jeudi 31 décembre 2015

Direction l'Argentine

Jour 98

Debout a 05:45hre faut se préparer, le bus vas passer nous ramasser à notre hébergement à 06:30hre.
Il nous ramasse avec un peu de retard, c'est normal.
Lorsque nous quittons la ville, c'est des paysages tout à fait magnifique qui s'offre à nous, des paysages de montagnes, un vrai plaisir pour les yeux, surtout lorsque nous traversons la reserva Nacional Cerro Castillo.


On ne se lasse pas de ces décors qui nous accompagne jusqu'a Puerto Ibáñez petit village sur les bords du lac Général Carrera.
Ici fini notre première étape réussi.
Passons à la deuxième.
Ici nous devons embarquer sur un traversier.
Pas de problème, après avoir acheté les billets, on embarque et nous voilà parti pour une traversée de 2 heures vers Chili Chico.
Encore ici, les paysages sont une pure merveilleux.
Le mieux ces de vous les montrer plutôt que de vous les décrirent.



Mais comme je dit souvent "les photos ne sont qu'un faible reflet de la réalité".
Arrivé à Chili Chico, deuxième étape accomplie.
La troisième est moins évidente.
En débarquant du ferry, faut trouver un moyen de transport qui nous feras traverser la frontière Argentaine.
Comme Manon me dit souvent, "c'est en demandant qu'on vas savoir".
Un monsieur m'indique un petit bus blanc.
On s'y précipite, et on embarque avant qu'il n'y a plus de place.
Bonne décision, c'est le mini bus qui vas nous faire traverser en Argentine.
Pour sortir du Chili......pas de problème.
Pour entrer en Argentine?...........pas de problème non plus, nous avions les bons documents et avions payé la taxe d'entré par internet.

Nous voilà en Argentine, déjà nous constatons un changement dans la température et  le paysage.
Le mini-bus nous conduit jusqu'au terminal de Los Antiguos. 
Prochaine étape (la 4e ou 5ème, je sais plus), il nous faut trouver un bus qui vas à Perito Moreno, où nous avons décidé de nous rendre pour coucher.
Pas de problème 45 minutes plus tard nous voilà reparti.
C'est un trajet parfait, on est bien content de nous, en espérant que notre bonne étoile vas continuer.
Le paysage que l'on découvre, nous fait penser au désert d'Australie, sec, a perte de vue, mais ici au moins il y a de l'eau.
Nous arrivons à Perito Moreno a 15:30hre. 
Il nous faut trouver un endroit où coucher.
Mais avant nous allons nous informer pour les heures de bus demain pour El Calafate.
Mais, comme de raison, le comptoir de bus est fermé jusqu'à 16:30 hre.
Je vais faire une histoire courte en vous disant que je me suis promené en ville pendant 1:30 hre que je n'ai pas trouvé d'endroit où louer une chambre.
Il y a bien des hôtels mais ils sont fermés sauf un et il demande $90. la chambre.
Enfin nous trouvons le seul hospedaje en ville, nous obtenons une chambre pour 400 pesos argentin ($42.) c'est pas le luxe mais ça vas faire l'affaire.
Après souper, je pars au terminal pour m'informer du départ du bus demain pour El Carafate.
Là, la chance nous a vraiment lâché.
Il n'y a pas de bus avant le 2 janvier.
Non c'est pas vrai! On vas pas rester dans ce bled 3 jours.
Y a rien ici, c'est une petite ville de 4,000 habitants en plein désert, et je vous dit..... il n'y a vraiment rien.
La dame me dit qu'il, y a un bus pour El Calafate mais ce soir à 19:00hre. dans 35 minutes.
C'est la course contre la montre, je retourne en courant vers notre chambre, avise Manon du problème. 
Elle est d'accord, pas question de passer le jour de l'an ici.
On remballe tout et go vers le terminal.
Avec les sacs à dos, nous ne sommes pas assez vite.
Il y a une auto qui viens de s'immobiliser pour débarquer un passager, j'offre 100 pesos au chauffeur pour nous conduire au terminal.
En temps de le dire nous voilà arrivés.
Maintenant il reste à savoir s'il y a de la place?
Oui, il reste de la place, mais seigneur c'est pas donné! 1,300 pesos les billets soit 2,600 pesos pour 2 banquettes lits ($276.)
Sa valait bien la peine de se dépêcher, le bus est arrivé en retard et nous sommes reparti pour 20:00hre
Et bien pour une journée parfaite, on repasseras.



