samedi 26 décembre 2015

Chaiten, Patagonie, Chili

Jour 94

26 décembre 2015
Notre premier déjeuner au Chaiten Hostal.
Toujours la même chose à bouffer, café instantané, petit pan avec fromage et marmelade et nouveauté....du ballonné. 
Mais comme ont dit depuis le début de notre voyage, ça fait la job, même que Manon reprend du café!
Non, merci pour moi, je ne m'habitue pas.....et je ne veux pas m'habituer, bon.
En croquant dans leur "pan", j'ai encore perdu ma dent après mon dentier.
Bin la tant pis, j'irais la recoller après avoir fini mon déjeuner.
Je soupçonne que ma "crazy glue" n'est plus bonne.
Ça fait un bout de temps que je l'ai, yé peut-être plus efficace!
Je l'ai acheter au Népal dans notre voyage précédent.
Bon! fini le déjeuner au ballonné, pis ma dent est recollé.
Faut faire quelque chose.
Je désire en savoir un peu plus sur l'éruption volcanique du Chaiten.
Nous marchons jusqu'à l'embouchure du rio Blanco se jetant dans le golf Corcovado.
Ici nous avons une bonne aperçu de la coulé de boue (lahar) formé par le mélange de cendre avec l'eau de la rivière.
Les résidus de cendre s'étendent sur une immense surface, créant une plage artificielle, mais qui ressemblant beaucoup plus à un décor lunaire.
En remontant la rivière nous pouvons constater les dégâts.


Avant l'éruption la rivière contournait la ville de Chaiten.
Lors de l'éruption, les cendres retombant dans la rivière, produisit une boue (lahar).
Cette boue s'accumulant dans la rivière, causa un immense embâcle obligeant cette dernière à sortir de son cours à la recherche d'un nouveau tracé.
C'est une immense coulé de boue qui déferla au centre de la ville, balayant tout sur sa route.
Le rio Blanco avait choisi ça nouvelle route au grand malheur des résidents.
Plusieurs résidences disparurent, ensevelie sous la boue.
L'éruption dura un mois, le village fut évacué, une personne âgée décéda lors de l'évacuation.
La ville est maintenant séparé en deux, un pont fut reconstruit.
Les rives de la nouvelle rivière furent solidifié, mais à jamais les gens sont restés marqué par ce désastre.
En se promenant dans les rues, nous pouvons voir encore des maisons ensevelies sous les cendres.
Et dire que personne ne craignait le volcan Chaiten dont la dernière éruption connu remonte avant J-C.
Nous retournons dîner à notre hébergement et reprenons nos recherches pour notre prochaine étape, Coyhaique.
Demain nous prenons le bus au terminal "en phase terminal" pour une balade de 8 heures sur la mystique "Carratera Austral" toujours direction sud vers Coyhaique.
On a beau chercher sur le net, pour un hébergement à Coyhaique, mais on ne trouve pas (à notre budget).
C'est décidé! On se rend jusqu'à Coyhaique et on verras sur place.
On pensait également descendre la Carratera Austral jusqu'à Villa O'Higgins, mais il y a un petit hic!
La route termine à Villa O'Higgins, on doit prendre un bateau pour un voyage de 2:30hre. puis un bus pour 15 minutes, reprendre un bateau pour 30 minutes et marcher dans les bois pour 22 km. pour enfin arriver à Chalten en Argentine.
Le hic, ce sont les 22 km. a pied.
Faut que je pense à Manon.......ok! ok!.......faut que je pense aussi à mon genoux.
On vas regarder pour un plan B.
Il se peu qu'on soit obligé de traverser en Argentine plutôt que prévu, on verras ça a Coyhaique.
Après s'être creusé les méninges, nous sortons prendre l'air.
Nous rencontrons un couple de français avec trois enfants dans la préadolescences.
Eux sont partis pour un ans en vélo, dont 2 tandems. 
Ils se dirigent sur la Carratera Austral, chapeau........ils ont dû courages.
Retour en fin de journée à notre hébergement transi par la pluie.
Y as-tu juste delà pluie icitte?















