samedi 2 janvier 2016

El Calafate, Patagonie, Argentine

Jour  100

1er janvier 2016
BONNE ANNÉE À TOUS.
Ça nous fait drôle....on a fêté noël au Chili, et on fête le jour de l'an en Argentine.
Mais le plus bizarre, c'est qu'on a pas de neige.....et il ne prévoit pas de bordé de neige non plus.
Une chance! je me vois pas pelleter a 20 celcius.
Bon farce à part, ce matin on a des choses à faire.
Il nous faut réserver un bus pour demain, nous voulons nous rendre au parc des Glaciers, voir le glacier Perito Moreno, on veux manger un bon steak ce soir, on vrai steak Argentin, pis....pis....pis rien, on vas découvrir la ville.
C'est une belle petite ville de 18,000 habitants (comprenant la région) tout est axé sur le touriste.
Ça nous fait penser un peu aux villes dans les Laurentides.
C'est plaisant et relaxant.
Après s'être promené (ça fait du bien après les deux dernières journées de bus) un bon petit café sur une terrasse est le bien venu.
Je vous dit! Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas senti aussi bien!
Ho! Attention! Je veux pas dire que ça vas mal! 
Au contraire, mais y a des fois où.....je sais pas! mais on se sent bien, et ici on se sent vraiment bien.
Ne vous inquiétez pas, yé pas question qu'on déménage icitte.
Il fait beau et chaud.
Ho! Y a bien quelques petits nuages, mais rien pour nous enlever le sourire.
Nous dînons sur un banc le long de la rue principale.
Je sais! vous allez encore dire qu'on est "cheap".
Hé bien......vous avez raison!
Nous ménageons, sur le dîner, mais attendez au souper, on regarderas pas à la dépense.
Dans l'après-midi, retour à notre auberge.
Je dois faire cuir notre macaronis à la viande pour les prochains jours.
Vous avez bien lu, j'ai dit......"JE DOIS".......hé oui! c'est moi qui fait le repas.
Et les gens vont dirent après ça, "pauvre Manon".
Mais jamais, pauvre André!
Allez!......Je suis capable d'en prendre.
<< Pourquoi tu prend une photo de moi faisant la cuisine? >>
<< C'est parce que c'est rare, et je veux immortaliser l'événement! >>
<< T'as vraiment le tour de tourner le tout à ton avantage hein! >>
<< Quoi? C'est vrai! c'est toujours moi qui fait tout >>
<< Pauvre chérie, vas te reposer je vais finir la vaisselle........>>
Nous ressortons seulement pour le souper.
Bin....disons qu'on a vue un petit bar pas tellement loin et que vue qu'on est le 1er janvier, faut bien fêter ça.
Une petite bière noir (c'est fou chu rendu que j'aime la bière noir?) et une coupe de vin sous un beau soleil de la Patagonie, quoi demander de plus.
Pour souper, comme promis c'est un STEAK.
Un bon STEAK DE BŒUF argentin. 
Nous avons trouvé un restaurant juste au côté de notre bar.
Je peu tu vous dire qu'on la aimé notre steak, pis avec des patates frites.
Ça fait longtemps qu'on en rêvait.
Pis comme à nos habitudes, nos rêves.......on les réalisent.
Excusez moi, je viens de baver sur mon i-pad......juste à mettre la photo dans le texte je salive.

