Jour 64
25 novembre 2015
Nous sommes fébriles ce matin, notre départ est prévu pour 10:30 hre. (heure de Bolivie, évidemment!)
Ce qui veut dire que nous partons à 11:00hre.
Nous sommes six dans un véhicule Toyota Land Rover et notre chauffeur qui est également notre guide, s'appelle Carlos.
Par chance nos amis d'excursion sont de jeunes français que nous allons apprendre à connaître.
Il y a Maria et Maxime, un jeune couple sympathique qui sont sur la galère depuis près d'un an, ayant voyagé sur pratiquement tous les continents.
Il y a Gregory et Nicolas deux joyeux lurons qui eux aussi sont sur la galère depuis plusieurs mois et ayant beaucoup de voyage à leurs actifs.
Il y a le pauvre Carlos, notre guide et chauffeur, je dis pauvre parce qu'il ne parle, ni le français, ni l'anglais.
Et évidemment! Il y a nous le vieux couples de Québécois.
C'est le départ, nous sortons de la ville, direction le désert, pour une visite au cimetière de train tout près.
Bon......D'accord pour le cimetière, c'est tout près.
Ce n'est pas se qui nous intéresse vraiment, mais, faut y faire avec.
Nous se qu'on a hâte de voir c'est le désert.
Mais! Quand même, de voir c'est gros mastodontes de métal, immobiles, victimes du temps et du chaud soleil, victime de la nouvelle technologie, enlisés depuis des années dans le sable du désert, j'en ressent une certaine tristesse.
Ça me fait penser à un cimetière de dinosaures.
Carlos nous dit que les trains sont encore utilisés pour le transport de sel et marchandise. Mais que se sont des trains aux diésel.
Tous les trains que l'on voit ici, se sont tous de train à vapeur, dont certain sont centenaire, aucun train diésel ne si trouve.
Je crois que pour l'originalité de la visite, ça valais l'arrêt.
La seconde arrêt est le village artisanal de Colchani.
A bien ça! On aurait été capable de s'en passer.
Ils font de très beaux articles artisanaux, mais c'est du déjà vue pour nous.
Bon quand on repart, là c'est du sérieux.
Direction le désert de sel, je devrais dire "le plus grand désert de sel du monde".
Le désert de Uyuni.
C'est spécial comme décor, en réalité je devrais dire qu'il y en a pas de décor.
On circule sur une immense surface blanche et uniforme.
S'il n'y avait ce soleil de plomb, on pourrait croire qu'il s'agit d'un immense lac gelé.
Nous roulons pendant des kilomètres sur cette surface dont seul Carlos notre guide semble savoir oû cela vas nous conduire.
Il y a des montagnes a l'horizon, malgré les kilomètres que l'on fait dans leurs direction, ils ne semblent vouloir se rapprocher.
Nous sommes émerveillés par ce décor tout de blanc unie.
C'est comme si nous étions en émerveillement devant une feuille blanche et qu'ont s'émerveillent de plus en plus devant ça blancheur.
Carlos nous conduit jusqu'à l'hôtel de sel, oû un monument est ériger en l'honneur de la course de Dakar 2014.
La course de Dakar est une course que se déroule dans le désert sur plusieurs milliers de kilomètres et pour la 3e année la course passeras sur le désert de sel, de la Bolivie.
Initialement ce rallye ce déroulait en Europe et en Afrique.
Mais depuis 2009 c'est en Amérique du Sud que le rallye a lieu.
Après un bon dîner à l'intérieur de l'hôtel de sel, dîner fait par notre amis Carlos.
Nous repartons dans l'immensité du désert de sel, direction......que seul Carlos semble connaître.
Après des kilomètres parcourus dans un décor qui demeure le même, mais, qui nous épate toujours.
Nous voyons se dessiner à l'horizon une ombre foncé qui tarde à se rapprocher.
Nous voici arrivé à "Isla Incahuasi", connu sous le nom de "Isla Pescado" l'île au poisson, à cause de ça forme de loin, qui laisse croire à un poisson nageant à fleur d'eau.
