samedi 21 novembre 2015

Direction Potosi, Bolivie

Jour 60

20 novembre 2015
Deux mois de fait et tout vas bien, pas d'imprévu.....non je devrais plutôt dire qu'il y a souvent des imprévus, mais rien de majeur qui ne peu se régler.
Bon, ce matin on remballe encore une fois nos sacs à dos.
Comme dit la chanson "on the road a gain". 
On a un surplus de vêtements chaud qu'on a acheté en cours de route, ce qui nous a obligé à acheté un autre sac à dos, au couleur de là Bolivie.
Si on remballe le tout c'est que nous avons décidé de nous diriger vers Potosi.
Notre objectif est de nous rendre à Uyuni dans le sud de la Bolivie, mais c'est 10 heures de route, nous allons arrêter à Potosi qui est à 3 heures et plus tard continuer vers Uyuni.
Potosi est une ville minière qui a ces origines du temps des conquistadors. Il y a eu des millions d'esclaves qui ont travaillés et sont morts dans ces mines d'argent.
Maintenant qu'il n'y a plus d'argent dans les mines, c'est de l'étain qui en est extrait.
Potosi avec ces 4,070 m. d'altitude est également une des villes les plus hautes du monde.
C'est une ville de près de 200,000 Habitants.
Dans les forums de voyages, il n'y a pas beaucoup de commentaire positif sur cette ville, les gens semblent dire qu'il n'y a pas grand chose à y voir.
On verras bien par nous même.
Nous quittons notre hôtel en disant adieux au deux vieux monsieur qui y travaillent, se sont deux frères très sympathiques et gentils qui nous ont donné de bon renseignement.
On saute dans un taxi et direction le terminal de bus.
Nous achetons nos billets et 15 minutes plus tard on est parti.
Cette fois il est partie à l'heure 10:00 hre. et le bus n'est pas plein.
45 minutes plus tard, nous sortons enfin de la ville.
Ayant l'intention de prendre de belles photos, je me suis installé complètement à l'arrière du bus, oû il y a cinq bancs pour moi seul.
De cette façon je peu me glisser d'une fenêtre à l'autre sans rien manquer.
Mais c'est maintenant que les courbes commences.
Quand il y à des courbes, ça veut dire qu'il y a des montagnes, pour l'instant elles sont présentes, sans être impressionnantes.
Mais une courbe n'attend pas l'autre et notre "rafiot" (ça c'est notre bus) a de la vague, disons que les amortisseurs en ont plus pour longtemps.
J'ai le pied marin, mais je prend pas de chance.
J'ouvre les fenêtres assez grandes pour pouvoir (au besoin) me glisser la tête à l'extérieur.
On sait jamais!
Plus on avance et plus le paysage deviens intéressant.  
Les montagnes qui se profilaient au loin s'approche de nous.
Elles deviennent de plus en plus majestueuse, c'est ce genre de paysage que nous adorons.
Moi, à l'arrière je suis comme un enfant excité qui ne veut rien manquer, je me glisse de gauche à droite au bon gré du paysage.
A un certain moment donné, on se met à grimper, et on arrête pas de grimper, le "rafiot" doit naviguer à tout au plus 15 km/h. 

Le paysage est sublime avec des montagnes à perte de vue.
On en a pour 45 minutes de monté le paysage est sublime.
Arrivé sur le dessus des montagnes, nous arrivons sur de grandes terres agricoles.
C'est surprenant, nous sommes sur les hauteurs, il y a des gens qui y habitent, les terres sont cultivés nous y voyons souvent des bergers avec leurs moutons.

Nous demeurons sur les hauteurs, sans y redescendre, pourtant au loin, il y a encore d'autre sommets.
On a le sentiment d'être aux pieds des montagnes, alors qu'on se trouve à 4,000 m d'altitude, wow!
Je vais prendre mon ritalin, ça vas me calmer.
Lorsque nous nous approchons de Potosi, les paysages deviennent plus aride, les arbres se font rare, se sont des montagnes dénudés sans vie qui d'offre à Nous.
Arrivé à la ville, c'est la désolation, les maisons ressemblent à des boites sans vies.
Tous de la même çouleur......aux couleurs de la montagne.