Coyhaique , Patagonie, Chili

Jour 97

29 décembre 2015
Bon ce matin on part visiter la ville.
Coyhaique est une ville de 50,000 habitants, mais franchement, on ne dirait pas.
Des gens nous ont dit qu'il n'y a rien à voir ici.
Après être passé par Chaiten la ville fantôme, c'est certain qu'il y a quelque chose à voir ici, il s'agit juste de fouiller un peu.
En parlant de fouiller, nous avons trouvé un magasin de sacs à dos, il y en a de toutes les sortes, toutes les couleur, à très bas prix.
C'est décidé, depuis quelque temps je pense sérieusement à changer mon sac à dos.
Je n'ai plus de place pour quoi que se sois.
Il est rendu tellement gros qu'il n'entre plus dans les espaces a l'intérieur des bus et des avions, alors tant qu'à faire, je vais m'en acheter un plus gros.
Après en avoir vue plusieurs, et les avoir examinés sous toutes les coutures, notre choix s'est arrêté sur un sac de 80 kg. marque sans nom (y doit avoir été fait à Taïwan) il nous a coûté 29,900 ($59.80).
Bon, les achats terminés, nous repartons pour notre balade.
Il fait beau, c'est nuageux avec percés de soleil, on est bien pour marcher.
Et pour marcher, on en a marché un coup.
La ville a un beau parc dans son centre, encore une plaza de armes.
Tout le tour du parc, il y a 10 rues dont leur point de départ est le parc, se qui porte à confusion pour des nouveaux venus comme nous.
Tout autour de la ville ce sont de grosses montagnes, d'immenses murs de roche.
Nous marchons jusqu'à un mirador duquel on a une une magnifique vue sur le Rio Simpson qui coule entre les montagnes et la Carratera Austral.

On en profite pour se faire un pique-nique sur le mirador.
Nous retournons au centre ville, fatigués et satisfait de notre marche.
On doit avoir fait un bon 4 kilomètres, ça c'est en comptant le détour qu'on a fait parce qu'on avait pris la mauvaise direction.
Non mais! on mérite bien un bon café!
Pour le reste de l'après-midi, on vas prendre ça relax, je vais en profiter pour mettre des photos sur Facebook et compléter mes écrits.
En conclusion, Coyhaique c'est pas si mal comme ville, il y a un beau parc, une belle rue piétonnière, c'est propre et sécuritaire, on a aimés.
Retour à la chambre pour souper, nous sommes les seuls à utiliser la cuisine et se faire des repas chaud.
Je vous aient tu dit que j'aimais le boudin?
Ça fait deux jours que j'en mange, il est délicieux.
Bon! Je pense que Manon s'ennuie, elle est entrain de faire un gros ménage dans la cuisine, elle a même lavé le frigidaire.
On vas se coucher tôt ce soir, demain on doit se lever à 05:45hre.

