vendredi 2 octobre 2015

Direction Cuenca Équateur

Jour 11

2 octobre 2015
Nous avons décidé de nous diriger vers Cuenca dans le sud de l'Equateur et à cette endroit nous prendrons quelques jours de repos, pour récupérer. 
L'altitude nous agresse. Le matin on se lève avec un petit mal de tête et toute la journée on a le souffle court et on se sent fatigué.
Ce matin ne fait pas exception.
Après avoir pris notre petit déjeuner, c'est le "repacktage" des sacs à dos.
Après avoir dit "adios" à Carlos le gérant et avoir payé la note, évidemment.
On se dirige pour une dernière fois vers le centre du village pour prendre notre camion qui nous amèneras à Guaranda.
Mais là, on a le choix, et on choisi de s'assoir dans la cabine et non dans la boîte.
Une ride dans une boîte de truck c'est peut-être le fun une fois, mais faut pas exagérer.
Nous voilà parti vers le terminal de bus de Guaranda. Le paysage est toujours beau.
Arrivé à Guaranda, c'est une grande ville. On a juste le temps d'entrer dans le terminal qu'un type nous dirige vers le bus de Riobamba et on repart.
C'est à Riobamba qu'on doit reprendre un autre bus pour Chunchi.
Guaranda est une ville construite dans une vallée. 
Pour sortir de la ville l'autobus se met à grimper et pas à peu près, faut pas oublier, on se trouve dans les Andes.

Et là, je sais que je vais me répéter, mais le paysage est "écœurant". Nous avons une très belle vue de ce qu'est la cordillère des Andes.


Sur les hauteurs il n'y a pratiquement plus de végétation et aucune habitation, ça ressemble à la surface lunaire.



Seul des lamas et des alpagas sauvages, semble habiter ces lieux.
On ne se lasse pas d'admirer le paysage.
Lorsque nous commençons la descente, ça commence à être plus habité, notre chauffeur ramasse des gens le long de la route et ce jusqu'à ce que la bus soit plein.
Nous arrivons au terminus de Riobamba à midi, il était temps. 
C'est bien beau les paysages, mais les courbes ça travaille l'estomac.
On vas prendre une petite pause avant de reprendre le prochain bus.
Mais surprise, au guichet pour Chunchi, il n'y a personne et une avis affiché annonce que pour un problème hors de leur contrôle, il n'y auras pas de bus pour Chunchi avant 06:00hre pm.
Il n'est pas question que l'on reste dans la station de bus tout ce temps, et encore moins dans cette ville super agité.
Qu'est-ce qu'on fait?
Manon suggère qu'on se rendent à Alausi, la petite ville avant Chunchi et de la on prendra un bus pour Chunchi.
Aussitôt dit, aussitôt fait. 
Nous voilà embarqué pour Alausi et ça repart, des courbes et des pentes.
Je suis tanné de le dire......mais c'est beau. J'avais prévu faire un somme dans le bus, mais avec ces beaux paysages, je suis pas capable de fermer l'œil.

Nous arrivons enfin à Alausi, c'est ici qu'on doit chercher pour un bus pour Chunchi.
Mais!......c'est beau ici! c'est jolie. 
C'est décidé, on ne vas pas plus loin. On défait nos sacs ici.
Les bus c'est assez pour aujourd'hui.
Mais, il nous reste à chercher pour une chambre.
Après avoir marché une vingtaine de minute, nous décidons d'entrer a l'hôtel Gambala, ça semble de classe supérieur, mais on viens juste voir les prix.
Sur le comptoir de réception,  le prix affiché pour une chambre 2 lits est $59.
mais le préposé nous l'offre à $48. C'est encore trop cher. Il nous demande c'est quoi qu'on est prêt à payer je dit $30. Il accepte. 
Merde! j'aurais dû dire $25.
Je pense que les temps son dur, nous ne somme pas dans la période touristique, et l'hôtel semble vide.
En tous les cas! Nous avons une très belle chambre et il fait chaud.
Après une pause bien mérité. On se paie une bonne soupe au fromage pour Manon et une grosse assiette de riz, poulet et banane cuite pour moi. Le tout pour $2.50.
La ville est beaucoup moins élevé en altitude, seulement 2,500 mètres, on sent la différence, j'ai le cœur qui joue moins la chamade.
On a fait une petite promenade après souper, on était vraiment bien, une légère fraîche, c'est pas comme à Salinas.

