vendredi 6 novembre 2015

Puno et le lac Titicaca, Pérou

Jour 44

5 novembre 2015
Une sacré journée aujourd'hui!
On s'était dit, aujourd'hui ont ne fait rien d'autre que se promener et visiter les environs.
Au déjeuner, l'homme de service (qui en réalité est gérant, portier, concierge, homme de ménage et cuisinier) nous dit qu'il y a une cérémonie en mémoire de "Manco Capacité" un grand chef Inca.
(Pour en savoir plus, vérifier à l'Internet "la légende de Manco Capac et Mama Occllo")
Cette cérémonie se tiens aux portes de la lagune du lac Titicaca, juste au bout de note rue.
L'Inca (le chef quoi) doit arrivé avec son escorte sur un bateau de roseaux et débarquer sur terre.
Selon ces dires c'est quelque chose de très beau et coloré.
Ça tombe bien, on se dirigeait justement vers le lac Titicaca.
Après une bonne marche de 30 minutes nous arrivons au lac.
A première vue, il ressemble à tous les autres grands lacs que l'on connaît.
Mais ici, comme vous le savez tous, parce qu'on l'a appris dans nos cours de géographie, c'est le plus haut lac navigable sur terre.
Juché a une altitude de 3,812 m. il a une superficie de 8,372 km/2.
Le nom du lac, Titicaca proviendrais selon une hypothèse, du mot Titi Khar'ka, qui signifie "Roc de puma" en aymara.
Et selon une autre hypothèse, Titicaca serait une déformation de Titijaya, qui veut dire "puma de Pierre".
 Mais pour moi Titicaca pourrait avoir une autre définition typiquement.....Québécoise.
Vue de loin, le ciel se reflète sur les eaux du lac et lui donne une couleur turquoise.
Mais malheureusement vue de près, c'est décevant.
Les bord du lacs sont couverts de détritus de toute sorte, et une odeur nauséabonde s'en dégage.
Au port de Puno, il y a une lagune et l'eau y est stagnante, c'est cette eau qui dégage cette odeur.
Il y a une longue promenade bien aménagé entre la lagune et le lac, nous l'emprunton pour nous rapprocher du site de la cérémonie.
Nous voyons les locaux, jeunes et vieux, garrocher leurs papiers, leur verre de foam dans l'eau du lac comme si de rien n'était???
Mais pourquoi donc ne respect-il pas ce majestueux lac, eux qui ne font que le vanter?
Faut avouer que la municipalité ne semble pas s'en préoccuper, tout le long de la promenade qui a facilement 500 mètres, il n'y a aucune poubelle???
Par contre si on se promène dans le secteur de la plaza de Armas, là il y a des préposés qui ramassent les déchets parterres et il y a des poubelles???
Pourtant le tourisme ne viens pas à Puno pour ça place d'arme, mais bien pour son Lac.
Bon, je continue donc la narration de notre journée.
Je disais donc qu'on se dirigeaient vers le site de la cérémonie. 
Nous voyons au loin le bateau impérial qui est tout près d'accoster.
Arrivé rapidement sur les lieux, il y a foule.
Le site est délimité par une clôture, oû seul des figurants avec costumes d'époques si trouve.
Je viens à bout de trouver un emplacement où nous pourrions voir se qui vas ce passer.
Disons que moi je peux voir, Manon vois surtout des derrières de têtes.
Je l'embarque rais bien sûr mes épaules, mais elle ne veut pas.
Le déroulement de la cérémonie est la suivante:
Il y a deux groupes de musiciens avec flûtes et tambours qui interprète un air de circonstance. 
Un groupe d'une trentaine de jeunes hommes, tout de vert habillés sont immobiles, semblant attendre quelque chose.
Les musiciens et les jeunes hommes se trouvent à un extrémité du terrain.
C'est alors qu'à l'autre extrémité, apparaît sous un nuage de fumé, d'autre hommes en costumes d'apparat, alors les jeunes habillés de verts se précipite vers eux, et s'agenouillent.
La y se brasse des choses dans les milieux du terrain, que je ne comprend pas vraiment. 
Il y a beaucoup d'agitation.
Surgis alors du fond du terrain, L'Inca (le chef suprême) tout d'or garni.
Il se dirige cérémonieusement vers le centre du terrain, y creuse trois petits trous et y dépose se qui pourrait être des semences.
L'Inca salut son peuple.
Arrivé alors les porteurs avec la chaise impériale tout d'or garnit (j'espère que vous avez compris que c'était pas de la vrai or) déposent la chaise aux pieds de L'Inca.
Ce dernier monte sur la plateforme et les porteurs le soulève.
Tout les figurants se mettent à danser la musique devient de plus en plus existante.
Tout ce beau monde se dirige en cortège à la suite de L'Inca et la cérémonie se dirige vers les rues de la ville.
Une bonne partie de la foule quitte le site en suivant le cortège.
C'est un spectacle haut en couleur, qui se déroule une fois l'an.
On a été bien chanceux d'avoir assisté à cette cérémonie.
De notre côté, nous voulons nous rapprocher du bateau impérial sur lequel L'Inca est arrivé.
Le bateau se trouve sur le lac Titicaca, accosté parmi des roseaux.
Pour si rendre nous devons traverser un petit bras d'eau.
Centaines gens traverse en courant sur un nid de roseaux, mais ça cale un peu.
Je décide donc de trouver un autre endroit pour traverser.
Je trouve un endroit, en 4 enjambés on peut le traverser.
J'y vais le premier, un pas, deux pas, et le troisième.......à l'eau.
Merde, Merde, Merde..........
Vous devriez me voir, j'avais des pantalons beige. 
Je dit biens j'avais, l'eau dans laquelle j'ai calé est noir et.......elle PUE.
Vous me suivez quand je dit que j'ai une autre définition pour la provenance du nom Titicaca........
A quoi j'ai pensé, je ne suis pas celui qui peu marcher sur les eaux.......
Je peu-tu vous dire que j'ai fait rire bien du monde, Manon la première, et évidemment elle a tenu à immortaliser l'événement.
Une chance que lors de la photo, j'avais été rincer mes pantalons à l'eau un peu moins sale du lac.
Mais moi, je peu dire maintenant que je me suis trempé dans les eaux du lac Titicaca.
Bon c'est pas tout mais nous avons une bonne route à faire pour retourner à notre hôtel.
Le bon côté c'est que mes pantalons vont sécher en court de route.
Arrivé à notre chambre, je suis bon pour une douche.......je PUE.
Après une petite pause et la douche, nous repartons pour dîner, mais avant trouver un nettoyeur pour mes pantalons et mes espadrilles.
Arrivé à la,plaza San Juan, il y a foule avec de la musique et ça parade.
On nous dit que c'est la journée des étudiants.
Chaque écoles est représenté, les jeunes sont costumés avec un thème, il y a un groupe de musiciens qui les suit et les jeunes avances dans la rue en exécutants des pas de danses.
Les costumes sont multicolores et très imaginatif.