mardi 29 décembre 2015

Coyhaique, Patagonie, Chili

Jour 96

28 décembre 2015
Très bien dormis, c'était silencieux et faut dire que nous étions très fatigué.
Bon, on a du pain sur la planche ce matin.
Il nous faut organiser notre prochain déplacement, ne sachant pas exactement ou on se dirige.
Mais une chose est certain, on ne feras pas la Carratera Austral jusqu'au bout (près de 1,000km.) vue qu'au bout c'est un cul de sac et qu'on devras revenir sur notre route pour traverser en Argentine, et vue que la route est majoritairement en gravel.
Hier on a fait près de 400 km dans la gravel et on en a eu assez.
On doit trouver un centre d'information qui pourras nous renseigner.
La jeune demoiselle nous renseigne sur l'endroit où traverser en Argentine.
Il y a 4 possibilités, 2 les douanes sont fermés, un autre il n'y a pas de transport du côté Argentin, il ne nous reste que la dernière, Chili Chico, où nous devons prendre un bus qui vas nous conduire à un ferry qui lui nous conduira à Chili Chico et de la on peut traverser la frontière. 
Mais pour savoir quand il y a un bus et un ferry? c'est là que le fun commence.
Bin à partir d'ici, je vais vous "résumez" nos démarches de l'avant-midi, sinon, je vais encore m'emporter.
La jeune fille nous envoie au terminal de bus, qui est, comme de raison, à l'autre bout de la ville
Au terminal de bus eux ne vont pas à Chili Chico.
On nous envoie sur un coin de rue où il y a un bus qui part tous les jours pour Chili Chico.
Arrivé au coin de la rue, le bus est la, mais pas de chauffeur et aucune information.
Des gens qui attendent sur place, nous disent que le bus ne part jamais vraiment à la même heure???
Bon, allons vérifier alors les heures du ferry.
A l'agence de traversier qui se trouve au centre ville, on nous dit que ce n'est pas eux qui possède ce traversier, d'aller s'informer au centre d'information qu'ils ont les tous les heures???
Retour à la case départ.
J'y retourne seul, Manon étant fatigué de se promener d'un bord à l'autre.
Cette fois-ci, c'est un jeune homme qui me sert.
En lui disant je veux me rendre en Argentine en passant par Chili Chico.
Pas de problème monsieur, rendez-vous à l'agence de bus Acuña, qui est tout près d'ici, ce sont les seuls qui vont vous transportez à Puerto Ibáñez à temps pour prendre le ferry qui vous conduiras à Chili Chico. 
Mais il y a des bus que les jours de traversier et le prochain est mercredi.
Voilà......C'est pourtant si facile......quand on est servi par un homme.......
A l'agence de bus nous obtenons tous les informations désiré.
Le bus nous conduit au ferry.
Le ferry nous conduit à Chili Chico.
Un autre bus nous conduit à la frontière et voilà, c'est facile comme ça!
Vous voyez pourquoi, plus on descend vers le sud, plus il faut prévoir notre trajet d'avance.
Ce qui fait que mercredi, le bus nous ramasse devant notre hébergement à 06:30 hre. pour nous conduire à Puerto Ibáñez.
Le ferry quitte Puerto Ibáñez à 10:00 hre. pour nous débarquer à Chili Chico pour 12:00hre.
En traversant du côté Argentin, nous devrions y faire plus de 600 km. pour nous rendre à El Carafat, une de nos destinations incontournables.
C'est à cette endroit que nous pourrons y voir l'un des plus imposant glaciers existant.
Par la suite nous devrions revenir au Chili pour continuer notre route vers le sud.
Ce détour en Argentine nous permettras de vérifier la facilité et la qualité des transports par bus.
La facilité où les difficulté à se trouver à loger.
L'exubérance des coûts dont tout le monde parle.
Le problème du retrait d'argents dans les guichets.
Le moyen d'échanger de l'argent au "blue market".
Et surtout....surtout.....la qualité de leur steak, qui est selon tout le monde "délicieux".
Bon, si je prévoie manger un steak, faut que je règle mon problème de dentier.
Je m'informe où il y a un dentiste.
On m'indique une clinique médicale où il y a des dentistes.
Sur place je me rend au 3e étage où se trouve les dentistes.
A la réception on me fait part que c'est seulement les urgences.
Comme de raison, j'utilise mon arme secrète......"mon charme".
Elle me dit qu'elle vas voir auprès du dentiste.
Elle reviens en disant que le dentiste vas me voir immédiatement.
C'est fou se qu'on bel homme avec de beaux yeux bleus peut obtenir........
<< C'est pas plutôt parce que t'es touriste, et que ça paye bien? >>
<< C'est n'importe quoi......t'es jalouse..... >>
Bon j'explique mon problème au dentiste.
Il examine mon dentier et me demande avec quoi j'ai collé là dents?
Avec du Crazy Glue.....évidemment.
Pourquoi il hausse les sourcils?
Bon, il se met au travail, il enlève la dents problématique.
Il fait des trous dans la cavité du dentier et dans la dents. 
Il prépare un petit mélange de colle qu'il insère dans les petits trous, remet la dent en place et fait un petit ménage de finissions et polissage.
Après 20 minutes le tour est joué.
Le tout ma couté 30,000 pesos ($58.59).
C'était parti pour me coûter plus cher en Crazy Glue.
Il a fait une belle job, mais en Bolivie pour réparer 2 dents, ça m'a coûté $10.00, il a pris une heure et j'avoue que le résultat est mieux que celui du Chili.
Je crois qu'il faudra que je pense sérieusement à changer mon dentier!
Maintenant il ne me reste plus qu'à le tester.
La fin de journée approche, on s'est promené en ville, mais on ne l'a pas vraiment visité.
De toute façon on a encore demain, vue qu'on ne part que mercredi. 