Et avec ce soleil de plomb, on se croirait aux frontières d'un désert.  
Pas le moindre petit bout de pelouse, pas le moindre arbre à l'horizon, c'est la désolation vous dis-je.......et ce soleil....
Arrivé au terminal, il nous faut maintenant trouver le centre ville, oû plutôt le centre historique.
J'ai localisé sur l'Internet un auberge de jeunesse qui devrait nous convenir.
Un taxi nous demande 15 bo. ($2.89) pour nous y conduire, je lui en offre 10 bo. ($1.92) voyant que nous sommes pour partir, il accepte notre offre.
Je veux pas être radin, mais il ne faut jamais accepter le premier tarif, ils le savent, nous arrivons fatigué et vulnérable.
Lorsque nous pénétrons dans le quartier historique, nous avons un tout autre image de la ville. Comme dit Manon on se croirait arrivé dans le vieux Québec.
A l'auberge que j'avais localisé, il n'y a pas de chambre privé avec bain.
Moi j'étais prêt à prendre une chambre avec salle de bain partagé, mais Manon m'a suggéré (à contre cœur) d'aller voir l'autre hotel, de l'autre côté de la rue.
L'Hostal Compañia de Jesus, pour 10 bo. moins cher, nous avons une grande chambre, 2 lits, salle de bain privé, wi-fi et déjeuner inclus pour 120 bo. ($23.09)
Sacré Manon! Qu'est-ce que je ferais sans elle?
Bon, on déballe notre "stock" petite pause, et on repart pour un petit tour du quartier.
Il fait tellement chaud, nous sommes légèrement habillé.
Mais c'est quoi la "joke"?
Tout le monde est habillé en grand pantalon, avec chandail grand manche et certain on leur manteau.
On se sens regardé avec nos pantalons courts, t-shirt, et sandales.
J'ai bien hâte à ce soir, il paraît que ça vas être frais!
Sur la plaza "10 de noviembre" il y a foule ça semble bien être le cœur de la ville.
Les rues sont plaisantes à voir et à ce balader, c'est vrai que ça peu ressembler au vieux Québec.
Surgissant entre les bâtisses, nous pouvons entrevoir au loin la montagne "Cerro Rico" (qui veut dire montagne riche) qui est devenu le symbole de la ville.
C'est une montagne, dénudé sans vraiment d'attrait, mais seigneur qu'elle est impressionnant, elle domine toute la ville elle ressemble a une immense pyramide, on peut la voir de tous les coins de la ville.
Le soir venu, c'est vrai que c'est un peu plus frais, mais on a connu des soirées bien plus fraîche.
Faut dire qu'on approche du mois de décembre, la preuve on a assister au défilé du père Noël.
C'était assez amusant, fanfares, costumes, il y avait la participation de beaucoup de jeunes, les rues débordaient de monde, grands et petits.
Le père Noël, lançait des bonbons dans la foule, comme si les jeunes ne mangeaient jamais de bonbons!
C'est incroyable le sucre que dévore les jeunes.
Ils ont toujours des bonbons, de la crème glacée ou des jus en mains.
Ça doit être pour ça qu'il y a tellement de dentiste!
 
On vas être bien pour dormir.