C'est un groupe après l'autre et ça arrête pas.




Ils descendent la rue de l'Indepandencia, qui est une rue qui conduit à la Plaza de Armas. Il font le tour de la plaza en passant devant la cathédrale, oû des centaines de gens sont installés pour les voirs passer et les applaudir.

Par la suite il poursuivent et retournent à leur points de départ en utilisant une autre rue.
Tout ça dure une grosse partie de la journée, nous quittons les lieux vers 15:30hre croyant que tout était terminé.
Nous retournons à notre chambre pour nous reposer.
J'en profite, je vais m'installer dans le hall de l'hôtel pour rédiger mon texte de la journée d'hier, en consommant un bon coke.
Merde, merde, merde......le coke a été agité et j'ai tout reçu sur mes pantalons.
C'est vraiment pas mon jour de chance.
Le concierge a sorti la moppe et moi je suis parti mouiller mes pantalons. 
Faudrait pas que j'en prenne une habitude.
Je suis resté un bon deux heures dans le hall et j'ai conversé avec des types.
Ils me disent qu'hier c'était la fête du 347e anniversaire de la ville de Puno, qu'aujourd'hui c'était la fête des étudiants, qu'il y avait également la cérémonie du Manco Capac.
Mais la plus grande fête de tout le Pérou a lieux ici à Puno au début du mois de février, elle dure huit jours.
C'est l'une des festivités folkloriques les plus riche d'Amérique du sud.
C'est la fête de la culture et il semble que des gens de tout le Pérou se retrouve ici.
Il n'y a plus aucune chambre d'hôtel de libre pour cette période.
J'ai appris beaucoup d'autre chose, mais j'ai surtout pratiqué mon espagnol.
Vers 18:30hre nous sortons pour souper, nous croisons d'autre groupes d'écoliers, eux aussi costumé et dansant sous la musique, il sont plus vieux. 
Il semblerait qu'ils sont commencer leur parade vers 16:00hre. alors que les jeunes avaient terminé.
Leur costume sont extraordinaires, encore plus raffiné que les jeunes et très extravagants.
Malheureusement pour nous, ma batterie de caméra est à plat, j'ai juste eu la chance de prendre une seul photo.
Lorsque nous retournons à notre hôtel il est 20:00hre et il y avait deux derniers groupes qui s'exécutaient encore.
Je peu-tu vous dire que nous avons eu droit à une journée mouvementée et coloré.
Je crois qu'on vas bien dormir.