lundi 28 décembre 2015

La Carratera Austral, direction Coyhaique, Chili

Jour 95

27 décembre 2015
Nous quittons Chaiten direction Coyhaique en empruntant la Carratera Austral.
Cette route mystique, la route 7, est l'équivalent de la route 66 aux Etats-Unis.
C'est une route panoramique de 1,240 km. traversant la Patagonie.
Cette route est le défi de cyclistes voulant se dépasser.
(Bin moé, j'aime autant les dépasser.......en bus!)
Pas chanceux, il pleut, comme si on s'attendait à autre chose!
Depuis notre arrivé en Patagonie, il y a seulement eu une journée qui n'a pas plu, et c'est la journée de Noël.
Comme je disais nous partons sous la pluie.
Fini les gros bus confortable, nous avons droit à un bus de 25 places.
Il y a de belles montagnes, mais dissimulés sous les nuages.
Une quarantaine de kilomètres à l'extérieur de la ville.....fini la route pavé nous en avons pour près de 100 kilomètres sur une route de gravel, sinueuse et en construction.
Y a des bouts ou on roule pas vite, et où les passages sont étroits, par chance nous faisons un bon bout en longeant le laguo (lac) Yelcho, nous permettant de l'admirer.
Mais ne compté pas trop voir de belles photos, les vitres dégoulines de pluie et sont embuées.
Enfin arrivé à Villa Santa Lucia, ici on change de bus, mais c'est du pareil.
Même que c'est pire dans mon cas. 
J'ai le dernier siège à droite à l'arrière et je me croirais sur un vol d'air Transat,tellement il n'y a pas d'espace pour mes jambes.
Et dire que nous en avons pour encore 4 heures de route.
À partir d'ici, la route n'est plus en construction, mais elle est toujours aussi sinueuse et en gravel.
On se trouve à circuler pendant plusieurs kilomètre sous les arbres dans une forêt dense et humide, on se croirait en Amazonie.

Et merde! J'ai encore perdu ma dent sur mon dentier.
En fait je ne l'ai pas perdu je l'ai entreposé dans ma poche de pantalon. 
Là c'est certain, il faut que je règle ce problème.
C'est rendu que je perd ma dent, juste à manger une sandwich au beurre de peanuts.
Mais pour l'instant, opération "CRAZY GLUE".
Non! c'est pas vrai que je vais me balader avec une dent en moins, j'ai quand même mon orgueil, surtout que c'est une des palettes avant, ça fait dur quand je souri, pis en plus ça me fait zozoter.
Je suis un gars préventif, j'ai toujours un tube de crazy glue avec moi.
Mes voisins de gauche dorment, personne n'a remarqué que j'ai enlevé mon dentier.
Il faut juste faire sûre de ne pas échapper ma dents au sol! Se serait la gale. 
Voyez vous ça? Être obliger de fouiller à quatre pattes sous les bancs.
Mais non! Vous n'aurez pas la chance de vous moquez de moi!
J'ai très bien réussi.....pour l'instant.
Bon notre route se poursuit (et la pluie aussi).
Passé Puyuhuapi le paysage est différent, nous longeons le rio Queulat jusqu'à l'intersection du rio Cisnes. 


C'est incroyable les cours d'eau qu'il y a.
Rivières, lacs, ruisseaux, et cascades dévalants les montagnes, fait contraste avec le nord du Chili ou ce n'est que sécheresse et désert.
La Carratere Austral jalonne entres les montagnes dans une vallée verdoyante.
Avec la pluie qui tombe ici, c'est certain que tout est vert!
Malheureusement, les nuages sont bas et nous ne pouvons voir le sommet des montagnes, si haut que certaines d'entre elles sont recouvertes de neige. 
Mais, seigneur que ça doit être beau par temps ensoleillé.
Enfin nous approchons de Coyhaique, il est temps, le bus arrête sur le bord d'une rue dans la ville.
C'est ici que tout le monde descend.
Nous débarquons du bus à 21:30hre. nous pouvons profiter de longue journée de clarté, ce n'est que vers 22:00hre. que la noirceur s'accroche à la nuit (sais-tu bien dit ça).
Nous partons à la recherche d'une chambre.
Le hic, c'est de partir dans la bonne direction pour localiser les hébergements.   
Vous savez, nous, on part toujours dans la mauvaise direction.
Regardons où les autres passagers du bus se dirigent et suivons-les.
Pas facile, ça part dans toutes les directions.
On choisi 2 jeunes avec sacs à dos, et on s'accroche à leur baskets.
Bonne décisions, après 20 minutes de marchés, ils nous conduisent sur une rue où il y a des "hospedaje". 
En passant devant l'enseigne "Hospedaje Coyhaique" nous on décide d'aller nous informer, les jeunes eux ont continués.
Nous avons une chambre avec salle de bain privé, wi-fi, et accès à la cuisine pour 
25,000 pesos ($49.11) difficile d'avoir mieux.
A 20:00hre. nous avons trouvé notre nid.
Après 09:30 hre. de route, on ne pense qu'à une chose profiter d'une bonne nuit.