vendredi 25 décembre 2015

Chaiten, Patagonie, Chili

Jour 93

25 décembre 2015
Joyeux Noël à tous.
On a bien dormis et on a eu un bon petit déjeuner.
Ce matin on change d'hôtel, on vas juste un peu plus loin, chez une gentille dame.
C'est pas aussi chic que l'hôtel Don Carlos, même c'est pas chic pantoute, disons que c'est rustique, pis.......c'est moins cher.
Ici les hôtels se sont des maisons privés aménagés de façon à recevoir les touristes.
Nous utilisons leur cuisine et tout leur équipement de cuisson, nous vivons avec eux c'est comme vivre chez l'habitant.
Je l'ai dit souvent et je le répète (au cas où quelques un d'entre vous désireraient un jour visiter l'Amérique du sud) ne vous fier pas à l'apparence extérieur des hôtels (aussi appellé, hostal, hosteria, cabaña, hospedaje et autre).
Allé voir l'intérieur, demandé se que vous recherchez.
Cuisine à utiliser, salle de bain commune ou privé, douche avec eau chaude, wi-fi, petit déjeuner et autre.
Si le prix de la chambre cadre avec votre budget, demandez à voir la chambre, la cuisine et la salle de bain et après, prenez votre décision.
L'accueil aussi est importante pour nous.
Si nous sommes accueillis avec une face de bœuf! 
La place est mieux d'être "bien belle" parce qu'il y a de forte chance qu'on reste pas.
C'est certain qui si le prix nous convient vraiment......on pourrait peut-être faire une petite exception et tolérer la face de bœuf.
Bon, revenons à notre journée de noël.
Arrivé et installé chez la dame, nous prenons une pause.
Manon s'est réveillé avec un mal de tête ce matin.
C'est certainement pas le souper de réveillon, qui en est la cause.
Spaghetti sauce tomate et un petit verre de vin (t'sé le vin dans une boîte en carton)
C'est seulement après dîner que nous sortons visiter les environs.
Nous sommes bien, il fait soleil avec passages nuageux, se qui nous permet d'admirer les montagnes et voir les volcans au loin.
Il y a trois volcans autour de la ville.
Le Michinmahuida, le Chaiten et le plus imposant le Corcovado.
Le 22 mai 2008 le Chaiten se réveille, lui dont la seul éruption connue remonte à 7400  avant J-C.
Les experts croyaient alors au réveil du Michinmahuida et furent très surpris que ce soit le Chaiten qui s'activait.
Le Chaiten est à 24 km de la ville.
La rio Blanco passe directement dans la ville de Chaiten.
De par son tracé il est exposé particulièrement aux "lahars" (cendre du volcan mélangé avec l'eau, fait un genre de boue épaisse).
C'est cette "lahar" qui fut la cause de la destruction de la ville en 2008.
Les chutes de cendres forment jusqu'à 30 cm. d'épaisseur et ce jusqu'à une distance de 65 km du volcan.
On dit qu'alors un panache volcanique c'est élevé jusqu'à 21 km dans les airs.
Les gens et les animaux furent évacué.
Il n'y a eu, par chance, aucun mort.
Mais la moitié de la ville a été détruite par les cendres et des pierres.
Y en a qui vont dire, 30 cm. Y a rien là! La neige y en tombe plus en hiver au Québec!
Mais faut pas oublier que la neige elle....a fond, pas la cendre.
L'éruption a duré un mois.
Suite à la destruction partielle de la ville, elle fut déclaré ville morte par les autorités.
Ça n'a pas empêché des résidents de revenir vivres à Chaiten.
Une nouvelle ville a été reconstruite a 10 km plus loin, elle s'appelle Santa Barbara.
En nous promenant dans les rues de la ville, nous voyons encore des couches de cendres un peu partout et les restes de maisons détruites par la coulée de boue.

Disons que je vais rire un peu moins de cette ville et que maintenant elle mérite tout mon respect.
A part ça journée tranquille.
Pendant que Manon essai de faire passer son mal de tête.
Je vais m'assoir dans le parc au cœur de la ville, pour profiter du soleil et admirer les montagnes.
Il y a aussi une jument et son poulain qui sont en libertés dans le parc. 
À vrai dire, ils sont en libertés dans toute la ville, ils ne sont pas attachés et on les voient un peu partout.
MERDE....en croquant dans une noix, je viens de perdre une dent.....à mon dentier.
Je sais vous allez dire, tu l'as pas fait réparer en Bolivie?
Oui! J'ai fait réparer 2 dents qui tombaient souvent, mais je pensais plus à celle-ci qui a déjà tombé et que j'avais récolé.
Elle tenait tellement bien, que j'y pensait plus.
Une chance que j'ai tout prévu.....j'ai apporté un tube de crazy glue.