jeudi 5 novembre 2015

Puno et le lac Titicaca, Pérou

Jour 43

4 novembre 2015
C'est aujourd'hui que nous quittons Cusco direction Puno et le lac Titicaca.
Pour la dernière fois nous allons descendre cette escalier qui nous a tant fait souffrir les premiers jours.
C'était devenu moins pénible les derniers jours, mais nous devions quand même prendre une pause en cours de monté.
Notre chauffeur Percy a tenu à venir nous chercher pour nous conduire au terminal de bus et ce gratuitement.
Tout se qui est gratuit n'est jamais de refus pour nous.
Il est même venu nous escorter jusqu'à la porte du bus, il nous était devenu sympathique.
C'est comme les deux dames qui travaillaient au guesthouse, Jovana et Marice, quand est venu le temps de partir ce fut l'accolade et les grands adieux.
Faut croire que nous leurs étions sympathique.
Il y a Marice qui me disait que je l'impressionnait.
<< Pourquoi ça marche avec les autres, pis jamais avec ma femme???>>
Nous avons fait affaire avec une compagnie de bus que nous ne connaissons pas.
Nous avons hâte de voir ça, le billet pour un "cama" (siège lit) n'était pas cher, 60 sol
($23.96) pour un trajet de 7 heures.
Hé bien! Nous ne sommes pas déçu.
Nous sommes très confortable.
Nous quittons à 08:30 hre. mais juste pour sortir de Cusco ça nous prend un certain temps.
Par la suite, lorsque nous nous sommes retrouvés en campagne, le décor est devenue magnifique.

Nous n'étions plus dans les montagnes, nous les longions, elles se déroulaient devant nous.
On s'est retrouvé danse une zone pratiquement désertique, le soleil cogne fort.


D'immense champs secs et or, avec comme fond de décor les montagnes.
Autre que les quelques troupeaux de moutons, y a pas grand vie ici.

Il y a bien les petit "pueblo" que nous traversions de temps à autre, c'est à ce demander se qu'il font ici, au bout de nul part.
Mais je reviens aux paysages que nous voyons, c'est à faire une indigestion.
Faut que j'arrête de prendre des photos, je vais mettre ma batterie à plat!
(La batterie de ma caméra je parlais)
C'est à Juliaca, la ville avant Puno, que nous nous sommes mises à monter.
Et ça pas à peu près, ça monte longtemps et pas vite.
C'est signe que nous approchons.
A un moment donné sur notre gauche, une ville à flanc de montagne nous apparaît avec à ces pieds un immense lac.
C'est le lac Titicaca, il est d'un beau bleu turquoise, tout le monde est impressionné.
J'aurais bien aimé prendre une belle photo, malheureusement nous étions assis du côté droit, ce n'est que partie remise.
Enfin Puno, le bus est confortable, mais quand même, après 7:30 hres yé temps qu'on arrive.
Pour 5 sol ($2.00) le taxi nous conduit sur la plaza de Armas.
Nous arrivons en plein festivité, il y a de la musique et ça danse.
C'est bien beau, mais on doit trouver une chambre.
On en a fait trois, mais c'est trop cher pour nous, le plus qu'on vas mettre sur une chambre c'est 70 sol ($27.93), avec déjeuner.
C'est en passant devant l'hôtel Europa, c'est la qu'un type nous aborde et nous demande si on désire une chambre.
Je lui demande le tarif, il nous dit 60 sol ($23.96) pour une chambre 2 lits, salle de bain privée, wi-fi et déjeuner compris.
Visite de la chambre fait, nous décidons de déposer nos sacs ici.
Je dois me reposer, j'ai un bon mal de tête, c'est à mon tour d'avoir des problèmes avec l'altitude.
Puno est à 3,800 m d'altitude, j'aurais pas fait un bon alpiniste!
Un peu plus tard nous sommes sortie pour souper.
C'est encore le "party" il y a foule et ça danse.
C'est le 347e anniversaire de la ville de Puno.
Je peu-tu vous dire qu'il fait pas chaud, faut être bien habillé.
J'ai plus mal à la tête et j'ai une fin de loup.
Ce soir c'est la soirée "pizza" et y a plein de Resto pizza ici, c'est pas le choix qui manque.
Assez dit pour aujourd'hui, demain on se promène en ville.






