vendredi 20 novembre 2015

Sucre, Bolivie

Jour 59

19 novembre 2015
Beau soleil ce matin, aucun nuages à l'horizon.
Il semblerait que Sucre et les environs, est la région la plus tempéré de la Bolivie, c'est pas moi qui le dit, ce sont les gens d'ici.
Il fait chaud dans le jour et les nuit sont un peu fraîche.
Depuis notre départ, c'est ici que nous avons eu là meilleur température, aujourd'hui il a fait 30 celcius, pas surprenant qu'on soit encore ici.
Bon c'est pas tout, mais aujourd'hui je suis déterminé à m'entraîner, j'ai trouvé un gym pas tellement loin.
Ça fait près d'un mois que je me suis entraîné, j'ai encore maigri, je ne sais pas de combien, pas de farce j'ai sauté 2 trous à ma ceinture, si ça continue c'est des bretelles que je vais avoir besoin pour tenir mes pantalons.
C'est pas le plus beau gym que j'ai vue, c'est de la vieille.....non de la très vieille équipement, mais qui me satisfait amplement.
Pour un coût d'entré de 10 b. ($1.92), j'ai pas à me plaindre.
C'est étrange! Mais les appareils ne sont pas construit pour un gars de ma taille, à croire qu'ils ont été fait sur mesure pour eux. 
Soit je me cogne la tête, soit je dois fléchir les jambes, et évidemment je suis le plus grand dans le gym......et je sais, je suis également le plus vieux.....
J'ai passé 2 heures à m'entraîner, ça fait dont du bien.
Comme de raison il m'a fallut une pause pour récupérer avant de repartir dîner et chercher mes lunettes.
Mes fameuses lunettes que j'ai fait faire.
Et bien tel que prévu, elles étaient prête.
C'est une renaissance, je voie encore mieux que mes vieilles, faut dire que mes anciennes étaient pas mal grafigné. 
Elles me font à merveille, elles me rajeunie.
<< Là! faudrait pas charrier! Elles te font bien, mais...de là à te rajeunir........ >>
.......Bon, merci du compliment......ça fait chaud à entendre.
En parlant de chaud, il paraît qu'à Potosi oû on vas demain, il ne fait pas chaud.
Nous devons prévoir des manteaux d'hiver.
Nous avons rencontré au hasard de notre balade en ville, un anglais (un vrai, un british) accompagné d'une pure Québécoise. 
Ce sont des familiers de la ville, ils nous ont conduit dans les rues ou les gens de la place achètent des vêtements usager de marques connus. 
Nous nous sommes retrouvé seul parmi les locaux, y a pas de touriste qui viennent ici, on se sent un peu seul!
Et on a pas trouvé de manteaux d'hiver de notre taille, pour Manon les manteaux sont trop petit et pour moi les manteaux étaient trop Grand du XL et XXL???
Qu'est-ce que ces grandeurs là font ici???
Il y a un bolivien sur 10,000 qui peut porter du XXL??
Ce qu'on a su, c'est que ces vêtements proviennent des USA, des restant quoi.
Bon bien! Nous sommes retourné bredouille vers notre quartier.
On a rien trouvé, mais on a fait une "mozus"  de bonne marche.
Pour souper alors que Manon à manger une salade (madame surveille ça ligne) j'ai manger une tabarouette de bonne pizza aux anchois. 
Vous allez dire que c'est pas très bolivien, mais moi j'écoute mon nouveaux coach en nutrition qui me dit de manger un peu plus, pis elle m'a dit que la pizza c'est bon pour moi.....c'est elle qui l'a dit!
En soirée nous avons eu droit à un concert dans le parc central.
Un orchestre de jeunes jouants de la flûtes de pan, guitares et violons, interprétant des airs de leur pays.
C'est très beau, vibrant et vraiment différent de notre musique, évidemment bien adapté aux moments.
Je sais pas si comme nous, lors d'un voyage dans le sud, vous avez déjà fait l'expérience d'acheter un "cd" de musique local.
Assis sur la plage à boire un bon verre de rhum, maudit que cette musique est belle.
On achète le "cd" qu'ils vendent en se disant, qu'on vas recréer ces délicieux moments de retour à la maison.
Mais.....de retour à la maison, cette musique accompagné d'une bonne bière, n'a pas vraiment le même effet, l'ambiance n'est plus la même, le momentum n'est plus.
On la trouve même agaçante a l'oreille, nous rappelant qu'on a eu de bon moment mais, qu'ils sont terminés.
Et voila que le "cd" qui vous a tant fait vibrer lors de vos vacances, se retrouve........dans une vente de garage.
Ça fait que.....j'ai pas acheté de "cd".
Tiens j'avais promis de vous trouvez un beau spécimen de chien itinérant.
N'a-t-il pas l'air sympathique?

Mais mettez des gants pour le flatter.





mercredi 18 novembre 2015

Sucre, Bolivie

Jour 58

Ce matin nous partons un peu plus tôt pour une bonne marche.
Nous voulons avoir une bonne aperçu sur la ville en nous rendant sur les hauteurs.
Nous en avons pour une heure de marche dans des rues qui montent.
C'est parfait, on s'éloigne de la cohue et du trafic.
En parlant de trafic, ça fait deux matin que nous avons des "zèbres" qui font la circulation aux intersections où il y a des feux de circulation.

Je dit qu'ils font la circulation, mais je crois qu'ils s'amusent beaucoup plus que faire la circulation.
Au début je croyais que c'était dès brigadiers scolaire, mais non!
Ils sont là pour sensibiliser les automobilistes à respecter les feux de circulation.
Pas une mauvaise idée, parce que je crois qu'il y en a un gang qui sont daltonien.
Nous nous retrouvons dans un secteur résidentiel, mais faut pas se faire des idées, les "casas" ne sont pas des châteaux, loin de ça.


On pourrait dire qu'ici c'est la classe moyen.
Les gens les plus pauvres eux, habitent aux limites de la ville, dans les montagnes.
Lorsque nous arrivons au bout d'une rue, nous avons la surprise de déboucher sur la plaza Pedro Anzures.