Direction Chaiten, Patagonie, Chili

Jour 92

24 décembre 2015
La veille de Noël, debout à 01:15hre. 
Il fait noir à l'extérieur, le temps est frais.
Une chance que nous n'avons pas tellement loin à faire.
Tout au plus 5 minutes de marches sous les lampadaires et nous voilà arrivé à notre traversier.
Il n'est pas difficile à trouver c'est le plus gros bateau et il est tout illuminé.
Après avoir déposé nos sacs à dos à la consigne du bateau, nous montons à l'étage localiser nos sièges.
Comme à mon habitude, je me suis encore bourré.
Lorsqu'il fut le temps de choisir nos sièges sur le traversier, j'ai inversé la proue et.......l'autre. 
Moi qui pensait avoir choisi deux sièges les premiers à l'avant, avec grande vitrine et vue sur l'horizon.
Hé bien, j'ai choisi les deux derniers à l'arrière avec vue sur......des derrières de têtes.
Que voulez-vous, je peu pas avoir un itinéraire parfait!!!
Le départ se fait à l'heure prévu.
A 03:00hre. nous partons.
Nous sommes au plus 50 passagers sur une possibilité de 250 sièges.
Se qui fait que tout le monde s'est permis de s'étendre sur plusieurs sièges pour essayer de dormir.
De toute façon y a pas grand chose d'autre à faire, on ne peut pas admirer le paysage.
Le voyage se fait bien, pas de trop de roulis causé par les vagues.
La traversée dure 5 heures.
Malgré le mauvais temps, pas de pluie, mais le ciel couvert de nuages.
Nous avons une belle vue sur les rives qui s'offres à nous.