mercredi 4 novembre 2015

Les ruines de Pisac, Pérou

Jour 42

3 novembre 2015
Notre chauffeur attitré (Percy) est de bonne humeur ce matin, il a le sourire, il dit que ça vas mieux qu'hier.
Direction Pisac, nous ne prenons pas la même route qu'hier, nous sortons rapidement de Cusco et nous nous retrouvons dans les montagnes.
C'est vrai qu'il est en forme notre ami, il a de la jasette.
Tant mieux pour moi, je vais pratiquer mon espagnole.
Nous nous retrouvons sur une petite route de montagne qui vire volte beaucoup.
Avant meme d'arriver à Pisac, nous passons près d'une ancienne forteresse incas, et d'un ancien temple incas.
Nous avons droit à un cour d'histoire Incas, Percy si connaît beaucoup et il est intéressant.
Lorsque nous arrivons aux portes de la vallée sacré des Incas, Percy immobilise son véhicule sur les hauteurs pour nous permettre d'avoir une bonne vue d'ensemble sur la vallée.
Alors que les montagnes sont secs, le fond de la vallée semble recouverte d'un tapis verdoyant.
L'agriculture y est florissante. 
Contrairement aux cultivateur dans les montagnes dont le travail dans les champs se fait à la main ou à traction animal.
Dans la vallée se sont des privilégiés, travaillant avec des machines.
Nous descendons dans la vallée jusqu'au village de Pisac, qui se traverse rapidement. De l'autre côté du village on se remet à monter.
La vue que nous avons sur la vallée est un délice pour les yeux.
Après avoir payé les frais d'entrées et traversé une guérite, nous poursuivons notre route vers les hauteurs.
Percy veut venir avec nous et nous servir de guide.
Ici les guides privés qui se présente à nous, réclame $50. US
Pour ne pas causer de chicane avec les guides officiel, nous devons faire passer Percy pour un ami de longue date.
De toute façon il n'y a pas de guide français et lorsque Percy leur dit que nous parlons français et comprenons seulement un peu l'espagnol, il n'y a plus de problème.
Lorsque nous arrivons sur le site, la vue est ÉPOUSTOUFLANT, et le site est immense.

Se qui nous impressionne le plus se sont ces immenses champs de cultures en paliers qui descendent de la montagne.
Au loin nous voyons une piste se perdre au tournant de la montagne.
Percy nous fait part que c'est là que nous nous dirigeons, car le palais impérial se trouve de l'autre côté de la montagne.
Ça nous semble tellement loin!
Nous marchons lentement, car l'altitude nous essouffle rapidement, nous sommes à 3,400 m.
Percy nous demande souvent comment on vas et nous dit de pas se presser.
Ça nous prend 30 minutes pour atteindre le tournant de la montagne et dire que les touristes qui viennent ici avec des tours organisés, n'ont que 30 minutes sur place.
Tout au long de ce trajet Percy nous explique tout se qu'on voit.
Il est aussi bon qu'un guide officiel.
Un groupe de jeunes étudiants de Chincheros nous ont rejoint.
Les étudiants et leurs professeur désirent se faire prendre en photos avec nous.
Je ne sais pas ce que nous avons de spécial! Mais ça arrive fréquemment que des gens désirent se faire photographier avec nous.
En marchant sur la petite piste que nous utilisons, il faut être prudent, les marches sont imparfaites et les fossés sont haut.

Lorsque la piste nous fait monter dans la montagne, ça deviens ardue, on ressent l'altitude.
Mais, toutes ces effort en vaut la peine.
Au tournant de la montagne, nous découvrons les ruines d'un palais Incas, avec en prime, un vue merveilleuse sur la vallée Sacré.