C'est pas une grande plaza, mais c'est très jolie, nous sommes arrivé au mirador "Recoleta", d'ici nous avons une belle vue sur la ville et les montagnes.
Aux abords de la plaza il y a une église, dont malheureusement je ne me rappelle plus du nom et une école franciscain, ou je devrais plutôt dire école fondé par les pères Franciscains.
Après deux bonnes heures à vagabonder sur la plaza et dans ces rues environnants et ce sous un chaud soleil, nous retournons vers la cohue de la plaza "25 de Mayo".
Drôle de nom pour une plaza! Mais comme je vous l'ai déjà fait remarqué, c'est fréquent d'avoir des rues ou des parc portant comme nom, des dates importante pour le pays.
Ici cette date fait référence au 25 mai 1809 journée de l'indépendance de la Bolivie et c'est également le 25 mai 1825 la création de la République de la Bolivie.
Pour dîner nous retournons au "mercado" qui est juste devant notre hôtel.
C'est ici que nous pouvons déguster la cuisine Bolivienne et comme de raison c'est moins cher.
Manon désire manger de la truite et moi je raffole de leur grosse saucisse.
Je vais essayé de vous décrire les lieux.
Premièrement dans le mercado il y a des sections définis.
Les légumes dans une section, les fruits dans une autre, les pâtes, épices, bouffes en boites ou cans ensemble, les articles variés plus loin, la section Resto sur un autre étages et ainsi de suite.
Mais quand je dit Resto, je devrais plutôt dire des gargotes.
Tous les gargotes se trouvent dans une grande salle sans murs.
Ils sont tous similaire, il y en a 20, 10 de chaque côté, bien enlignés et collé l'un sur l'autre avec un espace corridor entre les deux groupe de 10 pour permettre aux gens de circuler.
Une gargote est composé d'une espace cuisine d'environs 6 pieds x 8 pieds oû y travail une femme, jamais un homme.
Devant la cuisine, qui soit dit en passant est visible de tous, on y retrouve la partie salle à manger, qui comprend une grande table rectangulaire avec des grands bancs de chaque côté, pouvant contenir 16 personnes et plus (en les tassant).
La partie salle à manger est sous la responsabilité d'une dame qui a la tâche de serveuse, placier et racoleuse. 
Quand vous arrivez à l'étage et que vous avancez dans le corridor c'est l'hallali.
Les racoleuses de chaque gargote s'installe au bout de sa table et vous crie se qu'elles ont à vous offrir en vous invitant à vous assoir.
On a pas à choisir par rapport au menu, ils sont tous identiques.
D'ailleurs tout est identique, les gargotes, les tables, les menus, même les dames sont tous habillés pareils!
Il ne nous reste tout simplement à trouver un endroit où s'assoir.
Mais là ne s'assoie pas oû veut. 
Les places disponibles se retrouvent à l'avant près du corridor.
Quand quelqu'un termine et s'en vas, tout le monde se glisse pour fermer le trou de façon à toujours laisser les places disponibles vers l'avant, bien compris!
Tous ces explications pour vous dire que nous avons très bien manger.
Manon à manger une truite avec riz, salade et patates.
Moi une très grosse saucisse sur pain toasts avec salade. 
Et tout ça pour 34 bolivianos ($6.56).
Ha oui! Comme dessert on s'est payé une immense salade de fruits avec yogourt pour 10 bol. ($1.93), mais a fallut se déplacer dans la section réserver aux jus et salade de fruits.
Pour cette après-midi c'est chacun pour soi. 
Manon de son côté à faire le tour des magasins et moi je vais localiser un gym pour demain et m'installer à l'ombre dans le parc du "25 de Mayo" et rédiger ma journée.
On aime ça de temps à autre, partir chacun de son bord pour quelques heures, se retrouver seul dans ça bulle.
On s'est retrouvé pour souper et balade à la fraîcheur de la soirée.
Depuis notre début de voyage, c'est ici que nous avons la plus belle température.
Le jour il fait chaud, avec un beau soleil et le soir venu, une petite fraîche avec une légère brise.
Mais seigneur qu'il y a du monde dehors le soir.





