Jour 60
20 novembre 2015
Deux mois de fait et tout vas bien, pas d'imprévu.....non je devrais plutôt dire qu'il y a souvent des imprévus, mais rien de majeur qui ne peu se régler.
Bon, ce matin on remballe encore une fois nos sacs à dos.
Comme dit la chanson "on the road a gain".
On a un surplus de vêtements chaud qu'on a acheté en cours de route, ce qui nous a obligé à acheté un autre sac à dos, au couleur de là Bolivie.
Si on remballe le tout c'est que nous avons décidé de nous diriger vers Potosi.
Notre objectif est de nous rendre à Uyuni dans le sud de la Bolivie, mais c'est 10 heures de route, nous allons arrêter à Potosi qui est à 3 heures et plus tard continuer vers Uyuni.
Potosi est une ville minière qui a ces origines du temps des conquistadors. Il y a eu des millions d'esclaves qui ont travaillés et sont morts dans ces mines d'argent.
Maintenant qu'il n'y a plus d'argent dans les mines, c'est de l'étain qui en est extrait.
Potosi avec ces 4,070 m. d'altitude est également une des villes les plus hautes du monde.
C'est une ville de près de 200,000 Habitants.
Dans les forums de voyages, il n'y a pas beaucoup de commentaire positif sur cette ville, les gens semblent dire qu'il n'y a pas grand chose à y voir.
On verras bien par nous même.
Nous quittons notre hôtel en disant adieux au deux vieux monsieur qui y travaillent, se sont deux frères très sympathiques et gentils qui nous ont donné de bon renseignement.
On saute dans un taxi et direction le terminal de bus.
Nous achetons nos billets et 15 minutes plus tard on est parti.
Cette fois il est partie à l'heure 10:00 hre. et le bus n'est pas plein.
45 minutes plus tard, nous sortons enfin de la ville.
Ayant l'intention de prendre de belles photos, je me suis installé complètement à l'arrière du bus, oû il y a cinq bancs pour moi seul.
De cette façon je peu me glisser d'une fenêtre à l'autre sans rien manquer.
Mais c'est maintenant que les courbes commences.
Quand il y à des courbes, ça veut dire qu'il y a des montagnes, pour l'instant elles sont présentes, sans être impressionnantes.
Mais une courbe n'attend pas l'autre et notre "rafiot" (ça c'est notre bus) a de la vague, disons que les amortisseurs en ont plus pour longtemps.
J'ai le pied marin, mais je prend pas de chance.
J'ouvre les fenêtres assez grandes pour pouvoir (au besoin) me glisser la tête à l'extérieur.
On sait jamais!
Plus on avance et plus le paysage deviens intéressant.
Les montagnes qui se profilaient au loin s'approche de nous.
Elles deviennent de plus en plus majestueuse, c'est ce genre de paysage que nous adorons.
Moi, à l'arrière je suis comme un enfant excité qui ne veut rien manquer, je me glisse de gauche à droite au bon gré du paysage.
A un certain moment donné, on se met à grimper, et on arrête pas de grimper, le "rafiot" doit naviguer à tout au plus 15 km/h.
Le paysage est sublime avec des montagnes à perte de vue.
On en a pour 45 minutes de monté le paysage est sublime.
Arrivé sur le dessus des montagnes, nous arrivons sur de grandes terres agricoles.
C'est surprenant, nous sommes sur les hauteurs, il y a des gens qui y habitent, les terres sont cultivés nous y voyons souvent des bergers avec leurs moutons.
Nous demeurons sur les hauteurs, sans y redescendre, pourtant au loin, il y a encore d'autre sommets.
On a le sentiment d'être aux pieds des montagnes, alors qu'on se trouve à 4,000 m d'altitude, wow!
Je vais prendre mon ritalin, ça vas me calmer.
Lorsque nous nous approchons de Potosi, les paysages deviennent plus aride, les arbres se font rare, se sont des montagnes dénudés sans vie qui d'offre à Nous.
Arrivé à la ville, c'est la désolation, les maisons ressemblent à des boites sans vies.
Tous de la même çouleur......aux couleurs de la montagne.
Et avec ce soleil de plomb, on se croirait aux frontières d'un désert.
Pas le moindre petit bout de pelouse, pas le moindre arbre à l'horizon, c'est la désolation vous dis-je.......et ce soleil....
Arrivé au terminal, il nous faut maintenant trouver le centre ville, oû plutôt le centre historique.
J'ai localisé sur l'Internet un auberge de jeunesse qui devrait nous convenir.
Un taxi nous demande 15 bo. ($2.89) pour nous y conduire, je lui en offre 10 bo. ($1.92) voyant que nous sommes pour partir, il accepte notre offre.
Je veux pas être radin, mais il ne faut jamais accepter le premier tarif, ils le savent, nous arrivons fatigué et vulnérable.
Lorsque nous pénétrons dans le quartier historique, nous avons un tout autre image de la ville. Comme dit Manon on se croirait arrivé dans le vieux Québec.
A l'auberge que j'avais localisé, il n'y a pas de chambre privé avec bain.
Moi j'étais prêt à prendre une chambre avec salle de bain partagé, mais Manon m'a suggéré (à contre cœur) d'aller voir l'autre hotel, de l'autre côté de la rue.
L'Hostal Compañia de Jesus, pour 10 bo. moins cher, nous avons une grande chambre, 2 lits, salle de bain privé, wi-fi et déjeuner inclus pour 120 bo. ($23.09)
Sacré Manon! Qu'est-ce que je ferais sans elle?
Bon, on déballe notre "stock" petite pause, et on repart pour un petit tour du quartier.
Il fait tellement chaud, nous sommes légèrement habillé.
Mais c'est quoi la "joke"?
Tout le monde est habillé en grand pantalon, avec chandail grand manche et certain on leur manteau.
On se sens regardé avec nos pantalons courts, t-shirt, et sandales.
J'ai bien hâte à ce soir, il paraît que ça vas être frais!
Sur la plaza "10 de noviembre" il y a foule ça semble bien être le cœur de la ville.
Les rues sont plaisantes à voir et à ce balader, c'est vrai que ça peu ressembler au vieux Québec.
Surgissant entre les bâtisses, nous pouvons entrevoir au loin la montagne "Cerro Rico" (qui veut dire montagne riche) qui est devenu le symbole de la ville.
C'est une montagne, dénudé sans vraiment d'attrait, mais seigneur qu'elle est impressionnant, elle domine toute la ville elle ressemble a une immense pyramide, on peut la voir de tous les coins de la ville.
Le soir venu, c'est vrai que c'est un peu plus frais, mais on a connu des soirées bien plus fraîche.
Faut dire qu'on approche du mois de décembre, la preuve on a assister au défilé du père Noël.
C'était assez amusant, fanfares, costumes, il y avait la participation de beaucoup de jeunes, les rues débordaient de monde, grands et petits.
Le père Noël, lançait des bonbons dans la foule, comme si les jeunes ne mangeaient jamais de bonbons!
C'est incroyable le sucre que dévore les jeunes.
Ils ont toujours des bonbons, de la crème glacée ou des jus en mains.
Ça doit être pour ça qu'il y a tellement de dentiste!
On vas être bien pour dormir.