Percy nous explique que du temps des Incas, au zénith de leur puissance.
Le territoire Incas couvrait se qui est maintenant la Colombie, le Pérou et la Chili.
Il y avait trois palais pour l'Inca (le chef suprême).
L'un se trouvait au Machu Picchu, l'autre ici à Pisca et le troisième était à Cusco qui en était la capitale.
Le palais impérial de Cusco a été détruit par les conquistadors qui ont récupéré les pierres pour d'autre construction.
Pour démontrer la robustesse des ruines de Pisac, Percy nous dit qu'en 1811 il y a eu un tremblement de terre qui a pratiquement détruit Cusco, faisant s'écrouler la cathédrale, mais les ruines de Pisac eux ont très bien résister.
Mais! c'était déjà des ruines???
Nous retournons, en reprenant la piste jadis utilisé par ce grand peuple de guerrier, architecte, astronomes et savant qu'était les Incas.
Quand on y pense, ça fait une drôle d'impression!
Nous sommes restés deux heures et demi sur le site et nous n'avons pas tout visité, c'est immense, nous aurions pu prendre un autre deux heures, mais nous en avions assez.
Comme Manon dit "on a fait du trek".
Ce site nous a beaucoup impressionné, on peu dire qu'il est le plus beau (après le Machu Picchu).
Tous les deux se trouvent au sommet d'une montagne, à la différence que le Machu Picchu a un regard sur les montagnes de la forêt amazonienne, alors que les ruines de Pisac ont un regard sur la vallée sacré.
Nous quittons les ruines de Pisac en se disant que nous avons passé un moment magique, que nous sommes privilégiés.
Demain nous allons quitter Cusco pour Puno et le lac Titicaca.




lundi 2 novembre 2015

Les Salineras de Maras

Jour 41

2 novembre 2015
A 09:00hre. notre taxi nous attend aux pieds de l'escalier conduisant à notre guesthouse.
Direction Maras et les salines.
Percy notre chauffeur est sympathique, j'en profite pour pratiquer mon espagnol.
Nous reprenons la route que nous avions pris voilà 2 jours pour nous diriger vers Machu Picchu.
Dépassé le village de Chinchero, nous commençons à monter.
Les paysages sont magnifiques, nous sommes dans les régions agricoles.
Nous voyons les champs qui sont retournés pour la venue des semences.
A deux reprises nous voyons des agriculteurs labourer leur champs de façon artisanale, avec bœufs et herse en bois.
Percy, nous dit que c'est comme ça que font les agriculteurs qui n'ont pas de machine et il y en a beaucoup.
Poursuivant notre route, je me souviens d'avoir vue un mirador sur les hauteurs.
Percy accepte de s'arrêter pour admirer le paysage.
Malgré les nuages qui nous dissimule les sommets des montagnes, la vue que l'on a sur la vallée des Incas est fantastique.
Nous pouvons voir tout en bas, sillonnant dans la verte vallée, le Rio Urubamba.
La Valle est verte, alors que sur les hauteurs, tout est sec.
Dans la vallée c'est le mais qui se cultive, et sur les hauteurs c'est surtout des pommes de terres.
En redescendant des montagnes par la route principal, nous arrivons à un bouchons de circulation. 
Il y a beaucoup de véhicules immobilisés le long de la route.
Il s'agit d'une accident, mais toute une accident, un camion versus une auto.
L'auto n'est qu'un amas de ferraille, et sur le sol j'y vois un corps recouverte d'une couverture.
Les policiers et pompiers sont sur place et il y a plusieurs curieux tout prêt, assis dans la montagne.
Selon Percy, les accidents sont fréquent, la semaine passé c'est une auto qui a manqué une courbe et à chuté en bas de la montagne.
C'est rassurant ça!!!
Les véhicules ne roulent pas vraiment vite sur cette route, mais ils dépassent n'importe où, même dans les courbes.
Passons à des choses plus joyeuse.
 Avant d'arriver au village de Maras, nous quittons la route et empruntons une route de terre, il est marqué Los Salineras 6 km.
Seigneur que le paysage est beau.