Au loin nous voyons une petite ville......ou bien c'est un village? Mais c'est pas gros.
Est-ce que c'est Chaiten?
Ça semble tellement minuscule aux pieds de ces immenses montagnes.
Le traversier accoste, c'est ici qu'on débarque.
Y avait environs 50 passagers et UN auto sur le ferry, c'est pas trop un voyage payant!!!
On est bel et bien arrivé à Chaiten, un bled au bout de nul part, petite ville de 4,000 habitants.
Un petit bus nous embarque à la sortie du traversier et nous conduit au terminal de la ville.
Seigneur, c'est ça le terminal???
Je pense qu'ils veulent plutôt dire qu'il est en "phase" terminal.
Voyons c'est quoi la joke?
Y a une petite office mais c'est fermé.
Bon bin, le plus important pour nous c'est de trouver un endroit où coucher.
Pas juste  coucher, mais on veut aussi pouvoir faire nos repas.
Je laisse Manon au terminal (ha,ha,ha) de bus et je part arpenter la ville ( ha,ha,ha) excusez-moi, c'est nerveux, a la recherche d'une chambre.
Y a vraiment pas grand chose ici!
Qu'est-ce que j'ai dit là......y a rien ici!
C'est vrai que nous sommes tôt il n'est pas encore 09:00 hre. les gens ne sont pas encore debout (je les comprend, vivre ici, moi aussi je resterais coucher).
Les petites hôtels que je trouve sont fermé et je dois avouer qu'ils ne sont pas très invitants, je me demande même s'ils ne sont pas condamnés.
N'ayant rien trouvé, je retourne rejoindre Manon juste au moment où le préposé (Nicolas) qui travaille au terminal arrive.
Le temps de jaser un peu avec Nicolas (pas facile à suivre je vous dit!)
Nous repartons Manon et moi à la recherche de notre petit nid.
Je vais faire une histoire courte en disant, qu'on était tanné et qu'on a arrêté notre choix sur l'hostal Don Carlos.
C'est un des plus dispendieux, il est chic.......à comparer aux autres.
Il nous coûte $70.00 canadien, la nuit.....pour une chambre bin ordinaire au bout de nul part!!!!
C'est la veille de Noël, on se paie la traite......un soir.
Faut dire qu'on est fatigué et tanné et on a mal à nos vieux os. 
Pis.....faut bien faire un cadeau à quelqu'un!
Après un petit somme, nous partons à la découverte de la ville (ha,ha,ha) excusez-moi. 
Je pense qu'on vas allez voir c'est quand le prochain bus?
Le préposé au terminal, "en phase terminal", est occupé avec un client, je sais pas exactement de quoi il est question, mais je soupçonne qu'ils parle de tout et de rien.
Sont office n'est pas grande, on peu pas faire un party là dedans à plus de 7 personnes.
Je fais bien voir que j'attend.
Après 15 minutes de conversation qui ne semble pas avancer.....et bin.......
TABARNAK.......y sort sa guitare.
J'vous dit....y a sortie une TABARNAK de guitare.
EST OÙ LA CAMÉRA CACHÉ???
Désolé pour mon langage, mais yé tu l'as pour vendre des billets de bus ou pour faire un concert!..... merde!
Manon me dit, y joue bien! 
C'est vrai qui joue mauditement bien......mais y vas être aussi bon même après m'avoir vendu des billets de bus.
Je pense que vous avez compris que j'ai la mèche un peu courte après avoir passé pratiquement la nuit debout. 
C'est pas couché de travers sur trois banc que tu dors le mieux!
Pis merde! nous se qu'on veut savoir c'est quand le prochain bus pour se rendre à........Coyh....Co.....machin chose.
Le concert terminé, je réussit à lui parler, "après lui avoir dit qu'il joue très bien" (rappelez-vous chu un têteux)
Le prochain bus pour.....machin chose, est prévu pour dimanche........mais monsieur n'est pas sur.
Regarde.....tu peu-tu êtres sur.....on doit être de retour au Québec pour le mois de mars! 
Le préposé fait des appelles, mais ne rejoins personne (pourquoi je suis pas surpris?)
Nicolas, tu ferme à 13:00hre et réouvre à 15:00hre. fait les vérifications d'usage et je reviens te voir à 15:00hre. Ok?
Il me fixe, je lui dit ok! je reviens à 15:30hre 
Il me dit: viens plus tôt à 16:00hre........ (Pourquoi je suis pas surpris?)
L'autre défi qui s'offre à nous c'est de trouver une épicerie.
Il est 14:30 hre. Pourquoi tout est fermé? 
La seul.....épicerie ouverte.....(je suis gentil en l'appelant épicerie) je pense que les produits on fuit les étagères.
C'est certainement pas ici que je vais reprendre les livres perdues.
Si je vous disait qu'il n'y a même pas de chips dans le magasin!!!
On voulait se payer la traite, ce faire un réveillons de Noël.
........MERDE!.....poigné à manger un spaghetti sauce au tomates pour le réveillons!
Là je m'ennuie des tourtières de la belle mère!
Se qui me soulage de cette veille de noël, c'est que nous avons autant de neige que vous au Québec.....(là j'ai un sourire).
A 16:00 hre je retourne voir notre guitariste au terminal "en phase terminal" pour qu'il nous confirme l'heure du bus.
Il n'a pas eu le temps de vérifier! (Pourquoi je suis pas surpris?)
Bon, regarde Nicolas, je sympathise avec toi, je sais que tu a été bien occupé....mais...... MERDE.....peut-tu me dire jusqu'à quand on est poigné icitte?
Disons que ça pas sortie comme ça, mais ça eu le même effet.
Quelques téléphone plus tard et nous avons la confirmation.
Le prochain "TABARslaque" de bus c'est dans deux jours dimanche à 11:30 hre.
Je peu tu vous dire qu'on le manqueras pas.
Les billets en poche je me dirige vers notre chambre ou Manon m'attend.
Mais là! ça fait exprès.
Les commerces qui étaient fermés sont ouvert.
C'est quoi l'idée? Ils ont toutes sorte d'heure.
Avoir su, on serait pas poigné à manger un spaghetti sauce tomate pour le réveillon.
Bon soyons positif.
Après souper, nous attendions avec impatience de pouvoir entrer en contact avec nos familles.
Nous avons eu certaines difficultés, se qui nous décevait beaucoup.
Mais quand le contact visuel c'est fait, nous avons eu notre cadeaux de noël.
De voir nos garçons, et en plus pour Manon, de voir ces frères et sœurs et surtout ça mère ce fut un très beaux cadeaux.
Un gros merci.

