samedi 16 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 115

16 janvier 2016
Je vous ai dit qu'on pensait aimer ça.....je parlais de la ville.
Parce que en se qui concerne l'auberge de jeunesse, j'ai moins aimé les party à 02:30 hre. jusqu'à 05:00hre. 
La chambre est bien correct, en plus qu'on a l'air climatisé et salle de bain privé pour 370 pesos, ça on a pas à ce plaindre.
Mais seigneur, si c'est encore comme ça ce soir, vas falloir changer de place où aller fêter avec eux.
Au déjeuner nous rencontrons un couple de français plus vieux que nous (c'est vous dire comment il sont vieux) nous echangeons et ils nous donnent des info sur quoi à voir ici.
En fin d'avant-midi nous sortons pour faire une petite grocerie, question d'économiser un peu.
Après avoir dîner à l'auberge (un bon grill-cheese) nous repartons direction la rue Florida. 
C'est là qu'on devrais pouvoir changer notre argent américaine a bon taux.
Je voulais payer la chambre avec de l'argent us, la jeune fille au comptoir m'a dit qu'elle donnaît 13 pesos au change sur le dollar us. 
Mais si je voulais obtenir plus, de me rendre sur la rue Florida que je pourrais avoir 14 pesos!!!
Comme je vous l'ai déjà dit, ils ont de sérieux problème avec leur argent.
Ici oublié les guichets automatiques pas moyen de retirer de l'argent, j'ai essayé à Ushuaia et c'est la même chose, impossible.
Et ce n'est pas juste pour les touristes, c'est la même chose pour eux.
Il ne nous reste que le "marcher bleu", l'argent échangé dans la rue.
Mon interrogation était, comment je vais les reconnaître ces types?
Arrivé sur la rue Florida, on a pas fait 50 mètres, qu'un type venant dans notre direction nous accoste en nous disant "cambio" (qui veut dire change).
Je lui demande combien au dollar? Il me répond 14.20 (alors que le taux légal aujourd'hui est à 13.24)
Je suis d'accord, il nous dit de le suivre.
Il y a avec lui deux jeunes américains qui eux aussi veulent changer.
Il débarre une porte grillagé et nous entrons tous dans le passage d'un édifice.
C'est ici que la transaction se passe.
(On a l'air de vrai traficants, qui magouille)
Les américains changent $200. alors que nous changeons $500.
Je lui dit que j'espère que se sont de bons billets.
Il nous certifie que oui, il nous dit être honnête, qu'il est Péruvien.
<< Sais-tu déceler des faux billets? >>
<< Bin voyons..........Si y me passe des billets de canadien tire ou Monopoly, m'a tout de suite le savoir! >>
<< Pis pour les pesos argentins? >>
<< Bin là, j'ai comme un petit problème vas falloir que je bloffe! >>
Avant de lui donner notre argent, je compte tous les billets qu'ils nous donnent et examine les numéros à la recherche de faux billets (comme si je savais déceler les faux billets???) je prend mon temps, je palpe le papier.
Je vous dit j'ai vraiment l'air d'un connaisseur......je pense!
J'en ai,profiter pour changer le restant d'argent Chilien qu'il nous restait.
Ça fait un bout que je me promène avec de l'argents, américain, chilien et argentin.
J'en ai dans toutes les poches.
Pour changer 5 billets de $100. US, j'ai obtenu 71 billets de 100 pesos, vous savez peut-être pas! mais ça prend de la place dans des poches de pantalons!
Bon, transaction terminé, on est ressorti vivant et les poches pleine.
Nous reprenons la rue Florida qui est une rue populaire dans San Telmo (le quartier où on se trouve).
Boutiques, restaurants, il y a de tout et des gens qui vous accoste pour changer de l'argent, ça y en a!
Mais se qui nous épatés le plus, se sont ces immenses édifices.