De grand champs secs et dénudés, aucun arbres à l'horizon, de gigantesques montagnes comme fond de décor, et comme seul signe de vies, moutons en libertés.
A un moment donné, la route se rétrécie et commence la descente le long de profonds précipices.
Percy, immobilise son véhicule le long de cette route et nous demande de sortir
pour regarder tout au fond.
WOW, nous voici en présence des Salineras.
C'est fou, tout est blanc!
Nous poursuivons notre route jusqu'à l'entré des salines.
Percy viens avec nous et vas nous servir de guide.
L'eau des salines proviens de l'intérieur des montagnes. 
C'est de l'eau salé émanant des anciens volcans qu'il y a dans la région.
Il n'y a pas d'âge rattaché à ces salines, si se n'est qu'elles ont toujours existé, avant même que les paysans cultive la terre des environs.
Le principe de fabrication est demeuré le même, tout se fait manuellement sans aide mécanique aucune.
C'est vraiment ingénieux, tout part d'un petit ruisseau émergeant de la montagne.
Il semblerait que le débit de ce ruisseau n'a jamais diminué aux fils des ans.
Ce petit ruisseau alimente un canal principal qui coule sur les hauteurs tout le long des bassins.
De ce canal principal, part d'autre canaux secondaires s'écouler vers les bassins construits en paliers descendant dans là montagnes.
Il y a 500 bassins.

Lorsque un bassin est plein d'eau, le canal alimentant ce bassin est barré avec une pierre.
Alors commence le travail de la nature.
Il faut 30 jours de beau temps pour faire évaporer l'eau et ne retrouver que le sel restant.
Percy nous fait marcher sur les salines, il n'y a pas beaucoup de touriste, nous sommes tôt. 
Il n'y a également pas beaucoup de travailleur, car aujourd'hui c'est fête, c'est la fête des morts.
Plusieurs travailleurs sont partis visiter leur famille et se recueillir dans les cimetières.
Les salines sont organisé en coopérative.
Les gens qui travaillent ici, c'est de familles en familles, le père, la mère et les enfants y travaillent.
Le sel récolté n'est pas comestible tout de suite.
Quand un bassin est prêt, les employés gratte le sel à là mains et remplis de grands sacs.
Les sacs sont expédiés pour être raffiné, empaqueté et par la suite expédié à travers le monde.
Si vous voyez sur les tablettes d'un magasin, des sacs avec inscription "sal de Maras"
et bien vous saurez qu'il viens du Pérou.
C'est la première fois que nous voyons des salines de si près.
Nous devions marcher sur de très étroits sentiers.
J'avais toujours mon appareil caméra de prêt, j'étais persuadé de retrouver mon acrobate d'épouse, assis dans un bassin après avoir perdue pied.
Hé non! J'ai pas eu ce plaisir.....
C'est quelque chose de magique, parfois les parois des salines sont blanc et dur comme de la roche, on croirait voir des bancs de neige briller aux soleil. 
Après deux heure de pur merveille, nous quittons les salines alors que les touristes affluent.
Nous garderons une belle place dans notre cœur et notre album photo, pour les Salines de Maras.
Sur notre route du retour, nous repassons sur la scène de l'accident.
Les véhicules sont toujours sur place, il y a d'autre corps étendus sur le sol et recouvertes.
Le policiers nous fait signe de passer.
Notre chauffeur, Percy, désirant prendre une photo de l'accident, se tasse sur le bord de la route et sort de son taxi avec son cellulaire pour une photo.
Mauvaise idée! 
Un policier l'interpelle alors qu'il se rassoit dans son taxi.
Notre ami réplique en disant je ne sais quoi!
Ho! Ho! A ne pas faire.....
Ça arrive de tout bord.
Il y a au moins 6 policiers entourant le véhicule.
Ils demandent à Percy de sortir du véhicule, se qu'il ne veut pas faire.
La portière s'ouvre ils sont prêt à l'expulser du véhicule.
Ça engueule notre chauffeur, qui demande se qu'il a fait de mal.
Il y a même la journaliste qui était venue pour l'accident qui s'approche de nous et film toute la scène.
Notre chauffeur remet ces papiers, permis et enregistrement aux policiers.
C'est à notre tour d'avoir des spectateurs, ils sont debout à nous regarder.
Un policier est venu me demander des informations sur notre route et depuis quand nous sommes avec Percy.
Un autre policier (policier touristique) est venu à son tour me parler. 
J'en ai profiter pour lui demander combien il y avait de mort dans l'accident.
Il y a trois mort dont un enfant.
Tout ça dure 20 minutes, nous pouvons quitter après que notre chauffeur ai signé ça contravention.
Le retour jusqu'à Cusco fut silencieux, notre chauffeur n'était pas très jaseux.
Demain nous allons à Pisac voir des ruines.
Percy vas venir nous chercher vers 09:00hre.
Hé oui! Malgré qu'il se soit fait sermonné et qu'il ai reçu une contravention, il nous ai sympathique et à retrouvé le sourire à Cusco.