Direction Quellon sur l'île de Chiloé, Patagonie, Chili

Jour 91
23 décembre 2015
Ça fait 3 mois que nous sommes partis, la moitié de notre voyage est fait et pas de chicane de couple (du moins pas de grosse chicane) on est encore ensemble.
Pas de changement pour la température, il a plut avec de grand vent la nuit passé.
Mais, y a pas venté assez fort pour emporter les satanés chiens, on a encore eu droit à un concert.
Bon ce matin nous quittons notre luxueux Hostal Altos de Gambio.
<< Ça me fait penser à une maison que l'on retrouvait dans une "foire" >>
<< Tsé la maison avec le plancher en angle! >>
<< Faut quand même pas exagérer! >>
<< J'exagère pas du tout. Tu le sais. Avais-tu d'la misère à fermer les portes de chambre et salle de bain? >>
<< Bin.....oui >>
<< Pis quand tu réussissais à les fermer, avais-tu de la misère à les rouvrir? >>
<< Ok t'as raison, c'était un peu croche >>
<< Non, non.....c'était bin croche, pis as-tu vue l'escalier? Faut se tenir après la rampe tellement est incliné de côté. Pis la nuit pour aller à toilette sans faire de bruit! Impossible! quand on marchait ça craquait à chaque pas >>
<< Pense-tu qu'un bon ouvrier pourrait réparer ça? >>
<< Non! Pour un bon ouvrier c'est la crise de nerfs. Je pense qu'il y a juste un tremblement de terre qui pourrait peut-être aider, ça peut pas être pire >>
Alexandro est venu nous reconduire au terminal de bus, ça nous a éviter une autre marche sous la pluie.
A 10:15hre. nous quittons Castro avec la compagnie Cruz del Sur, direction Quellon.
Il a plut par intermittence tout le long du trajet.
Nous sommes sur une île, l'île de Chiloé, le paysage est beau, mais pas plus.
Ça me fait vraiment penser à nos routes de campagne, avec des chalets tout le long,
a la différence que eux ce n'est pas des chalets, mais leur résidences.
Une heure trente plus tard. 
Nous voilà arrivés. Il ne nous reste plus qu'à trouver la compagnie du traversier pour récupérer nos billets et trouver une chambre pour pouvoir nous reposer avant le départ prévu pour 03:00hre.
Manon reste au terminal de bus, alors que je part récupérer les billets et chercher une place pour dormir.
Par chance le terminal est près du port et je trouve rapidement l'office du traversier.
Pas trop difficile non plus pour la chambre.
Je trouve un hôtel au port à 2 minutes à pieds de l'embarcadère du ferry.
C'est peut-être pas trop recommandable ici, il y a plein de débit de boisson et déjà il y a des gars saoul qui en sort.
Mais j'ai quand même trouvé un endroit bien, c'est propre et semble bien tenu.
L'hôtel "Tierra del Fuego" pour le peu de temps qu'on y seras, j'ai pris la chambre la plus économique, 17,000 pesos ($34.) 
Dans la ville les chambres sont très cher, dans nos recherches, il nous était impossible d'avoir une chambre en bas de $60. canadien et c'était hors de la ville.
Après avoir récupéré Manon et fait une petite pause dans notre chambre.
Nous partons au centre ville, dans l'espoir de trouver un petit café.
Mais, on doit se contenter d'une machine à café.
Petite balade en ville, mais y a pas grand chose ici.
On se fait une petite grocerie et retour à l'hôtel, pour souper.
A l'hôtel il y a une salle à dîner au deuxième étage, qui nous permet d'avoir une bonne vue sur le port.
A 19:00 hre. dodo faut se lever à 01:30hre direction le traversier pour l'embarquement.

