Jour 41
2 novembre 2015
A 09:00hre. notre taxi nous attend aux pieds de l'escalier conduisant à notre guesthouse.
Direction Maras et les salines.
Percy notre chauffeur est sympathique, j'en profite pour pratiquer mon espagnol.
Nous reprenons la route que nous avions pris voilà 2 jours pour nous diriger vers Machu Picchu.
Dépassé le village de Chinchero, nous commençons à monter.
Les paysages sont magnifiques, nous sommes dans les régions agricoles.
Nous voyons les champs qui sont retournés pour la venue des semences.
A deux reprises nous voyons des agriculteurs labourer leur champs de façon artisanale, avec bœufs et herse en bois.
Percy, nous dit que c'est comme ça que font les agriculteurs qui n'ont pas de machine et il y en a beaucoup.
Poursuivant notre route, je me souviens d'avoir vue un mirador sur les hauteurs.
Percy accepte de s'arrêter pour admirer le paysage.
Malgré les nuages qui nous dissimule les sommets des montagnes, la vue que l'on a sur la vallée des Incas est fantastique.
Nous pouvons voir tout en bas, sillonnant dans la verte vallée, le Rio Urubamba.
La Valle est verte, alors que sur les hauteurs, tout est sec.
Dans la vallée c'est le mais qui se cultive, et sur les hauteurs c'est surtout des pommes de terres.
En redescendant des montagnes par la route principal, nous arrivons à un bouchons de circulation.
Il y a beaucoup de véhicules immobilisés le long de la route.
Il s'agit d'une accident, mais toute une accident, un camion versus une auto.
L'auto n'est qu'un amas de ferraille, et sur le sol j'y vois un corps recouverte d'une couverture.
Les policiers et pompiers sont sur place et il y a plusieurs curieux tout prêt, assis dans la montagne.
Selon Percy, les accidents sont fréquent, la semaine passé c'est une auto qui a manqué une courbe et à chuté en bas de la montagne.
C'est rassurant ça!!!
Les véhicules ne roulent pas vraiment vite sur cette route, mais ils dépassent n'importe où, même dans les courbes.
Passons à des choses plus joyeuse.
Avant d'arriver au village de Maras, nous quittons la route et empruntons une route de terre, il est marqué Los Salineras 6 km.
Seigneur que le paysage est beau.
De grand champs secs et dénudés, aucun arbres à l'horizon, de gigantesques montagnes comme fond de décor, et comme seul signe de vies, moutons en libertés.
A un moment donné, la route se rétrécie et commence la descente le long de profonds précipices.
Percy, immobilise son véhicule le long de cette route et nous demande de sortir
pour regarder tout au fond.
WOW, nous voici en présence des Salineras.
C'est fou, tout est blanc!
Nous poursuivons notre route jusqu'à l'entré des salines.
Percy viens avec nous et vas nous servir de guide.
L'eau des salines proviens de l'intérieur des montagnes.
C'est de l'eau salé émanant des anciens volcans qu'il y a dans la région.
Il n'y a pas d'âge rattaché à ces salines, si se n'est qu'elles ont toujours existé, avant même que les paysans cultive la terre des environs.
Le principe de fabrication est demeuré le même, tout se fait manuellement sans aide mécanique aucune.
C'est vraiment ingénieux, tout part d'un petit ruisseau émergeant de la montagne.
Il semblerait que le débit de ce ruisseau n'a jamais diminué aux fils des ans.
Ce petit ruisseau alimente un canal principal qui coule sur les hauteurs tout le long des bassins.
De ce canal principal, part d'autre canaux secondaires s'écouler vers les bassins construits en paliers descendant dans là montagnes.
Il y a 500 bassins.
Lorsque un bassin est plein d'eau, le canal alimentant ce bassin est barré avec une pierre.
Alors commence le travail de la nature.
Il faut 30 jours de beau temps pour faire évaporer l'eau et ne retrouver que le sel restant.
Percy nous fait marcher sur les salines, il n'y a pas beaucoup de touriste, nous sommes tôt.
Il n'y a également pas beaucoup de travailleur, car aujourd'hui c'est fête, c'est la fête des morts.
Plusieurs travailleurs sont partis visiter leur famille et se recueillir dans les cimetières.
Les salines sont organisé en coopérative.
Les gens qui travaillent ici, c'est de familles en familles, le père, la mère et les enfants y travaillent.
Le sel récolté n'est pas comestible tout de suite.
Quand un bassin est prêt, les employés gratte le sel à là mains et remplis de grands sacs.
Les sacs sont expédiés pour être raffiné, empaqueté et par la suite expédié à travers le monde.
Si vous voyez sur les tablettes d'un magasin, des sacs avec inscription "sal de Maras"
et bien vous saurez qu'il viens du Pérou.
C'est la première fois que nous voyons des salines de si près.
Nous devions marcher sur de très étroits sentiers.
J'avais toujours mon appareil caméra de prêt, j'étais persuadé de retrouver mon acrobate d'épouse, assis dans un bassin après avoir perdue pied.
Hé non! J'ai pas eu ce plaisir.....
C'est quelque chose de magique, parfois les parois des salines sont blanc et dur comme de la roche, on croirait voir des bancs de neige briller aux soleil.
Après deux heure de pur merveille, nous quittons les salines alors que les touristes affluent.
Nous garderons une belle place dans notre cœur et notre album photo, pour les Salines de Maras.
Sur notre route du retour, nous repassons sur la scène de l'accident.
Les véhicules sont toujours sur place, il y a d'autre corps étendus sur le sol et recouvertes.
Le policiers nous fait signe de passer.
Notre chauffeur, Percy, désirant prendre une photo de l'accident, se tasse sur le bord de la route et sort de son taxi avec son cellulaire pour une photo.
Mauvaise idée!
Un policier l'interpelle alors qu'il se rassoit dans son taxi.
Notre ami réplique en disant je ne sais quoi!
Ho! Ho! A ne pas faire.....
Ça arrive de tout bord.
Il y a au moins 6 policiers entourant le véhicule.
Ils demandent à Percy de sortir du véhicule, se qu'il ne veut pas faire.
La portière s'ouvre ils sont prêt à l'expulser du véhicule.
Ça engueule notre chauffeur, qui demande se qu'il a fait de mal.
Il y a même la journaliste qui était venue pour l'accident qui s'approche de nous et film toute la scène.
Notre chauffeur remet ces papiers, permis et enregistrement aux policiers.
C'est à notre tour d'avoir des spectateurs, ils sont debout à nous regarder.
Un policier est venu me demander des informations sur notre route et depuis quand nous sommes avec Percy.
Un autre policier (policier touristique) est venu à son tour me parler.
J'en ai profiter pour lui demander combien il y avait de mort dans l'accident.
Il y a trois mort dont un enfant.
Tout ça dure 20 minutes, nous pouvons quitter après que notre chauffeur ai signé ça contravention.
Le retour jusqu'à Cusco fut silencieux, notre chauffeur n'était pas très jaseux.
Demain nous allons à Pisac voir des ruines.
Percy vas venir nous chercher vers 09:00hre.
Hé oui! Malgré qu'il se soit fait sermonné et qu'il ai reçu une contravention, il nous ai sympathique et à retrouvé le sourire à Cusco.
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