Vous voyez c'est ça le genre de voyage qu'on aime.
Hier on ne savait pas oû on allait. 
Ce matin notre objectif était Chunchi. 
Et on termine notre journée à Alausi.





jeudi 1 octobre 2015

Salinas de Guaranda, Equateur

Jour 10

1er octobre 2015
Hier soir on a été prendre une marche et souper au centre du village.
Y faisait frette a titi, 10 celcius, c'est pas Chaud.
On a été chanceux de trouver un resto d'ouvert, tout est fermé, pis y a pas grand chose.
Nous sommes revenus avant la noirceur, sachant qu'au "El Refugio" il y a un foyer avec un bon feu pour se réchauffer.
Pour se qui est de la nuit, malgré le froid (il n'y a pas de chauffage dans les chambres) nous avons très bien dormi. 
Quatre bonnes couvertures biens épaisses sur un lit confortable, quoi demander de mieux. De plus c'était le calme plat, aucun bruit, il n'y a pratiquement personne et ils sont tous dans leur chambre. 
A 09:00hre c'est moi qui avait la responsabilité de fermer les lumières, étant le dernier à quitter la salle de séjour.
Ce matin après le petit déjeuner, nous sommes retourner nous étendre.
Je sais pas si c'est l'altitude, mais on ressent de la fatigue, on a le souffle court au moindre effort et un léger petit mal de tête.
Ce n'est que vers 10:00hre que nous avons quitté notre refuge pour visiter le village.
En 1970 Salinas était un village oublié et marginalisé avec une mortalité infantile de 45% et un analphabétisme de 85%, sans route d´accès, sans eau courante, lumière ni téléphone. Les habitants vivaient dans des huttes de terre et de paille.
C'est un père italien qui en 1971 poussa les gens à acheter des équipements et à se former en coopérative, pour transformer le lait et monter des fromageries.
(Dit en passant, leur Gouda est délicieux).
Depuis 40 ans, Salinas vit une expérience de développement communautaire unique en Equateur et demeure un exemple pour tout le pays. 
Centrée au départ sur la transformation du lait en fromage, d'autre coopérative sont né dont le textile, l'artisanat, la charcuterie, la chocolaterie.

Mais en se promenant dans ce petit village, nous découvrons pas des gens vivants dans l'opulence, ça nous donne pas l'apparence d'un village qui a réussi.

Il semblerait que tous les adultes travaillent et les jeunes sont aux études.
La communauté est surtout peuplé par les aborigènes Tomabelas.
Peuple de montagnards, ces indiens sont reconnus comme étant réservés et timides mais très souriants et chaleureux. 
La promenade dans les rues nous les font découvrir, ainsi que ce village pittoresque.
Surprenant de croiser dans ces rues de pierres et de terre, des ânes et des lamas encore utilisés comme moyen de transport. 

Et j'oubliais.....la multitude de chien faisant parti du décor.
Il semble que chaque famille possède un ou plusieurs chiens, qui erres librements dans les rues.
Après les classes et en fin d'après-midi, tous se rassemble dans le square face à l'église.
C'est ici qu'il se joue de sérieuse parties de.....volley-ball!
Ils jouent en équipe de 3 et faut avouer qu'ils sont bon.
Pour ceux que ça intéresse, une journée de classe débute à 07:00hre pour se terminer à 13:00hre.
Au levé ce matin, le soleil était chaud et radieux. Mais en peu de temps le ciel c'est couvert de nuages et le temps est devenu plus frais, ce soir encore il vas faire "frette".
Au bout d'une petite rue nous voyons une pancarte sur laquelle est grossièrement inscrit " ruta ecologica" et un petit sentier qui sillonne sur la montagne.
La vue du haut de ce sentier nous permet de jeter un autre regard sur ce village entourer de montagnes.
(Je ne vous dit pas combien de temps ça nous a pris pour monter, on a fait plusieurs pause pour récupérer).
Nous aimons beaucoup ce petit village, sont côté rustique.
Mais nous devons le quitter. 
Demain nous allons fort possiblement continuer notre route vers le sud. 
Notre destination reste à décider.