mercredi 23 décembre 2015

Castro, sur l'île de Chiloé, Patagonie, Chili

Jour 90
22 décembre 2015
Il a plut toute la nuit et les maudits chiens on jappés une bonne partie de la nuit.
Sa semble pas les déranger ici, que les chiens jappent.
Dans le jour c'est passable, mais en plein nuit, merde.
Une bonne petite carabine à plomb ferait l'affaire, juste pour pincer.
Passons à autre chose, parlons de la pluie et du beau temps.
Plus de la pluie.......
La température est très changeante. 
Le temps du déjeuner, la pluie a cessé, mais le soleil est toujours pas présent.
Ça fait rien, nous partons bien habillé. 
Nous avons environs deux kilomètres avant d'arriver au centre-ville.
On vas se ménager un peu.
Après être descendu le chemin de terre, nous arrivons sur les trajets des bus municipaux, pis c'est pas difficile ils vont tous au centre-ville.
On a juste à attendre qu'il y en a un qui passe et on saute dedans.
Arrivé au centre-ville, il se remet à pleuvoir.
Ça vas être comme ça tout le reste de la journée.
Nous allons tout de suite au terminal de bus acheter nos billets pour Quellon.
Faut pas oublier, nous prenons le traversier le 24 décembre à Quellon et on a pas encore acheter nos billets pour se rendre au traversier.
Plus ça vas, moins on se stress.
Billets en poche, nous partons visiter la ville.
Y a pas grand chose à voir ici, beau petit parc, belle église en bois, c'est à peu près tout.
Ha oui! Faut pas oublier le plus beau, les maisons sur pilotis.

Pour les voir il faut marcher aux extrémités de la ville.
C'est une bonne marche....surtout sous la pluie.
Se sont des maisons de pêcheurs, ou plutôt des anciennes maisons de pêcheurs, convertis pour certaines en restaurant, café ou auberge.
Mais c'est jolie, ça donne un cachet à la ville.
Bon bin, en attendant que la pluie ne ralentisse, on vas dîner.
On s'installent sous un arbre (c'est la seul abris qui s'offre à nous) et vas manger nos sandwichs.
Environs 45 minutes plus tard, la pluie ne veut toujours pas cesser.
Pas le choix, nous repartons vers le centre ville.
Tiens! il y a un centre d'achat!
On ne l'avait pas remarqué, c'est vrai que nous ne sommes pas revenus par les même rues.
Il y a des rues qui nous font penser à Terre-Neuve, des maisons en bois de différente couleur et de bonne cote.
Comme je disait, il y a un centre d'achat et il pleut.
Que fait-on dans ce temps là?
Bin oui! On vas se réchauffer devant un bon café en espérant que la pluie cesse.
On espère bien que ce seras pas comme ça tout le temps qu'on seras en Patagonie.
Bon direction notre chic Hostal "Altos De Gambio".
Pour se faire nous allons prendre le bus.
Nous allons essayer de prendre le bus.
Nous ne prenons pas le bus.
Autant c'était facile de le prendre pour aller en ville.
Autant il se fait rare pour le trajet inverse.
Se qui fait que nous avons fait le trajet à pieds sous la pluie.
Et MERDE.....en arrivant à l'hôtel, il cesse de "mouiller".
C'est juste à nous autre que ça arrive.
Alexando (notre hôte) nous invite à accrocher nos vêtements trempés au dessus du poêle à bois.
Dans la cuisine il y a un poêle à bois qui chauffe continuellement, du moins dans le jour.
Personne ne se lève dans la nuit pour emplir le poêle, parce que le matin quand on se lève, y fait froid.
Le matin on est bien sous les couvertures, ça nous tente pas d'en sortir.
Pour souper on réchauffe notre riz d'hier et on termine notre poulet et notre bouteille de vin.
Se que je n'est pas dit, c'est que pour faire à manger, nous utilisons la cuisine et la salle à manger familial, a vrai dire, l'hôtel, est la maison familiale.
On ne se couche pas trop tard ce soir, surtout après notre marche de 5 1/2 heures sous la pluie.

mardi 22 décembre 2015

Direction Castro, sur l'île de Chiloé, Patagonia, Chili

Jour 89
21 décembre 2015
Nous quittons un peu avec regret notre Mamahostel, nous y étions bien.
Mais il nous faut continuer à avancer.
En 2 minutes nous voilà arrivés à la station de bus, juste à traverser la rue.
Une chance qu'on a pas loin à marcher, il pleut avec de grand vent.
Nous avons pour 4 heures de route, avec un traversier à prendre en cour de route.
Ne vous attendez pas à se que je prenne de belle photos aujourd'hui.
Il pleut (et il vas possiblement pleuvoir toute la journée) le temps est gris.
On se croirait au Québec, par une belle journée pluvieuse d'automne.
Pourtant nous sommes au printemps, mais je soupçonne que plus nous descendons, plus nous risquons d'avoir du mauvais temps.
Bon faut faire avec, nous avons été chanceux à date avec la température.
Mais pas chanceux avec notre bus.
Arrivé à Puerto Montt, nous nous rendons au garage de la compagnie "Cruz del Sur", un petit problème, bin...peut-être un gros problème.
Nous sommes obliger de changer de bus.
Mais ça se fait vite et nous voilà reparti.
La pluie est avec nous.
On se croirait en Abitibi, tellement c'est ressemblant.
Pour nous rendre sur l'île de Chiloe, nous embarquons sur un traversier de "Cruz del Sur" nous en avons pour 30 minutes de navigation.