vendredi 1 janvier 2016

Direction El Calafate, Argentine

Jour 99

31 décembre 2015
C'est pas évident dormir dans un bus!
On a beau se payer un siège cama, c'est pas comme dans un lit.
Depuis que nous sommes partis de Perito Moreno notre décor n'est que désert.
Dans la nuit on a fait quelques arrêts dans des terminaux de petites villes au travers desquelles nous passions.
A là lueurs des lampadaires je pouvait facilement m'imaginer a quoi elles ressemblaient.
Se sont tous des petites maisons genre bungalow (mais très petit) aucune lumière ne laissant entrevoir des édifices en hauteurs.
Mais de quoi peuvent-ils biens vivres ici? C'est le désert! 
Manon semble pas avoir trop de difficultés à dormir, dans mon cas, disons que j'aurais besoin d'un petit peu plus d'espace pour mes jambes.
Au réveil ce matin, encore le désert.
C'est pas un désert de sable, c'est plutôt de l'herbe et arbrisseaux sec.
Au plus loin que notre regard peut porter, pas le moindre petit arbres.
Ça ressemble beaucoup à l'Australie, entre les villes il n'y a rien, vraiment rien.
Mais, c'est un rien qu'il faut voir, c'est quand même impressionnant.
Contrairement à l'Australie, de temps à autre il y a de petites étendus d'eau.
Je ne sais pas combien il fait à l'extérieur, mais le soleil est présent, avec quelques nuages ici et là.
Les routes sont belles et nous ne roulons pas tellement vite, ça doit être pour économiser l'essence. 
Ça nous permet de voir la faune local.
Il y a beaucoup de moutons, vaches, chevaux, j'ai vue également des émeus sauvages et se qui me semble être des vigognes, un genre de lama (du moins c'est dans la même famille).
Il est 10:40hre. nous sommes parti depuis 20:00hre. hier, nous ne sommes pas encore arrivé.
Quand je vous disais qu'on roule pas vite! 
Plus de 14 heures pour parcourir 624km pis on est pas encore arrivé.
Chez nous, ça nous prendrait la moitié de ce temps là. 
Au Québec, une auto qui prendrait autant de temps que ça......y serait temps de le changer.
Est-ce que c'est eux qui sont correct? Ou c'est nous au Québec qui sommes trop pressé?
A leur décharge, je dois dire que nous avons perdu près d'une heure, causé par la route bloqué par des manifestants à la sortie d'une ville.
Les manifestants se trouvaient devant une compagnie, pour entraver la circulation, ils avaient placé des pneus sur l'autoroute qui passe devant et un gros feu de pneus était entretenu devant les portes de la compagnie.
C'est bin loin El Calafate! On roule pis on vois pas le bout.
C'est seulement à 14:30 hre. que nous arrivons "ENFIN" à El Calafate, après 18 heures de bus, un record dans notre cas.
Au loin nous pouvons voir le parc des Glaciers, c'est la raison de notre venu ici.
Arrivé au terminal de El Calafat il nous faut trouver une chambre.
J'espère que notre bonne étoile n'était pas partie trop loin.
Manon reste au terminal, le temps que je parte à la recherche d'un hébergement.
Après seulement 15 minutes (notre bonne étoile est revenue) j'ai trouvé une auberge.
Vous allez rire, mais notre auberge s'appelle "l'auberge de l'étoile céleste".
Je s'avais que notre bonne étoile n'était pas loin.
Nous vivons chez les gens, nous avons droit au wi-fi, et à la cuisine familiale pour 500 pesos ($52.00) une vraie bargain.
Faut pas faire attention au fond de la cour en sortant de notre chambre.

Mais notre chambre elle, est très propre avec belle salle de bain
Là il faut faire une grocerie maintenant, car à 16:00hre. le super mercado sera fermé jusqu'au 2 janvier.
Manon ayant un petit mal de tête, c'est moi qui suis poigné à faire la grocerie.
On m'indique où se trouve le super mercado.
Seigneur! y a rien sur les tablettes???
Nous voilà poigné à manger encore des macaronis, pour le nouvelle an.
Que pensez-vous qu'on a fait pour le reste de la journée?
On s'est reposés, un 18 heures de bus continu, ça magane un peu.
Tout ce trajet pour aller voir un glacier!
On espère qu'il en vaut la peine.

jeudi 31 décembre 2015

Direction l'Argentine

Jour 98

Debout a 05:45hre faut se préparer, le bus vas passer nous ramasser à notre hébergement à 06:30hre.
Il nous ramasse avec un peu de retard, c'est normal.
Lorsque nous quittons la ville, c'est des paysages tout à fait magnifique qui s'offre à nous, des paysages de montagnes, un vrai plaisir pour les yeux, surtout lorsque nous traversons la reserva Nacional Cerro Castillo.


On ne se lasse pas de ces décors qui nous accompagne jusqu'a Puerto Ibáñez petit village sur les bords du lac Général Carrera.
Ici fini notre première étape réussi.
Passons à la deuxième.
Ici nous devons embarquer sur un traversier.
Pas de problème, après avoir acheté les billets, on embarque et nous voilà parti pour une traversée de 2 heures vers Chili Chico.
Encore ici, les paysages sont une pure merveilleux.
Le mieux ces de vous les montrer plutôt que de vous les décrirent.