L'architecture est des plus étonnantes.
C'est démentiel la dimension des édifices construits au début du siècle.
On croirait que le temps c'est arrêté.
C'est de toute beauté, c'est Paris avec ces vieilles bâtisses et ces terrasses.
La rue Chili, où l'on a notre auberge, c'est plein de terrasse, je vous dit, ça ressemble à Paris dans ces vieux films des années 50.
En fin d'après-midi nous retournons vers notre chambre, on a prévu se faire cuire un bon steak et patate.
J'ai oublié de vous dire! Il a fait 30 degré aujourd'hui.
Fini les pantalons long, j'ai même coupé les manches d'un t-shirt.

vendredi 15 janvier 2016

Direction Buenos Aires, Argentine

Jour 114

15 janvier 2016
Nous quittons Ushuaia ce matin, mais pas avant d'avoir pris notre "copieux" déjeuner.
Nous partons pour Buenos Aires, cette méga ville, capital de l'Argentine, surnommé la "Paris de l'Amérique du sud". 
Nous nous trouvons à 3,069 km de Buenos Aires (et 12,155 de la maison), il n'est pas question de faire ce trajet par bus, ça nous prendrait bien une semaine et selon les dires, le paysage est constitué exclusivement de désert.
Nous allons prendre l'avion et le trajet ne devrait duré que 5 heures, en fin de journée nous serons à Buenos Aires.
Quand nous quittons notre auberge, le soleil est éblouissant, le ciel sans nuages et il n'y a presque pas de vent.
La journée idéal pour aller en montagne visiter le glacier!
Arrivé à l'aéroport, la vue sur la Baie, le canal Beagle, les montagnes et la ville est magnifique.

Nous allons quitter avec ces belles images en tête.
Maintenant soyons patient, nous avons 3 heures d'attente, notre départ n'est prévu que pour 13:10hre.
Quand nous décollons WOW, nous avons une superbe vue.
C'est du haute des airs que nous prenons conscience que Ushuaia est une ville vraiment isolé.

Nous voyons une concentration de maisons sur le bord de l'eau, entourés de montagnes a perte de vues, et aucun autre signe de vie, que des montagnes.
Plus tard je regarde par le hublot et c'est le désert à l'infinie.
C'est ce désert que nous voulions éviter de faire en bus, on en a assez vue.
Cinq heures plus tard, le pilote nous avise que nous approchons de Buenos Aires.
En regardant par le hublot nous voyons cette méga ville de près de 10 millions d'habitants, comme le désert! C'est à perte de vue.
Je pense alors que nous avons une adresse et qu'il faut la retrouver dans cette immensité.
Il y a trois aéroport ici, et la notre ce trouve à 30 km du centre ville.
Je ne dois pas y penser, sinon je voudrais pas sortir de l'avion.
Il faut prendre ça comme sa viens.
En premier en arrivant à l'aéroport, allons chercher nos sacs.
Nous avons nos sacs, bon faut maintenant savoir comment entrer en ville.
Il y a une billetterie pour le bus.
Nous pouvons prendre le bus local qui n'est pas cher, qui est plus lent et qui nous débarquera au centre ville.
Ou, un plus rapide, plus dispendieux, qui nous conduira directement à notre hôtel.
Choix facile, au diable la dépense, on prend le plus rapide qui prend quand même une heure, mais nous débarque à la porte de notre auberge de jeunesse.
Nous sommes dans le quartier de San Telmo, un vieux quartier pittoresque, plaisant et sécuritaire.
La première impression du quartier, ça nous fait penser aux vieux quartier parisien, avec ces terrasse.
Nous avons une chambre avec salle de bain privé pour $37.00 la nuit.
Je sais pas! mais j'ai comme idée qu'on vas aimer ça ici.