De temps à autre nous voyons des otaries qui nous accompagnés.
Arrivé a Chacao sur l'île de Chiloe.
Est-ce un bon présage? 
Il ne pleut plus et timidement le soleil fait sont apparition.
Arrivé sur l'île, tout est différent, nous roulons sur des petites routes secondaires avec plus de courbes.
Le paysage est plus rustique, plus sauvage.
Les habitations me font penser à des chalets, très rudimentaires.
Sans êtres vulgaire, je dirais qu'ils ressemblent même à nos remises.
L'apparence extérieur ne semble pas être important pour eux.
Il est 15:30hre. Enfin arrivé à Castro.
Mais avant de nous rendre à notre hébergement, il nous faut faire notre grocerie.
Toujours le même dilemme! C'est quoi qu'on mange?
Une heure plus tard, la c'est vrai, direction notre hébergement.
Il semble bien que nous soyons loin du centre bille.
Nous prenons un taxi pour qu'il nous y conduit.
Nous ne sommes pas situé au centre-ville.
Évidemment nous avons regarder pour réserver le moins dispendieux, se qui veut dire que nous devons faire certain compromis.
Vous devriez voir l'hôtel rustique que nous avons dégoté.
Quand le taxi à emprunté des rues de terre, on s'est demandé où il nous conduisait.
Lorsqu'il s'est immobilisé et qui nous a dit c'est ici!
On doit avoué qu'on a eu des moments d'hésitation.
A l'exception d'une annonce "Hostal Alto Gambio", rien ne fait référence à un Hostal.
C'est délabré, la cour est négligé.
Ça annonce rien de bon! Manon ne voulait pas sortir du taxi.
Par expérience, nous savons qu'il ne faut pas toujours se fier à l'apparence extérieur.
      ( Ça c'est la vue qu'on a de notre chambre )
Et bien, nous avons raison, nous sommes très bien accueilli, les gens sont sympathique, nous avons une très belle chambre très bien éclairé , en fait, nous vivons avec eux.
Mais seigneur que c'est croche dans cette maison, non!........c'est incroyable croche.
Dans la salle de bain, j'ai déposé le rouleau de papier de toilette au sol.
Vous devriez le voir rouler sans aide.
Toutes les portes, frotte, soit au sol ou sur les côtés ou sur le dessus.
Mettons ça sur la faute des tremblements de terre, y doit en avoir eu en maudit!
Pis si c'est pas ça! Bin y a des ouvriers qui buvaient sur la job.
Avant de souper, on décide de faire une marche vers la ville.
Faut dire qu'on se trouve à environs 2 kilomètres du centre-ville.
Pourquoi on a choisi cet place?
Bin oui!....Parce que c'était la moins cher.
Selon Alejandro, il y a un raccourci en descendant la côte, ça se marche en 15 minutes pour des gens en forme comme nous.
Bin! Yé plein de prune! 
La côte doit à elle seul avoir un demi kilomètre, pis est assez "à pic".
On doit avoir fait un kilomètre, pis ça nous a prit 40 minutes.
Au retour je me suis amusé à comptée les chiens que je voyais
J'en ai compté 51 de toute les races et ce ne sont pas des chiens errants.
Au souper on a fait du riz avec légumes et un poulet acheté déjà cuit.