Mais comme je dit souvent "les photos ne sont qu'un faible reflet de la réalité".
Arrivé à Chili Chico, deuxième étape accomplie.
La troisième est moins évidente.
En débarquant du ferry, faut trouver un moyen de transport qui nous feras traverser la frontière Argentaine.
Comme Manon me dit souvent, "c'est en demandant qu'on vas savoir".
Un monsieur m'indique un petit bus blanc.
On s'y précipite, et on embarque avant qu'il n'y a plus de place.
Bonne décision, c'est le mini bus qui vas nous faire traverser en Argentine.
Pour sortir du Chili......pas de problème.
Pour entrer en Argentine?...........pas de problème non plus, nous avions les bons documents et avions payé la taxe d'entré par internet.

Nous voilà en Argentine, déjà nous constatons un changement dans la température et  le paysage.
Le mini-bus nous conduit jusqu'au terminal de Los Antiguos. 
Prochaine étape (la 4e ou 5ème, je sais plus), il nous faut trouver un bus qui vas à Perito Moreno, où nous avons décidé de nous rendre pour coucher.
Pas de problème 45 minutes plus tard nous voilà reparti.
C'est un trajet parfait, on est bien content de nous, en espérant que notre bonne étoile vas continuer.
Le paysage que l'on découvre, nous fait penser au désert d'Australie, sec, a perte de vue, mais ici au moins il y a de l'eau.
Nous arrivons à Perito Moreno a 15:30hre. 
Il nous faut trouver un endroit où coucher.
Mais avant nous allons nous informer pour les heures de bus demain pour El Calafate.
Mais, comme de raison, le comptoir de bus est fermé jusqu'à 16:30 hre.
Je vais faire une histoire courte en vous disant que je me suis promené en ville pendant 1:30 hre que je n'ai pas trouvé d'endroit où louer une chambre.
Il y a bien des hôtels mais ils sont fermés sauf un et il demande $90. la chambre.
Enfin nous trouvons le seul hospedaje en ville, nous obtenons une chambre pour 400 pesos argentin ($42.) c'est pas le luxe mais ça vas faire l'affaire.
Après souper, je pars au terminal pour m'informer du départ du bus demain pour El Carafate.
Là, la chance nous a vraiment lâché.
Il n'y a pas de bus avant le 2 janvier.
Non c'est pas vrai! On vas pas rester dans ce bled 3 jours.
Y a rien ici, c'est une petite ville de 4,000 habitants en plein désert, et je vous dit..... il n'y a vraiment rien.
La dame me dit qu'il, y a un bus pour El Calafate mais ce soir à 19:00hre. dans 35 minutes.
C'est la course contre la montre, je retourne en courant vers notre chambre, avise Manon du problème. 
Elle est d'accord, pas question de passer le jour de l'an ici.
On remballe tout et go vers le terminal.
Avec les sacs à dos, nous ne sommes pas assez vite.
Il y a une auto qui viens de s'immobiliser pour débarquer un passager, j'offre 100 pesos au chauffeur pour nous conduire au terminal.
En temps de le dire nous voilà arrivés.
Maintenant il reste à savoir s'il y a de la place?
Oui, il reste de la place, mais seigneur c'est pas donné! 1,300 pesos les billets soit 2,600 pesos pour 2 banquettes lits ($276.)
Sa valait bien la peine de se dépêcher, le bus est arrivé en retard et nous sommes reparti pour 20:00hre
Et bien pour une journée parfaite, on repasseras.