jeudi 14 janvier 2016

Ushuaia, province de la Tierra Del Fuego, Argentine

Jour 113

14 janvier 2016
Bon bin, on est vraiment au rationnement pour déjeuner.
C'est pas des farces, 4 demis tranches de salami et 4 demis tranches de fromage, huit petits cubes (non, très petits cubes) de beurre, une cuillère de marmelade, dix petites tranches de pain baguette et deux cafés, ça c'est le déjeuner pour deux personnes??
C'est vrai qu'on a juste payé $114. CD le chambre, faut pas en demander trop quand même!
Passons à autre chose sinon, je vais faire une montée de lait.
Mais! on savait que c'était pas donné à Ushuaia, pis on repart demain.
Pour l'instant pensons à aujourd'hui!
On se prépare un lunch pour la journée.
Après direction le glacier Martial.
Nous sommes à environs 7 km du glacier.
Pour les 5 premiers km nous prenons un taxi pour nous conduire jusqu'à l'entré, ou plutôt aux pieds de la montagne, c'est 5 km qui se fait en montant continuellement.
Les 2 km suivant, c'est là que le fun commence.
Au bureau d'information, on nous remet une petite carte avec le trajet de trek à faire.
(Oui! vous avez bien lu, on vas faire du trek)
Bon, le monsieur nous dit que le trajet est est divisé en trois (3) parties pratiquement de la même distance.
Il s'agit d'un sentier qui monte continuellement.
La première partie c'est la plus facile.
La seconde est plus difficile.
Et la troisième qui conduit au glacier est dans une pente de 40 degré d'inclinaison et c'est la plus difficile.
Il est 11:00 hre lorsque nous nous hasardons.
On est chaudement habillé, faut penser qu'on vas voir un glacier.
Le temps est nuageux avec percé de soleil.
Ça prend pas de temps que ça réchauffe de marcher en montant.
Quand on regarde derrière nous, on voit la baie et la ville d'Ushuaia et devant nous les montagnes qui nous nargues.
La première partie se fait dans une piste de ski (sans neige comme de raison, nous sommes en été).
Habituellement cette partie peut se faire avec le télésiège de la piste de skie. 
Mais avec la chance qu'on a, il est est brisé.
Pour la deuxième partie, nous quittons la piste de ski, empruntons un petit sentier qui nous fait traverser une lisière boisée et débouchons sur une grande surface rocheuse, dénudés de toute végétation.

D'ici là vue sur la montagne est magnifique.
Mais, il faut bien s'habiller, le vent est très fort et glacial.


Pour se rendre à la troisième étape, nous avons un bon bout de chemin à parcourir et pas moyen de s'abriter, pas le moindre petit arbrisseau. 
Malgré nos gants, nous avons les doigts qui ont tendance à geler.
Nous entamons la montée de la troisième et la plus dur des étapes.
Les vents ne nous aident pas beaucoup.
Manon décidé de rebrousser chemin, elle a les doigts gelé.
Je continu donc ma monté seul avec un couple de chilien derrière moi.
Je demande à la dame de prendre une photo de moi, il y a tellement de vent que pendant qu'elle prend la photo, son mari la retiens par les épaules.
Arrivé dans la partie enneigé, mes amis me quitte et retournent sur leurs pas.
La fin du sentier n'est plus tellement loin, je suis seul sur cette partie de la montagne.
Après 20 minutes de montée, je suis enfin arrivé aux pieds du glacier Martial.
Se n'est pas un glacier imposant comme l'immense Perito Moreno.
Mais son emplacement sur les hauteurs dans la montagne, le défi du sentier a gravir, les décors qu'il nous permet de découvrir, ce fut l'un des plus beaux moment de ce voyage.
Je suis seul sur les hauteurs avec un vent agressif, j'essaie de filmer avec ma caméra.
Impossible, je bouge tellement, j'installe mon trépied mais le vent fait basculer le tout.
J'ai de la difficulté à marcher droit tellement il est violent.
Mais, croyez le ou non! 
Subitement, comme si la montagne voulait me prendre en pitié, le vent tombe.
Je me dit je vais profiter de cette accalmie!
Mais non! Ce n'est pas un accalmie. Je vous dit! Les vents agressifs, ne sont pas revenus.

Je suis redescendu sous une Légère brise rejoindre Manon aux pieds de la montagne.
Nous avons passé une journée magique.
Ushuaia n'aurait pas été complet sans cette journée.
Il nous reste 5 km à parcourir pour retourner au centre ville.
Pourquoi prendre un taxi?
On a fait du pouce et le premier véhicule nous à embarquer, aussi facile que ça.
Au centre ville, on a trouvé un beau petit café-bar et pour se récompenser, on s'est payé chacun bon café chaud.
Arrive le temps du souper, Manon désire manger un bon hamburger.
Oui je vous jure! C'est Manon qui voulait manger un hamburger avec frites.
Vous me connaissez, je me serais contenté d'une sandwich ou une salade, mais j'ai pas voulu lui faire de la peine, c'était quand même ça fête......hier.
Deux hamburgers avec frites 356 pesos ($38.59)
Vous comprenez pourquoi on se faisait des sandwich!
Je peu-tu vous dire qu'on se feras pas prier pour dormir ce soir.
Demain nous quittons la "terre de feu" direction Buenos Aires.....en avion.