mardi 17 novembre 2015

Sucre, Bolivie

Jour 57

17 novembre 2015
Comme je vous ai écrit hier, en réalité je l'ai écrit aujourd'hui, en prenant mon café, c'est aujourd'hui que je magasine pour des lunettes, mais c'est demain que vous allez  recevoir ce texte!!! 
J'aime quand les choses sont clair.
Bon nous avons fait sept optométristes, pour conclure et revenir au premier qui nous à donner de très bon service.
J'en ai essayé des lunettes, de tous les styles.
En conclusion pour avoir des vitres progressif, anti-reflet, il m'en coute 700 bolivianos ($134.89) et la monture m'en coute 200 bolivianos ($38.54) pour un total de 900 bolivianos ($173.42).
C'est certain que ce n'est pas les lunettes du Népal qui m'en avait coûté que $28.00, mais c'est déjà moins cher qu'au Québec. 
Voila environs un an, Manon a payé $500. des lunettes et c'était parmis les moins cher.
Je devrais les recevoir dans 24 heures.
Bon encore une économie de fait.
Mais...on économise d'un côté et on dépense de l'autre.
Manon c'est fait refaire ça teinture (madame déteste le gris......sur elle).
<< Pis toi! Tu dit pas que tu t'es fait couper les cheveux? >>
<< Je peu bien le dire....ça m'a coûté 25 bolivianos ($4.82). Pis tu as acheté un chandail en alpagas >>
<< Oui! Ça c'est pour remplacer le chandail que tu m'as perdu >>
<< Pis c'est qui qui a perdu ces lunettes de soleil aujourd'hui? >>
<< ........ >>
Un silence qui en dit long.
Revenons à Sucre. Comme je l'ai déjà dit, Sucre (faut prononcé Sucré) est une ville qui attire des milliers de touriste chaque année à cause de ces édifices historiques datant du XVllle et XlXe siècles tout de blanc peinturés.


C'est pour ça que Sucre a le surnom de "ville blanche".
La ville a été fondé en 1538 et portait à ce moment le nom de "Charcas" en référence au peuple Charkas qui habitait la région.
Sucre est également une ville universitaire importante.
Tous les jours nous découvrons de nouvelles rues et de nouveaux édifices.


Malheureusement c'est ici que nous trouvons le plus de mendiants.
C'est très fréquent d'être accosté par des personnes âgés, des infirmes et même de jeunes enfants qui réclament de l'argent.
Ils sont tolérés, même jusque dans les commerces, mais rarement je vois quelqu'un leur donner de l'argent.
Ils ont chacun leur site, un endroit bien passant surtout par le touriste.
Jour après jour, ils sont présent au même endroit, l'un tendant la main, l'autre le chapeau.
C'est assez difficile de les ignorer, mais quoi faire?
On donne à l'un mais pas à l'autre?
Demain et après demain, il seras encore là et vous quémandera encore.
Il y a les jeunes enfants qui eux sont envoyés par leur mère, ils apprennent le métier très tôt. 
Que faisons nous?
On n'a d'autre choix que de jouer les ingrats et........les ignorées.
Et ça c'est pas facile.......