Un petit conseil si vous venez ici un jour, prévoyez de l'argent liquide, il n'y a pas de banque, pas de guichet automatique et n'accepte pas les cartes de quelque sorte que ce soit. Faut compter nos cennes!

mercredi 30 septembre 2015

Dans la cordillère des Andes

Jour 9

29 septembre 2015
Au déjeuner ce matin on a échangé avec un vieux couple d'Israëliens habitant à Jérusalem .
Si je dit vieux, c'est parce qu'ils étaient vraiment plus vieux que nous, et eux aussi voyage comme nous. Sac à dos et à très petit budget. 
Se sont de grands voyageurs ils ont voyagés partout dans le monde. 
Ils nous ont donné le goût de voyager en Chine, ils y sont allés trois fois, sac à dos, et c'est très facile, les moyens de transport sont très moderne.
Bon bien en parlant de moyen de transport, il faut qu'on pense à aller prendre notre autobus.
Nous voilà reparti, direction le terminal de bus.
Pour nous rendre à destination il nous faut prendre un bus pour Ambarto, prendre un autre bus pour Guaranda et un autre pour Salinas.
Pas trop difficile pour trouver le premier bus. En arrivant au terminal, il y a des crieurs qui annonce la destination des autobus.
"Ambato, Ambato" ça c'est pour nous, on nous fait signe d'embarquer tout de suite pas de temps à perdre, le bus part dans 10 minutes.
Nous reprenons le trajet inverse de notre venu à Baños, le paysage est toujours aussi merveilleux, des montagnes, des vallées, des rivières, on ne s'en lasse pas.



1:30hre. plus tard nous voilà arrivés à Ambato.
Tout le monde descend.
Mais! il n'y a pas de station de bus ici. 
Pas de problème, qu'on nous dit, pour prendre le bus pour Guaranda, continué tout droit tourné à gauche c'est quelque part par là.
Nous voilà reparti avec nos sacs à dos, direction? 
A peu près par là!
Je demande la direction pour l'arrêt d'autobus a deux personnes et c'est toujours tout droit. 
"C'est bon signe! On est dans la bonne direction"
A une jeune fille qui est debout sur le trottoir, je demande oû se trouve l'arrêt 
d'autobus pour Guaranda?
Elle me dit c'est ici.
Mais y a pas d'enseigne pour l'indiquer, y a rien???
Comment faite vous pour savoir que c'est ici?
Elle hausse les épaules et dit seulement "on le sait!"


Elle embarque dans un bus pour Riobamba et nous dit d'attendre oû on est.
Je dois dire que jusqu'à date, les gens en général son avenant et prêt à nous aider.
Les chauffeurs de bus sont à notre écoute et nous le disent lorsque c'est le temps de débarquer.
Et nous voilà reparti dans notre second bus, direction Guaranda.
Avant de sortir de la ville, on a droit à la visite, dans le bus, des vendeurs ambulants, chips, crème glacé, liqueurs, banane, etc, etc, etc..........et témoins de Jéhovah.
Hé oui, on a eu droit à un endoctrinement pendant 10 minutes, j'en dirai pas plus sur le sujet.
Enfin sorti de la ville. 
On se met à monter et tourner dans tous les sens. La route est belle mais sinueuse. Par chance l'autobus est confortable et notre chauffeur c'est pas un cowboy. 
Je sais qu'on vas se répéter, mais seigneur! que les paysages sont beaux. 




Plus on avance, moins c'est habité, mais plus on avance, plus beau sont les paysages.
Nous commençons à ressentir l'altitude, les oreilles nous bloques, c'est le temps de sucer un petit bonbon au coca.
Arrivé sur les hauteurs il n'y a plus d'arbres, les montagnes sont dénudées et nous voyons paître des lamas. 



La route nous fait passer à environs 10 kilomètres du Chimborazo le plus gros volcan de l'Equateur. Malheureusement son sommet est dissimulé sous les nuages.


Là c'est vrai Manon qu'on est loin de chez-nous.
"Senior, Salinas". C'est ici que l'on doit descendre.
C'est l'intersection pour se rendre au village de Salinas, 20 kilomètres plus loin.


Comme dit Manon "là on est loin de chez-nous".
Selon les gens qui attendent, l'autobus devrait passer dans 45 minutes.
Un petit camion Toyota arrête et demande qui veut aller à Salinas?
Pourquoi pas! On veut bien.
Lorsque l'on s'approche du camion, on constate qu'il y a déjà plusieurs jeunes étudiants dans la boîte arrière.
Pour le chauffeur, y a pas de problème, y a encore de la place.



Manon est assis sur le plancher et moi je suis debout sur le pare-choc arrière.
Tiens toi bien, nous voilà parti pour faire 20 kilomètres dans cette positions.
<< Qui dit que je ne fais pas de sport extrême? >>
Les jeunes on trouvé ça bien drôle.
Mais il était temps qu'on arrive.
Oû on peu trouver à coucher ici?
Il n'y a qu'un seul endroit l'hôtel le Refuge, nous gens nous indique la route nous y rendre, il faut monter la rue et.....ouf, elle n'est pas facile. 