Ushuaia, province de la Tierra del Fuego, Argentina

Jour 112

13 janvier 2016
** BONNE FÊTE MANON **
Fallait bien que je commence par ça, si je voulais passer une belle journée.
<< Je pense que tu vas t'en rappeler longtemps de ton 61e anniversaire à Ushuaia en Argentine >>
 << Oups, j'ai dit ton âge! >>
<< T'as fait exprès! >>
<< T'en fait pas chérie, tu parais pas ton âge, tu a l'air beaucoup plus jeunes....>> 
<< Surtout quand t'es en ma compagnie >>
......Je pense que c'est aussi ma fête! 
On a très bien dormis avec le bruit du vent qui aurait bien aimé entrer.
L'auberge est propre et bien.
Le petit hic, les prix ne correspond pas à ce que nous avons obtenu sur le site de réservation Hostelbooking.
Lorsque j'ai montré ma réservation à la propriétaire, elle a quasiment fait une syncope.
J'avais obtenu la chambre pour $85. CDN alors que normalement elle est à $110. US ($156. CDN).
Après négociation j'ai réussit à avoir la chambre a $80.US.
Le déjeuner est compris, mais on s'étoufferas pas avec.
J'espère que c'est parce qu'il y a une panne d'électricité ce matin qu'on est rationnés comme ça!
Pis le wi-fi ne marche pas non plus.
Bon assez de chialage, direction le centre-ville. 
En sortant nous avons une magnifique vue sur les montagnes a l'arrière de l'auberge.
Le soleil est présent malgré les nuages.
Mais évidemment le vent s'est invité, fallait quand même pas croire qu'en s'approchant de l'Antarctique il allait diminuer d'intensité.
Bon faut faire avec, je vais surveiller Manon pour qu'elle ne parte pas au vent.
La ville elle même, n'est pas des plus belle, il y a la rue San Martin qui peut être intéressante à marcher à cause de ces commerces et l'avenue Maipu qui longe la baie, à part ça, elle ressemble à bien d'autre ville.
Mais!......sont gros atout, c'est ça situation géographique........WOW, WOW, WOW.
D'un côté le canal Beagle avec la Bahia Ushuaia et tout autour, les impressionnantes montagnes et le parc national Tierra del Fuego. 


On a pas souvent vue de si beau paysage entourant une ville. 
Ce qui attire les gens à venir ici c'est évidemment l'idée de voir la ville la plus austral de l'Amérique. 
Parmi les gens avec qui nous avons discuté avant de venir ici, les opinions étaient partagés sur la ville.
La moitié nous disait qu'il n'y avait rien à voir et l'autre moitié trouvait ça très beau.
Nous on a décidé de venir constater par nous même et on est pas déçu, on peut se classer dans les "j'aime".
Je crois qu'il ne faut pas venir ici dans l'intention de faire du tourisme urbain, c'est certain que vous risquez d'être déçu. 
Il faut venir ici avec l'intention de profiter du paysage.
Après avoir fait une petite grocerie, Manon retourne à l'auberge, elle est encore un peu fatigué des 13 heures de bus d'hier.
Moi je continue ma balade en ville, il fait soleil et je veux pleinement en profiter.
Il nous faut être en forme pour demain.
Nous prévoyons aller voir le glacier Martial, et il y aura de la marche en montagne à faire.
On vous promet de belles photos.