Sucre, Bolivia

Jour 56

16 novembre 2015
Aujourd'hui c'est une journée importante.
Pour ceux qui ne le savent pas, je m'étais dit qu'à Sucre en Bolivie, j'étais pour me faire faire un dentier.
Quoi? Vous ne le saviez pas! Et oui, j'ai un dentier de puis l'âge de 16 ans.
Sans vous raconter toute ma jeunesse, disons que j'ai un dentier suite à une erreur médicale du dentiste.
Bon je disais que je voulais me faire faire un dentier.
Pourquoi ici? 
Tout simplement parce que c'est à Sucre que l'on retrouve les écoles de dentistes, qu'une connaissance ayant vécu ici, me la recommandé et.......parce que c'est la Bolivie ou ça coute le moins cher (évidemment).
Je m'étais informé auprès de gens de la place et j'ai obtenu deux adresses et chanceux c'est tout près.
Bon au premier bureau, je rencontre un dentiste immédiatement.
Quand il voit que tu es un touriste, ça traine pas.
Je peu vous dire que c'est très moderne, avec équipement de fine pointe.
Bon j'explique mon cas, à savoir que ça doit faire 15 fois que je colle deux dents qui ne font que tomber de mon dentier.
Mais la dernière fois, j'ai mis une bonne couche de "crazy glue" ça fait plusieurs mois et ça pas tombé.
Je lui fait part que je voudrais en faire faire un autre, combien ça coûterais.
Le dentiste consulte un autre dentiste plus agé pour savoir combien de temps ça prendrait et le coût.
Je dois vous dire en comparaison qu'au Québec ça me coûterais $1,250. parce que j'ai vérifié avant de partir.
Après consultation entre eux il m'annonce que ça men coûterais 3,000 bolivianos
($579.00) et que ça serait de là première qualité et que ça prendrais 4 jours pour le faire et compter au moins 2 autres jours pour les ajustements.
Mais ils m'offrent également de le réparer, et ça prendrait qu'un jour.
Je demande quelque minutes de réflexion le temps d'en discuter avec Manon.
Je dois avouer que moi j'aurais été prêt à le faire faire, c'est à moitié prix du Québec.
Mais Madame trouve que c'est cher, et me convainc (un peu malgré moi) d'aller voir l'autre adresse pour avoir un autre prix.
Nous voila reparti pour le second dentiste.
Arrivé chez le dentiste je lui explique mon cas.
Bla bla bla...."crazy glue "....bla bla bla......
Ce dernier est un jeune dentiste très sympathique.
Je lui demande se qui en pense, devrais-je me faire faire un autre dentier, ou réparer celui-ci.
Son conseil est le suivant, pourquoi changer de dentier si je suis bien avec celui-ci.
De plus je suis en voyage, je devrais m'habituer avec le nouveaux et il risque d'avoir des ajustements à faire se qui n'est pas évident en voyage.
Par contre il me dit qu'il peut très bien réparer celui que j'ai et ça tout de suite.
Je suis retourné rejoindre Manon dans la salle d'attente, et une heure plus tard, mon dentier m'est revenu, comme un neuf.
Il a fait un très beau travail rien n'est apparent, et deviner combien ça m'a coûté?
50 bolivianos ($9.56).
Nous sommes parti à $579. Pour un dentier neuf et avons terminé à $9.56 pour un dentier comme neuf.
...........Là, je fais mon "mea-culpa" 
<< MANON M'A FAIT ÉCONOMISER $570. >>
Je l'ai écrit en gros, elle m'a bien mentionner de ne pas oublier d'écrire que c'est grâce à elle que j'ai économisé.
"Vous voyez maintenant pourquoi ELLE me complète bien"
Là, j'ai pas fini d'en entendre parler.
<< Pis s'il te plaît....es-tu obligé d'avoir ce sourire fendu jusqu'aux oreilles toute la journée?.......J'ai compris >>
( Pour la photo je lui ai demandé d'enlever son sourire narquois )
A mon dernier texte j'avais écrit:
"Y a pas un traffic fou, nous sommes loin des grandes artères, c'est quand même assez propre, il y a de beaux édifices historiques et........pas beaucoup de chiens??"
Vous devriez voir ça ce matin "c'est la cohue".
Devant notre hotel, c'est le mercado (marchés publique) c'est le quadrilatère le plus achalandée de tout le quartier historique, y a un traffic fou.
Les trottoirs sont noirs de monde, travailleurs, étudiants, etc.
Mais oû était tout ce monde hier?
Un chance que de notre chambre nous n'entendons plus aucun bruit.......sauf Coco le perroquet.
Il est tout près de notre chambre, chez le voisin et avec deux chiens,
Lui y passe sont temps à siffler, (je pense bien que c'est lui, c'est certainement pas les chiens) c'est comique au début, mais ça deviens agaçant à la longue.
Pis à part ça, c'est un hypocrite!
Quand j'ouvre la porte de la chambre, il me fixe et ne siffle plus aussi longtemps qu'il me regarde.
Du moment que je referme la porte, il se remet siffler.
<< As-tu juste ça à écrire, parler de tes dents et du perroquet? >>
<< Y a rien là! Demain je vais parler de mes lunettes, je vais faire le tour des optométristes pour me faire faire des lunettes >>
<< C'est pas une chronique voyage que tu fais! c'est plutôt une chronique santé. >>
<< Tu veux dire une chronique économique, quand on voyage comme nous, tous les moyens son bon pour sauver de l'argent, et pourquoi pas en faire profiter les gens par nos expériences >>
<< Oui, mais tu as passé un an à recoller tes dents après ton dentiers, pis depuis que t'as brisé tes lunettes acheté au Népal, tu utilise des lunettes qui ne son plus adapté à tes yeux >>
<< C'est certain que ce n'est pas ce que je recommanderais à tous de faire, mais nous on savait qu'on s'en allait en voyage, alors j'ai patienté >>
 Voyez-vous, on pense qu'il n'y a que chez-nous que nous trouvons les meilleures qualités de produits, que nous avons les meilleurs docteurs, dentistes, les meilleurs travailleurs, les meilleurs en tout quoi!
Lorsqu'on consulte et qu'on se fait donner des prix sur des produits, c'est pas parce que c'est moins cher que c'est de moindre qualité.
C'est pas parce que le produit on la plus rapidement que c'est fait à la hate et négligé. 
Et on est parfois surpris des bon conseils que les gens peuvent nous donner.
Mon denturologue au Québec me recommande de changer de dentier après 10 ans parce que la gencive s'amincit.
Ici le dentiste, après avoir examiné mon dentier, m'a demandé si j'étais bien avec, s'il ne retenait plus, je lui ai dit que j'étais bien, alors! qu'il m'a dit, vas-tu changer les jeans que tu es bien dedans, seulement parce qu'il y a un trou? (Parole d'un sage)
<< Alors Manon! mes vieilles bobettes chu bien dedans! >>
<< Wo, lui a parler de jeans, pas de bobette avec élastiques "slac"! >>
Bon là j'arrête de déconner.
Il faut que j'aille faire le tour des optométriste, je vous en donne des nouvelles.