On marche lentement, très lentement. Nous somme à 3,550 mètres d'altitude, je vais devoir mâcher quelque feuilles de coca.....
Au Refuge c'est tranquille, il n'y a pas de touriste à part nous. 
Nous avons une très belle "grande" chambre avec balcon et la plus belle vue sur le village.
Pour l'instant une petite, non, une grande pause est nécessaire.
Nous sortirons plus tard pour un tour du village, on vous en parle demain.


mardi 29 septembre 2015

Baños, Equateur

Jour 7

28 septembre 2015
C'est nuageux ce matin, comme tous les matins d'ailleurs.
Aujourd'hui nous avons prévu partir pour un tour organisé qui nous conduiras sur la route des cascades.
Ici a Baños les attractions principales sont les bains thermal, les sports extrêmes et les cascades.
Pour se qui est des bains thermal, ce sont tous des piscines. Ayant connu des bains thermal naturel, les piscines nous intéresses un peu moins, il fait trop chaud quand même.
Les sports extrêmes? Manon veut pas........chu trop vieux qu'à dit.
Il ne reste que les cascades, ça vas nous faire sortir de la ville et voir la campagne.
On ne sait pas se qui nous attend, mais les gens disent que c'est bien.
Notre moyen de transport est un camion a plat de forme avec banquettes et toit, c'est tout.
Ha oui! Il est de couleur.......latino.
Les camions de la compagnie "Chiva" porte tous un nom.
Mais le notre ne nous inspire pas confiance, avec un nom comme "Titanic"???


La balade dure 3 heures. 
En sortant de Baños nous empruntons la route la "Ruta de las cascada" cette route est considéré comme étant une des portes d'entrées pour le bassin de l'Amazonie.
Cette petite route nous offre de magnifiques vue.





J'espère que vous me pardonnerez de ne pas avoir retenu les noms des cascades qu'on a visiter. 
A l'une des cascades nous avions la possibilité, pour un prix modique $1.50, de traverser au dessus de la rivière dans une nacelle. 
J'en ai profité pendant que Manon regardait pas, pour me payer un petit tour. 
C'est une petite nacelle accroché à un câble d'acier, la sensation de vide sous les pieds est fantastique. 



J'ai aimé, je n'est pas le vertige, mais non!.......je ne ferais pas de BONGIE.
Près du village de "Rio Verde" ce trouve la "Pailon Del Diablo" c'est la cascade qui nous a le plus impressionné. 
Pour si rendre nous empruntons un sentier qui nous conduit sur un pont suspendu et nous offre une magnifique vue sur la cascade.



Nous pouvons nous rapprocher de la cascade en descendant, mais c'est au risque de se faire doucher. 
C'est une petite marche d'une heure et on a bien aimé. 
Ça nous a permis d'échanger avec un couple d'Argentin qui nous on parlé de leur pays et du Chili qu'ils connaissent bien.
De retour à la chambre on a fait une petite pause avant de repartir pour localiser un gym.
Il faut que je vous dise quelque chose. 
Les dentistes doivent faire fortune ici.
C'est incroyable les magasins de confiseries qu'il y a ici, ce sont des vrais maniaques du sucre, surtout le sucre de canne à sucre.
Il est fréquent de voir à l'entré d'un magasin de confiserie, un homme étirer de la tire pour en faire des bonbons.


Demain, se seras ma journée gym, j'en ai besoin ça me manque.
Pour ce soir c'est assez! 
Je commence à avoir des ampoules aux doigts.
<< Tu veu dire à deux doigts! >>
<< ......... >>

lundi 28 septembre 2015

Baños, Equateur

Baños Jour 6

27 septembre 2015
Surprise! Le déjeuner est excellent et consistant. Nous avons eu droit à deux oeufs avec pains, salade de fruits et café, WOW.
Demain j'essai les crêpes.
Sur l'horaire ce matin, une marche jusqu'au chute de la "Virgen de Agua Santa" et balades dans les "calles" (rues) de la ville.
J'ai dit la ville, mais ici ça ressemble beaucoup plus à un gros village.
Ça ne ressemble vraiment pas à une ville de 20,000 habitants.
Baños est construite dans une vallée, tout autour ce sont des montagnes, nous sommes dans la partie de la cordillère oriental des Andes, c'est assez impressionnant.
La chute de "Virgen de Agua Santa" est visible de notre chambre d'hôtel.



Ce n'est pas une chute impressionnant par sa dimension, mais beaucoup plus par la hauteur. Son eau est également reconnu pour ces bienfaits, les gens viennent emplir des bouteilles, tu peu même acheter une cruche que tu peu remplir, avec l'image de la vierge.
Nous poursuivons notre marche en longeant les montagnes et nous arrivons au marché du dimanche. 
C'est un très beau marché de fruits et légumes.
Contrairement aux marchés qu'on a vue en Asie, celui-ci est très propre et attrayant.