Coyhaique , Patagonie, Chili

Jour 97

29 décembre 2015
Bon ce matin on part visiter la ville.
Coyhaique est une ville de 50,000 habitants, mais franchement, on ne dirait pas.
Des gens nous ont dit qu'il n'y a rien à voir ici.
Après être passé par Chaiten la ville fantôme, c'est certain qu'il y a quelque chose à voir ici, il s'agit juste de fouiller un peu.
En parlant de fouiller, nous avons trouvé un magasin de sacs à dos, il y en a de toutes les sortes, toutes les couleur, à très bas prix.
C'est décidé, depuis quelque temps je pense sérieusement à changer mon sac à dos.
Je n'ai plus de place pour quoi que se sois.
Il est rendu tellement gros qu'il n'entre plus dans les espaces a l'intérieur des bus et des avions, alors tant qu'à faire, je vais m'en acheter un plus gros.
Après en avoir vue plusieurs, et les avoir examinés sous toutes les coutures, notre choix s'est arrêté sur un sac de 80 kg. marque sans nom (y doit avoir été fait à Taïwan) il nous a coûté 29,900 ($59.80).
Bon, les achats terminés, nous repartons pour notre balade.
Il fait beau, c'est nuageux avec percés de soleil, on est bien pour marcher.
Et pour marcher, on en a marché un coup.
La ville a un beau parc dans son centre, encore une plaza de armes.
Tout le tour du parc, il y a 10 rues dont leur point de départ est le parc, se qui porte à confusion pour des nouveaux venus comme nous.
Tout autour de la ville ce sont de grosses montagnes, d'immenses murs de roche.
Nous marchons jusqu'à un mirador duquel on a une une magnifique vue sur le Rio Simpson qui coule entre les montagnes et la Carratera Austral.

On en profite pour se faire un pique-nique sur le mirador.
Nous retournons au centre ville, fatigués et satisfait de notre marche.
On doit avoir fait un bon 4 kilomètres, ça c'est en comptant le détour qu'on a fait parce qu'on avait pris la mauvaise direction.
Non mais! on mérite bien un bon café!
Pour le reste de l'après-midi, on vas prendre ça relax, je vais en profiter pour mettre des photos sur Facebook et compléter mes écrits.
En conclusion, Coyhaique c'est pas si mal comme ville, il y a un beau parc, une belle rue piétonnière, c'est propre et sécuritaire, on a aimés.
Retour à la chambre pour souper, nous sommes les seuls à utiliser la cuisine et se faire des repas chaud.
Je vous aient tu dit que j'aimais le boudin?
Ça fait deux jours que j'en mange, il est délicieux.
Bon! Je pense que Manon s'ennuie, elle est entrain de faire un gros ménage dans la cuisine, elle a même lavé le frigidaire.
On vas se coucher tôt ce soir, demain on doit se lever à 05:45hre.