lundi 16 novembre 2015

Sucre, Bolivie

Jour 55

15 novembre 2015
Nous arrivons enfin à Sucre et il est 08:15 hre. 
Le voyage c'est très bien déroulé, j'ai dormi comme un bébé.
Je dois avouer que j'ai demandé à Manon qu'elle me donne une de ces pilules pour dormir.
Seigneur c'est efficace ça!
Mais ne vous en faites pas on en abusera pas, je voulais faire certain de dormir et d'arriver fringant, sinon!......je suis pas du monde.
Bon c'est maintenant que le fun commence, il nous faut trouver oû dormir.
Je vais vous résumer ça assez rapidement.
On a fait plusieurs endroits on a pris 2 taxis on en a marché un coup.
Je peu-tu vous dire qu'une chance que j'avais bien dormis.
Et comble de malheur, j'ai oublié dans un taxi, un sac dans lequel on avait de la bouffe et le chandail d'alpaga à Manon.
Je dit "j'ai oublié" parce que selon une personne (que je nommerais pas) c'est de ma faute.
<< C'est qui? Qui avait le sac dans ces mains? >>
<< Aie! C'était un sac de plastique avec une bouteille d'eau, des restant de chips et pop-corn, une pelure de banane et un cœur de pomme! >>
<< Pis mon chandail en alpage >>
<< Tu l'aimais-tu ton chandail? >>
<< Tu parles d'une question! >>
<< Tu l'aimais....tu....ton.....chandail? >>
<< Bin oui je l'aimais! >>
<< Debort, pourquoi tu l'as mis dans le sac avec les restant de bouffe, une pelure de banane et un cœur de pomme? >>
<< ......... >>
C'est en continuant nos recherches, moi devant, Manon loin derrières moi.....mais quand même pas trop loin, je sentais son regard qui me pesait.....qu'on a enfin trouver la perle rare.
Je vois une enseigne Hôtel Charcas au dessus d'une porte, je dirais plustot, une demi porte, pas très large.
Sérieusement si je n'avais pas maigri je ne pouvais pas entrer de face et avec mon sac à dos c'est certain que j'entrais pas de côté.
<< Qu'est-ce que t'en pense? On vas voir? >>
Pas de réponse......comme de raison, madame me boude.
Bon on y vas. C'est au bout d'un corridor très étroit que se trouve un vieux monsieur assis derrière un vieux pupitre, d'ailleurs tout est vieux.
Il me dit qu'il reste des chambres, avec salle de bain privé, wi-fi, t.v., mais pas de déjeuner le coût 130 bolivos ($25.09) on demande à voir.
Il nous conduit au 3e étage et nous offre une très grande chambres 3 lits, avec fenêtre bien éclairé.
Une petite perle je vous dit, et comble de la satisfaction! 
Madame me sourit.
J'ai essayé de négocier, mais j'ai poigné plus coriace que moi.
Pis comment voulez vous faire baisser le prix quand "madame" est déjà étendu sur le lit!
Faut dire qu'il était temps de trouver une place il est 10:15hre ça fait 2 heures qu'on est arrivé.
Après une petite pause, nous sommes partis arpenter le quartier et surtout localiser un bon petit café pour déjeuner.
Dans l'après-midi on s'est promené mains dans là mains (hé oui, le boudage est fini) autour de la plaza centrale. 



Je crois qu'on vas bien aimer ça ici. 
Y a pas un traffic fou, nous sommes loin des grandes artères, c'est quand même assez propre, il y a de beaux édifices historiques et........pas beaucoup de chiens???
Sucre une ville de 250,000 habitants, est la capitale constitutionnelle de la Bolivie.
Elle se trouve à seulement 2,780 m. d'altitude, on s'en aperçois, nous sommes moins essoufflé.
Sucre fait également partie du patrimoine de l'Unesco, le quartier historique est très grand.
Souvent lorsque nous arrivons dans une nouvelle ville, nous avons la chance d'assister à des festivités quelconques, cette fois-ci ne fait pas exception.
Généralement se sont des évènements folklorique ou des parades masqués ou encore des cérémonies religieuses.
Mais là! Nous avons droit à un méga concours de "break dancing" (et non breake dans sink, des danseurs de rues quoi!) qui a lieu dans le parc central.
Je peu-tu vous dire qu'on est loin de la musique de flûte de pan et des tuques à pompoms du pays.
C'est le fun de voir ces jeunes se déhancher comme ça, avec des mouvements qui nous conduiraient directement chez un chiro............ 
Pour venir ici, nous avons parcouru 714 km en bus.
Ce qui fait que.......je vais me coucher, à demain