samedi 26 décembre 2015

Chaiten, Patagonie, Chili

Jour 94

26 décembre 2015
Notre premier déjeuner au Chaiten Hostal.
Toujours la même chose à bouffer, café instantané, petit pan avec fromage et marmelade et nouveauté....du ballonné. 
Mais comme ont dit depuis le début de notre voyage, ça fait la job, même que Manon reprend du café!
Non, merci pour moi, je ne m'habitue pas.....et je ne veux pas m'habituer, bon.
En croquant dans leur "pan", j'ai encore perdu ma dent après mon dentier.
Bin la tant pis, j'irais la recoller après avoir fini mon déjeuner.
Je soupçonne que ma "crazy glue" n'est plus bonne.
Ça fait un bout de temps que je l'ai, yé peut-être plus efficace!
Je l'ai acheter au Népal dans notre voyage précédent.
Bon! fini le déjeuner au ballonné, pis ma dent est recollé.
Faut faire quelque chose.
Je désire en savoir un peu plus sur l'éruption volcanique du Chaiten.
Nous marchons jusqu'à l'embouchure du rio Blanco se jetant dans le golf Corcovado.
Ici nous avons une bonne aperçu de la coulé de boue (lahar) formé par le mélange de cendre avec l'eau de la rivière.
Les résidus de cendre s'étendent sur une immense surface, créant une plage artificielle, mais qui ressemblant beaucoup plus à un décor lunaire.
En remontant la rivière nous pouvons constater les dégâts.


Avant l'éruption la rivière contournait la ville de Chaiten.
Lors de l'éruption, les cendres retombant dans la rivière, produisit une boue (lahar).
Cette boue s'accumulant dans la rivière, causa un immense embâcle obligeant cette dernière à sortir de son cours à la recherche d'un nouveau tracé.
C'est une immense coulé de boue qui déferla au centre de la ville, balayant tout sur sa route.
Le rio Blanco avait choisi ça nouvelle route au grand malheur des résidents.
Plusieurs résidences disparurent, ensevelie sous la boue.
L'éruption dura un mois, le village fut évacué, une personne âgée décéda lors de l'évacuation.
La ville est maintenant séparé en deux, un pont fut reconstruit.
Les rives de la nouvelle rivière furent solidifié, mais à jamais les gens sont restés marqué par ce désastre.
En se promenant dans les rues, nous pouvons voir encore des maisons ensevelies sous les cendres.
Et dire que personne ne craignait le volcan Chaiten dont la dernière éruption connu remonte avant J-C.
Nous retournons dîner à notre hébergement et reprenons nos recherches pour notre prochaine étape, Coyhaique.
Demain nous prenons le bus au terminal "en phase terminal" pour une balade de 8 heures sur la mystique "Carratera Austral" toujours direction sud vers Coyhaique.
On a beau chercher sur le net, pour un hébergement à Coyhaique, mais on ne trouve pas (à notre budget).
C'est décidé! On se rend jusqu'à Coyhaique et on verras sur place.
On pensait également descendre la Carratera Austral jusqu'à Villa O'Higgins, mais il y a un petit hic!
La route termine à Villa O'Higgins, on doit prendre un bateau pour un voyage de 2:30hre. puis un bus pour 15 minutes, reprendre un bateau pour 30 minutes et marcher dans les bois pour 22 km. pour enfin arriver à Chalten en Argentine.
Le hic, ce sont les 22 km. a pied.
Faut que je pense à Manon.......ok! ok!.......faut que je pense aussi à mon genoux.
On vas regarder pour un plan B.
Il se peu qu'on soit obligé de traverser en Argentine plutôt que prévu, on verras ça a Coyhaique.
Après s'être creusé les méninges, nous sortons prendre l'air.
Nous rencontrons un couple de français avec trois enfants dans la préadolescences.
Eux sont partis pour un ans en vélo, dont 2 tandems. 
Ils se dirigent sur la Carratera Austral, chapeau........ils ont dû courages.
Retour en fin de journée à notre hébergement transi par la pluie.
Y as-tu juste delà pluie icitte?















