Jour 35
27 octobre 2015
Nous avons passé une mauvaise nuit.
Dans les environs de notre chambre, nous avons hérité d'un groupe de jeunes étudiants dans les 11 à 13 ans.
C'est certain que pour eux c'est le party, on est tolérant, mais a 23:00hre. C'est assez tard.
Ça crie, ça cour dans les corridors, dans la chambre en face de nous, c'est la bataille a coup d'oreillé.
Chu peut-être vieux jeux, mais y a des limites.
Il ne semble y avoir aucun adulte avec eux?
J'ai joué le vieux aguissable. A deux reprises je les aient aviser en leur faisant des gros yeux.
Mais, ça marche pas (Manon a bien raison de dire que je l'impressionne pas quand j'y fait des gros yeux!)
Mais à minuit, le vieux aguissable est tanné, j'ai été aviser la direction.
Comme on dit chez-nous "casseux de party".
Ce matin 06:30hre. la garderie est réouverte.
Pas mécontent de partir d'ici.
(Bon! j'ai fait une autre monté de lait)
Là c'est autour de notre "ride"de taxi.
Nous devons prendre un taxi pour nous rendre à l'aéroport de Lima, 30 à 45 minutes de route.
Des taxis c'est pas ça qui manque ici, mais les 3 premiers taxis qui s'arrête, aucun n'a
le permis pour se rendre à l'aéroport, ça je savais pas.
Le 4e c'est le bon.
En s'assoyant, il nous dit de s'attacher.
Ça! Pas de problème.
On connaît ça. Les chauffeurs de taxi des grandes villes du monde, c'est tous d'anciens cascadeurs. Ça fait qu'on s'attache.
Le notre ne fait pas exception, yé sérieux, pis c'est pas un jaseux.
Le seul mot qui a dit tout au long du voyage c'est "cinturon" en partant.
De toute façon, j'aime mieux qui se concentre sur la route.
Je l'avoue candidement, jamais je ne conduirais dans une méga-ville comme ici.
Quand on part, c'est comme le "go" pour la course, faut faire vite, pourquoi?
Je sais pas, possiblement pour pouvoir passer à un autre client.
On dirait qu'ils se dépêchent tous pour arriver à l'intersection avant que la lumière ne passe au rouge.
Pis ça c'est quand ils arrêtent sur la rouge.
Notre chauffeur est fort la dessu, on a 2 rouge de sautés à notre actif, et j'ai arrêté de compter les jaunes "orange foncé".
Nous sommes immobilisé a un feu rouge, nous sommes le 5ème derrière le premier de file. Le feu change au vert, c'est immédiatement le concerto pour Klaxon, notre chauffeur si met également de la partie....."donnez y une chance!"
Ce qui est amusant c'est de voir que personne ne veut cèder devant l'autre.
S'il y a un trou, c'est premier arrivé.
Question de feux clignotant, c'est pas une nécessité ici.
C'est continuellement dès changement de voies, sans signaler, on part de la 4e voie de gauche, pour se rendre dans la 1e de droite et ça d'un seul trait.
Ça c'est à part des fois oû y roulait à cheval sur deux voies.
Concernant le véhicule, c'est un Hyundai pas très agé, belle apparence extérieur, pas bossé (ce qui nous a mis en confiance).
Mais l'intérieur est à l'image de tous les taxis de grandes ville, sièges défoncés et amortisseur.....qui n'amortisse plus.
L'important c'est qu'on soit arrivé à l'aéroport, sain et sauf.
Des fois j'aurais tendance à faire comme le pape, embrasser le sol en sortant des taxis.
A l'aéroport pas de problème, nous sommes même surpris de la petitesse de l'aéroport pour une ville de 8 millions d'habitants?
(Tant mieux, j'aime pas les aéroports)
Nous avons réservé avec la compagnie LC PERU.
J'aurais dû y penser, une compagnie péruvienne a quoi on a pensé!
Les espace ont été calculé selon le standard de la taille des péruviens.
J'ai les 2 genoux collés sur là banc avant, mon voisin est Péruvien, il a 6 pouces d'espace entre ces genoux et le banc.
Pis le type devant moi, décide de vouloir incliner son banc.
J'ai été obligé de lui taper sur l'épaule et de lui dire, d'oublier ça.
Une chance qu'on a seulement une heure trente de vol.
En approchant de Cusco, vous devriez voir les paysage de montagnes qui s'offrait à nous.
J'aurais bien aimé prendre quelque photos, mais nous n'étions pas près des hublots.
Enfin Cusco, depuis le temps qu'on en parle.
C'est une ville de 400,000 habitants, mais c'est surtout une ville touristique avec son quartier historique et tout ce que les environs ont à offrir.
Mais en premier faut trouver une chambre.
On se fait débarquer dans le quartier San Blass, on a trouvé sur internet un petit hotel pas cher. Mais arrivé là, les prix ne sont plus les mêmes.
Au 2e essai nous dégotons une chambre à 60 sol ($24.18) au guest house Indigo.
Le seul hic! C'est que pour se rendre à notre Hotel nous avons plusieurs marches à monter, et l'altitude nous affecte.
Nous gravissons les marches très lentement et reprenons notre souffle.
Après notre pause, nous sortons à la noirceur pour visiter les environs.
Je vous en parle demain.
Mais pour ce soir, je vais juste vous dire:
"Qu'on vas bien aimer ça ici"
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