dimanche 15 novembre 2015

La Paz, Bolivie

Jour 54

14 novembre 2015
La c'est vrai, on ne feras pas grand chose aujourd'hui.
Pourquoi? Parce qu'on part ce soir par bus pour Sucre pis on veut être en forme. 
Et, parce qu'il pleut.
On commence à croire que nous sommes vraiment dans la saison des pluie.
Qu'est-ce que je pourrais bien vous dires pour passer le temps!
Tiens je vais vous parlez des chiens.
Ceux qui nous ont suivis en Asie, se rappelle que j'ai déjà fait une chronique sur les chiens, surtout les chiens Thaïlandais, j'avais dit d'eux que c'était les plus paresseux du monde......ce que je maintiens toujours.
Ici dans les trois pays qu'on a fait, Equateur, Pérou et Bolivie, des chiens c'est pas ça qui manque. 
C'est incroyable le nombre de chiens qu'il y a, chaque famille a un chien c'est certain.
Mais il y a aussi les itinérants (je parle toujours des chiens) eux on les reconnaît très facilement, ce sont les plus sales, surtout ceux à long poils.
Un caniche c'est jolie, mais un caniche itinérant, ça c'est laid en maudit.
Pis oû y a des vidanges, y a des chiens.
Vous avez vue que j'ai écrit vidanges et non poubelles.
Poubelle pour moi, je comprendre qu'il s'agit d'un récipient rigide dans lequel on dépose des vidanges.
Mais ici, ils ont des vidanges sans récipient, ils tassent le tout sur le bord de la rue et c'est un vrai festin pour les chiens.
Toutes les nuits nous entendons des chiens japper, parfois se battre et ce qu'importe le pays qu'on a fait jusqu'ici.
Le matin venu les sacs sont éventré ça c'est à coup sur.
J'ai vue à Puno au Pérou, une meute d'une vingtaine de chiens en plein centre ville.
Il ne sont pas malin, mais à deux reprises il y a eu des chiens qui nous ont sauté dans les jambes par derrière mais sans nous mordre, aller savoir pourquoi? 
Mais on les surveillent de près.
Ha oui! Il faut aussi bien surveiller oû on marche, parce qu'un chien ça laisse des traces, pis bin des chiens ça laisse BIN des traces.
Je me prononce en déclarant ouvertement, que les chiens les plus sales se trouvent en Amérique du Sud, mais cette déclaration n'engage que moi et je ne suis pas "chientologue".
Dans les prochains jours, j'aurais bien la chance de photographier des chiens pour prouver mes dires.
Bon la journée c'est bien déroulé, nous avons récupéré nos sacs et direction le terminal de bus.
En résumé La Paz on a aimé, c'est pas le grand amour, on a vue et apprécié ces rues pittoresque, mais après 3 jours c'est assez, adieux la foule, le bruit, la circulation, tous ces vendeurs et ces soirées fraîches.
Il est temps pour nous de continuer notre route.
Comme je vous ai dit hier, nous allons savoir si la compagnie de bus "Eldorado" est une bonne compagnie.
Bon ça commence mal, nous devons quitter à 19:30hre. et le bus n'est pas là.
La compagnie a 3 bus qui quittent pour Sucre, soit à 19:00hre 19:30hre et 20:00hre.
A 19:20hre un bus part, c'est la confusion, est-e le 1er qui est en retard, oû le 2e qui est en avance.
C'est le bordel sur les quais, il n'y a personne de la compagnie pour nous assister.
Pour fair une histoire courte, notre bus est arrivé à 19:45hre et nous sommes partis à
20:15hre.
Il y a eu des sièges qui on été vendus en double, mais c'est pas notre cas.
Pour ce qui est des lits, bien là pas à redire, ils sont spacieux et très confortables.
Et nous avons les places royales, les 2 premier lits de l'étage supérieur avec vitrine a plein grandeur.
Par contre, c'est pas comme les bus cama du Pérou, on a pas eu droit à une couverture, pas d'oreillé, pas de snack, pas de films, rien quoi......mais les lits sont confortables, c'est ça l'important.