mardi 29 décembre 2015

Coyhaique, Patagonie, Chili

Jour 96

28 décembre 2015
Très bien dormis, c'était silencieux et faut dire que nous étions très fatigué.
Bon, on a du pain sur la planche ce matin.
Il nous faut organiser notre prochain déplacement, ne sachant pas exactement ou on se dirige.
Mais une chose est certain, on ne feras pas la Carratera Austral jusqu'au bout (près de 1,000km.) vue qu'au bout c'est un cul de sac et qu'on devras revenir sur notre route pour traverser en Argentine, et vue que la route est majoritairement en gravel.
Hier on a fait près de 400 km dans la gravel et on en a eu assez.
On doit trouver un centre d'information qui pourras nous renseigner.
La jeune demoiselle nous renseigne sur l'endroit où traverser en Argentine.
Il y a 4 possibilités, 2 les douanes sont fermés, un autre il n'y a pas de transport du côté Argentin, il ne nous reste que la dernière, Chili Chico, où nous devons prendre un bus qui vas nous conduire à un ferry qui lui nous conduira à Chili Chico et de la on peut traverser la frontière. 
Mais pour savoir quand il y a un bus et un ferry? c'est là que le fun commence.
Bin à partir d'ici, je vais vous "résumez" nos démarches de l'avant-midi, sinon, je vais encore m'emporter.
La jeune fille nous envoie au terminal de bus, qui est, comme de raison, à l'autre bout de la ville
Au terminal de bus eux ne vont pas à Chili Chico.
On nous envoie sur un coin de rue où il y a un bus qui part tous les jours pour Chili Chico.
Arrivé au coin de la rue, le bus est la, mais pas de chauffeur et aucune information.
Des gens qui attendent sur place, nous disent que le bus ne part jamais vraiment à la même heure???
Bon, allons vérifier alors les heures du ferry.
A l'agence de traversier qui se trouve au centre ville, on nous dit que ce n'est pas eux qui possède ce traversier, d'aller s'informer au centre d'information qu'ils ont les tous les heures???
Retour à la case départ.
J'y retourne seul, Manon étant fatigué de se promener d'un bord à l'autre.
Cette fois-ci, c'est un jeune homme qui me sert.
En lui disant je veux me rendre en Argentine en passant par Chili Chico.
Pas de problème monsieur, rendez-vous à l'agence de bus Acuña, qui est tout près d'ici, ce sont les seuls qui vont vous transportez à Puerto Ibáñez à temps pour prendre le ferry qui vous conduiras à Chili Chico. 
Mais il y a des bus que les jours de traversier et le prochain est mercredi.
Voilà......C'est pourtant si facile......quand on est servi par un homme.......
A l'agence de bus nous obtenons tous les informations désiré.
Le bus nous conduit au ferry.
Le ferry nous conduit à Chili Chico.
Un autre bus nous conduit à la frontière et voilà, c'est facile comme ça!
Vous voyez pourquoi, plus on descend vers le sud, plus il faut prévoir notre trajet d'avance.
Ce qui fait que mercredi, le bus nous ramasse devant notre hébergement à 06:30 hre. pour nous conduire à Puerto Ibáñez.
Le ferry quitte Puerto Ibáñez à 10:00 hre. pour nous débarquer à Chili Chico pour 12:00hre.
En traversant du côté Argentin, nous devrions y faire plus de 600 km. pour nous rendre à El Carafat, une de nos destinations incontournables.
C'est à cette endroit que nous pourrons y voir l'un des plus imposant glaciers existant.
Par la suite nous devrions revenir au Chili pour continuer notre route vers le sud.
Ce détour en Argentine nous permettras de vérifier la facilité et la qualité des transports par bus.
La facilité où les difficulté à se trouver à loger.
L'exubérance des coûts dont tout le monde parle.
Le problème du retrait d'argents dans les guichets.
Le moyen d'échanger de l'argent au "blue market".
Et surtout....surtout.....la qualité de leur steak, qui est selon tout le monde "délicieux".
Bon, si je prévoie manger un steak, faut que je règle mon problème de dentier.
Je m'informe où il y a un dentiste.
On m'indique une clinique médicale où il y a des dentistes.
Sur place je me rend au 3e étage où se trouve les dentistes.
A la réception on me fait part que c'est seulement les urgences.
Comme de raison, j'utilise mon arme secrète......"mon charme".
Elle me dit qu'elle vas voir auprès du dentiste.
Elle reviens en disant que le dentiste vas me voir immédiatement.
C'est fou se qu'on bel homme avec de beaux yeux bleus peut obtenir........
<< C'est pas plutôt parce que t'es touriste, et que ça paye bien? >>
<< C'est n'importe quoi......t'es jalouse..... >>
Bon j'explique mon problème au dentiste.
Il examine mon dentier et me demande avec quoi j'ai collé là dents?
Avec du Crazy Glue.....évidemment.
Pourquoi il hausse les sourcils?
Bon, il se met au travail, il enlève la dents problématique.
Il fait des trous dans la cavité du dentier et dans la dents. 
Il prépare un petit mélange de colle qu'il insère dans les petits trous, remet la dent en place et fait un petit ménage de finissions et polissage.
Après 20 minutes le tour est joué.
Le tout ma couté 30,000 pesos ($58.59).
C'était parti pour me coûter plus cher en Crazy Glue.
Il a fait une belle job, mais en Bolivie pour réparer 2 dents, ça m'a coûté $10.00, il a pris une heure et j'avoue que le résultat est mieux que celui du Chili.
Je crois qu'il faudra que je pense sérieusement à changer mon dentier!
Maintenant il ne me reste plus qu'à le tester.
La fin de journée approche, on s'est promené en ville, mais on ne l'a pas vraiment visité.
De toute façon on a encore demain, vue qu'on ne part que mercredi. 