lundi 21 décembre 2015

Puerto Varas, région des lacs, Patagonia, Chili

Jour 88

C'était plus bruyant la nuit passé.
Il y avait un couple qui discutait dans le passage près de notre chambre et ils parlaient fort.
Même si Manon leur a fait comprendre poliment de parler moins fort, ils ont continués.
Mais là mon petit volcan (Manon) c'est mis en éruption.
Trois bon coups de poing dans le mur et on a plus rien entendu, plus un mot.
Le hic! c'est que moi qui dormais bien, ça m'a réveillé, ça m'a fait sursauté.
Essayez vous autre de vous rendormir, après vous être fait réveiller comme ça!
Manon! y a beaucoup de chose qu'elle peut endurer (la preuve elle est encore avec moi).
Mais quand c'est le temps pour dormir, faut pas la priver de son sommeil, sinon là.....ça peu aller mal.
Pis si elle n'a pas bien dormi......c'est moi qui vas passer au "batte" le lendemain. 
Mais au matin, on récupère le tout avec un...non...deux bons cafés.
On a prévu une petite excursion dans les environs.
Départ prévu à midi.
Entre temps, alors que Manon reste à l'auberge, moi je part pour une marche en ville.
Je veux retourner au lac Llanquihue, et voir les volcans.
Hélas! Ils ont disparus sous les nuages, en espérant que le ciel se dégage pour notre petite excursion.
Arrivé l'heure du départ pour l'excursion, le chance est avec nous, il fait chaud avec un beau soleil et aucun vent.
Notre guide ne parle qu'espagnol et il parle vite, comme ont dit "j'en ai échappé des bouts".
Nous sommes 9 dans le petit bus, 5 latinos, 1 français, 1 allemande et nous (j'ai pas besoin de vous dire que nous sommes québécois, hein!).
Notre balade devrait nous conduire jusqu'au lac Todos Laguos dos Santos.
La route qui nous fait sortir de Puerto Varas est incroyablement belle et bien entretenue.
Si seulement on avait des routes comme ça au Québec.
De temps à autre on s'immobilise le long de la route pour admirer le volcan Osorno.
C'est surtout pour lui que nous avons prit cette petite excursion, nous voulons le voir sur un autre angle.
Le Osorno a 2,652 mètres de haut et c'est se qu'ils appellent un volcan "parfait" de par ça forme de triangle renversé et la rondeur circulaire tout autour.
C'est un volcan qui possède 24 cratères et n'est pas actif.
Ça dernière éruption remonte à 1869.
Plus loin, nous nous arrêtons dans le parc national Vincente Pérez Rosales pour aller voir le Laguna Verde.
Nous devons marcher dans un sentier en forêt, c'est plaisant et frais.
Nous arrivons à leur fameuse "Laguna Verde".
C'est une mare d'eau verte, sous couverture de la forêt.
L'eau verte est causé par le prolifération de micro organismes.
On doit avouer qu'après avoir vue les lagunes de la Bolivie, celle-ci fait piètre figure en comparaisons.
Mais la balade en forêt nous fait du bien, le sentier nous conduit jusqu'au lac Llanquihue et nous permet de le voir sous un autre angle.
Par la suite, alors que certain vont dîner dans un resto, nous on se rend sur une plage du lac Lanquihue pas tellement loin et nous nous reposons sur le sable volcanique avec une magnifique vue sur le volcan Osorno.
Prochaine étape "Saltos del Rio Petrohue".

Il y a Petrohue la ville et Petrohue la rivière.
Ici on se trouve toujours dans le parc national Vincente Pétez Rosalez.
Nous repartons à pieds dans les sentiers qui nous conduisent jusqu'aux rapides de la rivière Petrohue.
L'eau est d'un magnifique bleu turquoise, malgré la violence de ces eaux, la rivière est plaisante à regarder.
C'est une rivière utilisé pour le rafting.
Non, c'est pas pour nous, faire du rodéo dans des rapides, assis sur un pneumatique, non merci!
Nous continuons jusqu'au lac Todos Lagos dos Santos.          
Notre guide nous demande si nous voulons allé faire un tour de bateau sur le lac.
C'est un lac qui nous fait penser au lac D'Argile  de la Salette, c'est beau, mais, c'est du déjà vue pour nous.
Notre guide semble surpris que nous y allions pas!
Je voulais pas prêter ça balloune, mais, des lacs comme ici, nous en avons des centaines au Canada.
Je lui ai pas dit mais je l'ai pensé.
On a préféré marcher sur la plage et regarder au loin, à l'opposé du lac, nous pouvions voir le volcan Osorno.
Nous sommes revenu à notre chambre il était 19:00hre. on a passé une belle journée.