vendredi 25 décembre 2015

Chaiten, Patagonie, Chili

Jour 93

25 décembre 2015
Joyeux Noël à tous.
On a bien dormis et on a eu un bon petit déjeuner.
Ce matin on change d'hôtel, on vas juste un peu plus loin, chez une gentille dame.
C'est pas aussi chic que l'hôtel Don Carlos, même c'est pas chic pantoute, disons que c'est rustique, pis.......c'est moins cher.
Ici les hôtels se sont des maisons privés aménagés de façon à recevoir les touristes.
Nous utilisons leur cuisine et tout leur équipement de cuisson, nous vivons avec eux c'est comme vivre chez l'habitant.
Je l'ai dit souvent et je le répète (au cas où quelques un d'entre vous désireraient un jour visiter l'Amérique du sud) ne vous fier pas à l'apparence extérieur des hôtels (aussi appellé, hostal, hosteria, cabaña, hospedaje et autre).
Allé voir l'intérieur, demandé se que vous recherchez.
Cuisine à utiliser, salle de bain commune ou privé, douche avec eau chaude, wi-fi, petit déjeuner et autre.
Si le prix de la chambre cadre avec votre budget, demandez à voir la chambre, la cuisine et la salle de bain et après, prenez votre décision.
L'accueil aussi est importante pour nous.
Si nous sommes accueillis avec une face de bœuf! 
La place est mieux d'être "bien belle" parce qu'il y a de forte chance qu'on reste pas.
C'est certain qui si le prix nous convient vraiment......on pourrait peut-être faire une petite exception et tolérer la face de bœuf.
Bon, revenons à notre journée de noël.
Arrivé et installé chez la dame, nous prenons une pause.
Manon s'est réveillé avec un mal de tête ce matin.
C'est certainement pas le souper de réveillon, qui en est la cause.
Spaghetti sauce tomate et un petit verre de vin (t'sé le vin dans une boîte en carton)
C'est seulement après dîner que nous sortons visiter les environs.
Nous sommes bien, il fait soleil avec passages nuageux, se qui nous permet d'admirer les montagnes et voir les volcans au loin.
Il y a trois volcans autour de la ville.
Le Michinmahuida, le Chaiten et le plus imposant le Corcovado.
Le 22 mai 2008 le Chaiten se réveille, lui dont la seul éruption connue remonte à 7400  avant J-C.
Les experts croyaient alors au réveil du Michinmahuida et furent très surpris que ce soit le Chaiten qui s'activait.
Le Chaiten est à 24 km de la ville.
La rio Blanco passe directement dans la ville de Chaiten.
De par son tracé il est exposé particulièrement aux "lahars" (cendre du volcan mélangé avec l'eau, fait un genre de boue épaisse).
C'est cette "lahar" qui fut la cause de la destruction de la ville en 2008.
Les chutes de cendres forment jusqu'à 30 cm. d'épaisseur et ce jusqu'à une distance de 65 km du volcan.
On dit qu'alors un panache volcanique c'est élevé jusqu'à 21 km dans les airs.
Les gens et les animaux furent évacué.
Il n'y a eu, par chance, aucun mort.
Mais la moitié de la ville a été détruite par les cendres et des pierres.
Y en a qui vont dire, 30 cm. Y a rien là! La neige y en tombe plus en hiver au Québec!
Mais faut pas oublier que la neige elle....a fond, pas la cendre.
L'éruption a duré un mois.
Suite à la destruction partielle de la ville, elle fut déclaré ville morte par les autorités.
Ça n'a pas empêché des résidents de revenir vivres à Chaiten.
Une nouvelle ville a été reconstruite a 10 km plus loin, elle s'appelle Santa Barbara.
En nous promenant dans les rues de la ville, nous voyons encore des couches de cendres un peu partout et les restes de maisons détruites par la coulée de boue.