mercredi 13 janvier 2016

Direction Ushuaia et la terre de feu, Chili

Jour 111

12 janvier 2016
C'est aujourd'hui qu'on se dirige vers notre ultime destination, Ushuaia et la "Tierra del Fuego".
Nous quittons par bus à 09:00hre, comme à notre habitude on fait une petite erreur en partant, c'est pas bien grave, on a juste embarqué dans le mauvais bus.
Je dis c'est pas grave, parce qu'il n'était pas encore parti.
Le préposé aux bagages, lui n'a pas aimé ça.
Il lui a fallu vider sous le bus pour récupérer nos sacs.
Au deuxième essai, c'est une réussite, bon bus, bons sièges, on est parti.
On en a pour près de 13 heures de route.
Nous longeons le détroit sur une bonne distance, et de l'autre côté de la route c'est la pampa...encore et toujours la pampa.
Vers 11:30 hre. nous arrivons au traversier qui vas nous conduire sur la "Isla de la Tierra del Fuego".
Ici nous traversons le détroit de Magellan  a l'endroit le plus étroit.
C'est ici que la mer Austral entre dans les terres par le passage du détroit.
Nous embarquons à pieds et nous sommes confiné dans les salons pour passager, qui ressemble beaucoup plus à un cachot!
De toute façon il n'était pas question que je sorte.
Les vagues étaient hautes et lorsqu'elles venaient percuter le traversier, l'eau éclaboussait les véhicules qui se trouvaient sur le bateau, les gens qui se risquait à l'extérieur, revenait rapidement tout trempé.
Disons qu'on avait hâte d'arriver.
A quelques reprise nous avons vue des petits dauphins qui suivaient le traversier (je pense que c'était des dauphins, ça leur ressemblait. Sauf qu'ils étaient noir et blanc comme des orques)
Après 30 minutes à se faire brasser par les vagues, nous débarquons enfin sur la "TERRE DE FEU".
Ici c'est plus aride, nous sommes encore dans la pampa, il n'y a aucun arbre, pas le moindre buisson, et l'herbe est rase.
Il y a très peu d'habitant, mais beaucoup de troupeaux de moutons.
Nous roulons sur une route de gravel, nous en avons pour 125 km avant de retrouver une route pavé, ça vas pas vite.
J'aurais bien aimé vous montrer des photos, mais j'en ai pas prise.
Les vitres du bus était trop sale (eau et poussière)
Après un éternité, nous voila arrivé à San Sebastian aux frontières du Chili.
San Sebastian est un petit bourg d'au plus, dix maisons.
C'est à 14:30 hre que nous disons adieux au Chili.
Là c'est vrai! on n'y reviendras plus, du moins, durant ce voyage.
Environs 10 km plus loin, nous arrivons au bureau des douanes de l'Argentine.
Le douanier qui vérifie mes papiers me dit que le documents que je lui remet qui prouve que j'ai payé la taxe de réciprocité, n'est pas le bon, se que je lui présente c'est l'accusé réception comme quoi j'ai payé la taxe.
Je lui dit que mon no. d'autorisation est inscrit dessus.
Oui, mais c'est pas le bon document.
Je lui dit que je suis entré en Argentine avec ce document et que ça n'avait pas causé de problème. 
Et je lui dit que mon épouse viens de passer au guichet d'a côté avec le même document, qu'il n'y a pas eu de problème.
Oui, mais c'est pas le bon document!
Il a fallu qu'un supérieur vienne lui dit de laissé passer, que c'était correct.
Bon, c'est fait! Argentine, nous revoici.
Nous reprenons la route enfin sur du pavé.
On dirait que le paysage prend forme, nous sommes toujours dans la pampa, mais de petites collines apparait donnant des reliefs aux paysages.
Les troupeaux de moutons se font plus rares, au détriment des troupeaux de bœufs et même de cheveaux.
Prochaine arrêt Rio Grande.
Ici nous changeons de bus et empruntons un petits bus de 15 places.
C'est un peu plus rapide, tant mieux nous avons hâte d'arriver.
Plus on avance et plus on voit au loin des montagnes découpant l'horizon.
Passé la petite ville de Tolhuin les montagnes se rapproches et graduellement nous offre de magnifiques paysages.


Après des jours de balades dans la pampa, ces montagnes même s'ils sont enneigés ça nous réchauffe.
La neige se met de la partie, sur les hauteurs, quelques flocons nous tombent sur la tête, comme pour nous rappeler que l'Antarctique n'est pas tellement loin.
C'est vers 21:00 hre. que nous arrivons enfin à Ushuaia notre ultime destination.
Ushuaia est connu comme étant la ville la plus au sud de l'Amérique.  
En réalité c'est Puerto William au Chili qui est le plus au sud, mais certain disent que ce n'est pas une ville, que Ushuaia avec ces 50,000 habitants doit être considéré comme "la ville" au confins de l'Amérique.
(Ne compté pas sur moi pour que je me rende à Puerto William pour vérifier les dires!)