Après s'être délecté avec quelque croustilles (on a pas pu résister au grain de maïs rôties).
Nous reprenons notre marche jusqu'au un pont enjambant la rio Pastassas.
De sur le pont, la vue de la rivière sillonnants entre les montagnes est impressionnant! 


Mais c'est encore plus impressionnant et palpitant d'emprunter un sentier qui nous conduit sous le pont, et nous permettant de nous rapprocher de la rivière.


Plus on se rapproche du Patassas, plus nous sommes émerveillés par le décor qui s'offre à nous.  Impressionnant de voir comment cette riviere, qui pendant des milliers d'années a creusé la montagne, traçé son chemin au gré des rochers et sculpté des falaises sur les bords desquelles une ville est né.


Le petit sentier nous éloigne des bruits de la ville, mais nous rapproche du grondement de la rivière. 
Un fragile petit pont suspendu nous permet d'atteindre l'autre rive.


Mais là, il faut remonter et de l'autre côté, le sentier n'est pas évident.
Je crois que très peu de gens remonte de ce côté de la riviere. 
Mais notre côté "aventureux" prend le dessus.
Nous empruntons se qui ressemble à un sentier improvisé! se qui n'est pas évident.
Ce sentier n'est vraiment pas utilisé souvent, mais ça nous a permis d'autre belles vues sur la rivière.

De retour sur le pont principal, une petite....non! une grande pause est nécessaire.
En voulant traverser le pont pour nous diriger vers la ville. Nous voyons un attroupement.
À notre approche, nous remarquons une jeune fille debout sur le parapet du pont.
Serait-ce une jeune déprimée voulant mettre fin à ces jours?
Bin non! Les gens son trop joyeux.
Il s'agit de jeunes à la recherche de sensations fortes pratiquants le "bongie".


Ça doit vraiment être tout un trill de se lancer dans le vide comme ça, surtout ici accroché au pont avec l'équipement qui ne m'inspire pas confiance.
Mais même chez-nous, je n'aurais pas confiance, j'en ai tellement brisé d'élastique dans ma vie, que j'aurais peur de brisé celui-ci.
De toute façon, j'ai une bonne excuse, le bongie n'est pas couvert par notre assurance, sinon c'est certain que j'y serais aller.
<< Toi tu sauterais dans le vide comme ça? >>
<< Bin quoi! je l'ai déjà fait >>
<< Toi!! t'as déjà sauté dans le vide? >>
<< En 1976 madame..........quand je t'ai marié! >>
<< ....Bin ok....... T'as m'a permission de le faire pour une 2ème fois? >>
<< Non! merci madame. J'ai compris la première fois! >>
Pendant qu'elle fulmine, je m'éloigne lentement...est bin capable de me pousser en bas du pont.
Après avoir dégusté une bonne soupe au poulet et une salade de fruit (on a compris leur portion sont tellement grosse, que pour le dîner nous prenons une seul portions avec 2 cuillères. Ça c'est d'être cheap) nous sommes revenu à notre chambre pour nous reposer.
A 16:00hre c'est notre "happy hour".
Une bière du pays pour moi "Pilsener" une grosse a $1.10 et un verre de vin Chilien pour Manon. L'Equateur ne semble pas produire de vin.
Un jeune couple de Belge c'est joint à nous, nous avons échangé sur tout et rien.
Des jeunes très sympathique, c'est la jeune fille d'ailleurs qui a sauté en bongie à notre arrivé sur le pont.
Ils nous font part qu'ils ne peuvent se permettre de sauter en bongie en Belgique, c'est trop dispendieux, environs €125. 
Alors qu'ici ça ne coute que €25. 
Pour moi c'est une raison de plus pour ne pas sauter.
Mon "trill" à moi c'est de goûter à des mets qui me soit inconnu, pas de danger que je meure (je pense!) et c'est couvert par mes assurances.
Ce soir nous devions déguster du cochon d'Inde. Nous avions trouvé un endroit où ils en faisaient cuire sur BBQ, mais à notre arrivé il n'y avait plus personne.
Ce n'est que partie remise. 
Mais c'est certain que je vais en manger avant de quitter l'Equateur.
Selon certaines personnes ça goûte le lapin.

PS: Comme vous avez constaté, il m'arrive de ne pas être toujours ponctuel avec mes écrits. Je m'excuse auprès des gens qui, le matin, nous lis en sirotant leur café.