Disons que je vais rire un peu moins de cette ville et que maintenant elle mérite tout mon respect.
A part ça journée tranquille.
Pendant que Manon essai de faire passer son mal de tête.
Je vais m'assoir dans le parc au cœur de la ville, pour profiter du soleil et admirer les montagnes.
Il y a aussi une jument et son poulain qui sont en libertés dans le parc. 
À vrai dire, ils sont en libertés dans toute la ville, ils ne sont pas attachés et on les voient un peu partout.
MERDE....en croquant dans une noix, je viens de perdre une dent.....à mon dentier.
Je sais vous allez dire, tu l'as pas fait réparer en Bolivie?
Oui! J'ai fait réparer 2 dents qui tombaient souvent, mais je pensais plus à celle-ci qui a déjà tombé et que j'avais récolé.
Elle tenait tellement bien, que j'y pensait plus.
Une chance que j'ai tout prévu.....j'ai apporté un tube de crazy glue.

Direction Chaiten, Patagonie, Chili

Jour 92

24 décembre 2015
La veille de Noël, debout à 01:15hre. 
Il fait noir à l'extérieur, le temps est frais.
Une chance que nous n'avons pas tellement loin à faire.
Tout au plus 5 minutes de marches sous les lampadaires et nous voilà arrivé à notre traversier.
Il n'est pas difficile à trouver c'est le plus gros bateau et il est tout illuminé.
Après avoir déposé nos sacs à dos à la consigne du bateau, nous montons à l'étage localiser nos sièges.
Comme à mon habitude, je me suis encore bourré.
Lorsqu'il fut le temps de choisir nos sièges sur le traversier, j'ai inversé la proue et.......l'autre. 
Moi qui pensait avoir choisi deux sièges les premiers à l'avant, avec grande vitrine et vue sur l'horizon.
Hé bien, j'ai choisi les deux derniers à l'arrière avec vue sur......des derrières de têtes.
Que voulez-vous, je peu pas avoir un itinéraire parfait!!!
Le départ se fait à l'heure prévu.
A 03:00hre. nous partons.
Nous sommes au plus 50 passagers sur une possibilité de 250 sièges.
Se qui fait que tout le monde s'est permis de s'étendre sur plusieurs sièges pour essayer de dormir.
De toute façon y a pas grand chose d'autre à faire, on ne peut pas admirer le paysage.
Le voyage se fait bien, pas de trop de roulis causé par les vagues.
La traversée dure 5 heures.
Malgré le mauvais temps, pas de pluie, mais le ciel couvert de nuages.
Nous avons une belle vue sur les rives qui s'offres à nous.