Nous trouvons notre hébergement "Hostal de la Laguna" elle se trouve à 2 kilomètres du centre ville.
Ne vous en faites pas on a pris un taxi!
En sortant de notre bus on a été accueilli par de très fort vent (rien de nouveau!)
La ville se trouve sur les bords du canal Beagle dans la baie de Ushuaia aux pieds d'immense montagnes enneigés. 
Demain on espère bien pouvoir prendre de belles photos à vous montrez.

Petit cour d'histoire.
La dénomination "Terre de Feu" a été donné par Hernando Magellan (encore lui) qui alors qu'il traversa le détroit qui porte son nom.
Il fut frappé par la grande quantité de feux allumés sur la côte par les habitants des lieux.
Il donna donc à ce pays le nom de "Terre des Feux".
Moi j'avais appris dans mes cours de géographie, que ce nom avait été donné à cause des volcans qu'il y a???
Ça veut dire que tout ce temps, j'étais dans l'erreur!!!

Punta Arenas, Patagonie, Chili

Jour 110

11 janvier 2016
Tel que prévu après déjeuner nous partons pour un tour de ville.
En sortant de l'hostal, nous sommes accueilli par une bourrasque de vent.
Seigneur! moi qui a dit qu'il y avait un vent à écorner les bœufs à Puerto Natales, et bien ici les bœufs partent au vent.
Je vais être obligé de mettre du leste après Manon.
Pas de farce, le vent nous tasse de côté, et je peu vous dire que le vent est froid.
Nous qui voulons allé voir le détroit! On vas avoir du fun.
Il y a une belle promenade le ont du détroit, mais ce matin il n'y a personne qui se balade, sauf nous les braves.
Le détroit est agité, je comprend qu'ils disent que des fois les bateaux ne quittent pas le port.
A la hauteur oû nous sommes le détroit est a sont plus large.
Après une demi heure de balade à admirer le détroit de Magellan, et à résister aux vents, il est temps pour nous de retourner.
Mais pas question de faire le même trajet à sens inverse, on vas avoir le vent de face.
On entre plutôt dans les rues de la ville, ça fait du bien, les petites maisons nous protègent.
En banlieue comme en ville, en général les maisons sont petites et clôturées.
Pas des clôtures de protections, mais souvent des clôtures décoratifs qui délimite leur terrain.
C'est pas la plus belle des villes, mais elle a quand même un cachet avec ces vieilles bâtisse.


Dans le centre-ville il y a un beau parc dans lequel prône évidemment une statue de Hernando Magellan, auquel on associe la découverte de la Patagonie et de la Terre de feu.

Mais c'est pas tout ça, aujourd'hui il nous faut trouver une chambre à réserver à Buanos Aires pour le 15 janvier.
Le problème ici ne seras pas de trouver une chambre, des auberges de jeunesse il y en a beaucoup, mais de choisir la bonne auberge.
Nos critères de recherches sont les suivants:
L'emplacement, pour que la ville nous soit accessible par transport urbain.
Le déjeuner inclus, cuisine accessible, chambre privée, wi-fi et le coût.
Après en avoir isolé quelques un, nous allons voir les commentaires des gens qui ont séjournés en ces lieux.
En dernier, nous allons consulter les sites de recherches d'hébergement comme booking.com, hostelworld, hostel booking, agoda, et autre.
Nous comparons les prix des auberges que nous avons isolé, qui se retrouvent souvent sur plusieurs sites et étrangement les prix varies.
A la fin nous passons au vote.
Mais j'ai jamais compris pourquoi Manon avait le droit de voter 2 fois et moi un???
Elle dit que c'est pour départager quand le vote est égal???

Il faut que je vous parle d'un arbre qui est particulier à l'Amérique du sud, c'est un conifère qui est surtout décoratif. 

L'araucaria du Chili, il peut mesurer jusqu'à 40  mètres, il est tout vert comme un conifère, il a la forme pyramidale d'un sapin, mais à la place des épines il a un genre de petites feuilles dures, acérés et piquant, qui recouvre complètement les branches et le tronc.
Tout l'arbre en est recouvert, on croirait un herisson, je défierait qui que ce soit de grimper dans cette arbres à mains nues.
C'est un arbre qui a la particularité de résister aux feux de forêt, et peut vivre jusqu'à 1,000 ans.
Il est très jolie, il ressemble à un sapin maigrichon.