lundi 28 décembre 2015

La Carratera Austral, direction Coyhaique, Chili

Jour 95

27 décembre 2015
Nous quittons Chaiten direction Coyhaique en empruntant la Carratera Austral.
Cette route mystique, la route 7, est l'équivalent de la route 66 aux Etats-Unis.
C'est une route panoramique de 1,240 km. traversant la Patagonie.
Cette route est le défi de cyclistes voulant se dépasser.
(Bin moé, j'aime autant les dépasser.......en bus!)
Pas chanceux, il pleut, comme si on s'attendait à autre chose!
Depuis notre arrivé en Patagonie, il y a seulement eu une journée qui n'a pas plu, et c'est la journée de Noël.
Comme je disais nous partons sous la pluie.
Fini les gros bus confortable, nous avons droit à un bus de 25 places.
Il y a de belles montagnes, mais dissimulés sous les nuages.
Une quarantaine de kilomètres à l'extérieur de la ville.....fini la route pavé nous en avons pour près de 100 kilomètres sur une route de gravel, sinueuse et en construction.
Y a des bouts ou on roule pas vite, et où les passages sont étroits, par chance nous faisons un bon bout en longeant le laguo (lac) Yelcho, nous permettant de l'admirer.
Mais ne compté pas trop voir de belles photos, les vitres dégoulines de pluie et sont embuées.
Enfin arrivé à Villa Santa Lucia, ici on change de bus, mais c'est du pareil.
Même que c'est pire dans mon cas. 
J'ai le dernier siège à droite à l'arrière et je me croirais sur un vol d'air Transat,tellement il n'y a pas d'espace pour mes jambes.
Et dire que nous en avons pour encore 4 heures de route.
À partir d'ici, la route n'est plus en construction, mais elle est toujours aussi sinueuse et en gravel.
On se trouve à circuler pendant plusieurs kilomètre sous les arbres dans une forêt dense et humide, on se croirait en Amazonie.

Et merde! J'ai encore perdu ma dent sur mon dentier.
En fait je ne l'ai pas perdu je l'ai entreposé dans ma poche de pantalon. 
Là c'est certain, il faut que je règle ce problème.
C'est rendu que je perd ma dent, juste à manger une sandwich au beurre de peanuts.
Mais pour l'instant, opération "CRAZY GLUE".
Non! c'est pas vrai que je vais me balader avec une dent en moins, j'ai quand même mon orgueil, surtout que c'est une des palettes avant, ça fait dur quand je souri, pis en plus ça me fait zozoter.
Je suis un gars préventif, j'ai toujours un tube de crazy glue avec moi.
Mes voisins de gauche dorment, personne n'a remarqué que j'ai enlevé mon dentier.
Il faut juste faire sûre de ne pas échapper ma dents au sol! Se serait la gale. 
Voyez vous ça? Être obliger de fouiller à quatre pattes sous les bancs.
Mais non! Vous n'aurez pas la chance de vous moquez de moi!
J'ai très bien réussi.....pour l'instant.
Bon notre route se poursuit (et la pluie aussi).
Passé Puyuhuapi le paysage est différent, nous longeons le rio Queulat jusqu'à l'intersection du rio Cisnes. 


C'est incroyable les cours d'eau qu'il y a.
Rivières, lacs, ruisseaux, et cascades dévalants les montagnes, fait contraste avec le nord du Chili ou ce n'est que sécheresse et désert.
La Carratere Austral jalonne entres les montagnes dans une vallée verdoyante.
Avec la pluie qui tombe ici, c'est certain que tout est vert!
Malheureusement, les nuages sont bas et nous ne pouvons voir le sommet des montagnes, si haut que certaines d'entre elles sont recouvertes de neige. 
Mais, seigneur que ça doit être beau par temps ensoleillé.
Enfin nous approchons de Coyhaique, il est temps, le bus arrête sur le bord d'une rue dans la ville.
C'est ici que tout le monde descend.
Nous débarquons du bus à 21:30hre. nous pouvons profiter de longue journée de clarté, ce n'est que vers 22:00hre. que la noirceur s'accroche à la nuit (sais-tu bien dit ça).
Nous partons à la recherche d'une chambre.
Le hic, c'est de partir dans la bonne direction pour localiser les hébergements.   
Vous savez, nous, on part toujours dans la mauvaise direction.
Regardons où les autres passagers du bus se dirigent et suivons-les.
Pas facile, ça part dans toutes les directions.
On choisi 2 jeunes avec sacs à dos, et on s'accroche à leur baskets.
Bonne décisions, après 20 minutes de marchés, ils nous conduisent sur une rue où il y a des "hospedaje". 
En passant devant l'enseigne "Hospedaje Coyhaique" nous on décide d'aller nous informer, les jeunes eux ont continués.
Nous avons une chambre avec salle de bain privé, wi-fi, et accès à la cuisine pour 
25,000 pesos ($49.11) difficile d'avoir mieux.
A 20:00hre. nous avons trouvé notre nid.
Après 09:30 hre. de route, on ne pense qu'à une chose profiter d'une bonne nuit.