Au loin nous voyons une petite ville......ou bien c'est un village? Mais c'est pas gros.
Est-ce que c'est Chaiten?
Ça semble tellement minuscule aux pieds de ces immenses montagnes.
Le traversier accoste, c'est ici qu'on débarque.
Y avait environs 50 passagers et UN auto sur le ferry, c'est pas trop un voyage payant!!!
On est bel et bien arrivé à Chaiten, un bled au bout de nul part, petite ville de 4,000 habitants.
Un petit bus nous embarque à la sortie du traversier et nous conduit au terminal de la ville.
Seigneur, c'est ça le terminal???
Je pense qu'ils veulent plutôt dire qu'il est en "phase" terminal.
Voyons c'est quoi la joke?
Y a une petite office mais c'est fermé.
Bon bin, le plus important pour nous c'est de trouver un endroit où coucher.
Pas juste  coucher, mais on veut aussi pouvoir faire nos repas.
Je laisse Manon au terminal (ha,ha,ha) de bus et je part arpenter la ville ( ha,ha,ha) excusez-moi, c'est nerveux, a la recherche d'une chambre.
Y a vraiment pas grand chose ici!
Qu'est-ce que j'ai dit là......y a rien ici!
C'est vrai que nous sommes tôt il n'est pas encore 09:00 hre. les gens ne sont pas encore debout (je les comprend, vivre ici, moi aussi je resterais coucher).
Les petites hôtels que je trouve sont fermé et je dois avouer qu'ils ne sont pas très invitants, je me demande même s'ils ne sont pas condamnés.
N'ayant rien trouvé, je retourne rejoindre Manon juste au moment où le préposé (Nicolas) qui travaille au terminal arrive.
Le temps de jaser un peu avec Nicolas (pas facile à suivre je vous dit!)
Nous repartons Manon et moi à la recherche de notre petit nid.
Je vais faire une histoire courte en disant, qu'on était tanné et qu'on a arrêté notre choix sur l'hostal Don Carlos.
C'est un des plus dispendieux, il est chic.......à comparer aux autres.
Il nous coûte $70.00 canadien, la nuit.....pour une chambre bin ordinaire au bout de nul part!!!!
C'est la veille de Noël, on se paie la traite......un soir.
Faut dire qu'on est fatigué et tanné et on a mal à nos vieux os. 
Pis.....faut bien faire un cadeau à quelqu'un!
Après un petit somme, nous partons à la découverte de la ville (ha,ha,ha) excusez-moi. 
Je pense qu'on vas allez voir c'est quand le prochain bus?
Le préposé au terminal, "en phase terminal", est occupé avec un client, je sais pas exactement de quoi il est question, mais je soupçonne qu'ils parle de tout et de rien.
Sont office n'est pas grande, on peu pas faire un party là dedans à plus de 7 personnes.
Je fais bien voir que j'attend.
Après 15 minutes de conversation qui ne semble pas avancer.....et bin.......
TABARNAK.......y sort sa guitare.
J'vous dit....y a sortie une TABARNAK de guitare.
EST OÙ LA CAMÉRA CACHÉ???
Désolé pour mon langage, mais yé tu l'as pour vendre des billets de bus ou pour faire un concert!..... merde!
Manon me dit, y joue bien! 
C'est vrai qui joue mauditement bien......mais y vas être aussi bon même après m'avoir vendu des billets de bus.
Je pense que vous avez compris que j'ai la mèche un peu courte après avoir passé pratiquement la nuit debout. 
C'est pas couché de travers sur trois banc que tu dors le mieux!
Pis merde! nous se qu'on veut savoir c'est quand le prochain bus pour se rendre à........Coyh....Co.....machin chose.
Le concert terminé, je réussit à lui parler, "après lui avoir dit qu'il joue très bien" (rappelez-vous chu un têteux)
Le prochain bus pour.....machin chose, est prévu pour dimanche........mais monsieur n'est pas sur.
Regarde.....tu peu-tu êtres sur.....on doit être de retour au Québec pour le mois de mars! 
Le préposé fait des appelles, mais ne rejoins personne (pourquoi je suis pas surpris?)
Nicolas, tu ferme à 13:00hre et réouvre à 15:00hre. fait les vérifications d'usage et je reviens te voir à 15:00hre. Ok?
Il me fixe, je lui dit ok! je reviens à 15:30hre 
Il me dit: viens plus tôt à 16:00hre........ (Pourquoi je suis pas surpris?)
L'autre défi qui s'offre à nous c'est de trouver une épicerie.
Il est 14:30 hre. Pourquoi tout est fermé? 
La seul.....épicerie ouverte.....(je suis gentil en l'appelant épicerie) je pense que les produits on fuit les étagères.
C'est certainement pas ici que je vais reprendre les livres perdues.
Si je vous disait qu'il n'y a même pas de chips dans le magasin!!!
On voulait se payer la traite, ce faire un réveillons de Noël.
........MERDE!.....poigné à manger un spaghetti sauce au tomates pour le réveillons!
Là je m'ennuie des tourtières de la belle mère!
Se qui me soulage de cette veille de noël, c'est que nous avons autant de neige que vous au Québec.....(là j'ai un sourire).
A 16:00 hre je retourne voir notre guitariste au terminal "en phase terminal" pour qu'il nous confirme l'heure du bus.
Il n'a pas eu le temps de vérifier! (Pourquoi je suis pas surpris?)
Bon, regarde Nicolas, je sympathise avec toi, je sais que tu a été bien occupé....mais...... MERDE.....peut-tu me dire jusqu'à quand on est poigné icitte?
Disons que ça pas sortie comme ça, mais ça eu le même effet.
Quelques téléphone plus tard et nous avons la confirmation.
Le prochain "TABARslaque" de bus c'est dans deux jours dimanche à 11:30 hre.
Je peu tu vous dire qu'on le manqueras pas.
Les billets en poche je me dirige vers notre chambre ou Manon m'attend.
Mais là! ça fait exprès.
Les commerces qui étaient fermés sont ouvert.
C'est quoi l'idée? Ils ont toutes sorte d'heure.
Avoir su, on serait pas poigné à manger un spaghetti sauce tomate pour le réveillon.
Bon soyons positif.
Après souper, nous attendions avec impatience de pouvoir entrer en contact avec nos familles.
Nous avons eu certaines difficultés, se qui nous décevait beaucoup.
Mais quand le contact visuel c'est fait, nous avons eu notre cadeaux de noël.
De voir nos garçons, et en plus pour Manon, de voir ces frères et sœurs et surtout ça mère ce fut un très beaux cadeaux.
Un gros merci.