Mais ce qui nous épatent ici ce n'est pas ça forme de poisson (il faut beaucoup d'imagination pour voir le poisson) mais c'est la multitudes de cactus qu'il y a sur l'île.
J'aurais appelé l'endroit l'île aux cactus, et tout le monde aurait compris pourquoi.
L'endroit est sublime.
Nous partons en excursions à pieds dans cette îles de roches et de cactus.
C'est un moment captivant.
Des cactus de cette hauteur, nous en avons jamais vue, et surtout de cette hauteur.
Ces cactus pousse de 1 cm tout les ans.
Imaginé! Il y en a de plus de 8 mètres de hauts!
Quel âge peuvent-ils bien avoir?
C'est vraiment impressionnant, c'est un décor qui nous était inconnu.
S'il n'y avait que les cactus sur cet île de roche! Nous la trouverions belle.
Mais, tout autour de cette île, il y a cette mer de sel!
Se qui lui donne cet impression d'île mystérieuse.
C'est bien beau tout ça, mais n'oubliez pas que nous sommes en plein désert.
Et qui dit désert, dit soleil.
Et qui dit soleil, dit qui fait chaud en tabarouette, surtout quand on se retrouvent au sommet de cette île.
Ha oui! Ne pas oublier que nous sommes encore à plus de 4,000 mètres d'altitude.
Mais la descente ce fait mieux que la monté.
Bon, bien, la journée n'est pas fini, il nous faut repartir sur cette immensité blanche.
En plein désert, au milieu de nul part, Carlos arrête le véhicule.
C'est ici que nous allons attendre le coucher du soleil sur le désert de sel.
Ce devrait être un beau spectacle! Mais en attendant Carlos nous dit que c'est le temps pour les dinosaures???
Qu'est-ce que c'est que ça?
Carlos se dirige vers l'arrière du véhicule et en ressort avec 4 dinosaures en plastique dont un GODZILLA que s'empresse de s'emparer Nicolas et Greg.
Eux on compris à quoi ça sert!
C'est pour faire des effets de profondeurs lors de la prise de photos.
Et pourquoi pas, me voila couché sur le sol (hé oui! dans le sel) pour moi aussi essayer (avec la complicité de Manon) d'obtenir une photo avec effets spéciaux.
On s'est bien "marré" (ça y est! au moindre contact avec les français et je parle comme eux).
Mais on c'est surtout "marré" à voir Nicolas et Greg, qui, a la fin de leur séance de pose, s'en prendre à ce pauvre GODZILLA en le canardant de roches de sel.
C'est deux joyeux lurons, ont également une pose préférer qui si je ne me trompe, se reflète dans tous les pays qu'ils ont fait.
Greg (le photographe attitré) installe la caméra sur un trépied avec le déclencheur automatique.
Il active le mécanisme et rejoint Nicolas devant l'objectif, et au moment prévu, tous deux sautent dans les airs en espérant que le déclencheur se soit actionné au bon moment.
Se qui est rarement le cas! C'est se qui nous fait bien rire parce qu'il doivent recommencer à plusieurs reprise.
Bon bien, il y a trop de nuages pour le coucher de soleil.
Nous repartons direction la couchette alors que la pénombre nous rejoind.
Nous sommes sorties du désert de sel, pour nous retrouver dans un autre désert.
Nous longeons des montagnes à notre droites et le désert à gauche, mais la noirceur ne nous permet pas de bien voir le paysage, mais disons que j'ai pas le temps de regarder le paysage.
Je suis le passager avant avec Carlos (je sais je suis privilégié) et avec les chemins que nous utilisons il est préférable que je lui serve de co-pilote, c'est vraiment du tout terrain.
Nous en avons pour une heure à faire du cross-country, avant d'arriver à San Juan en plein noirceur.
Ne me demandé pas à quoi ça ressemble, j'en ai pas la moindre idée.
Qui aurait pensé qu'il y aurait un village au bout de nul part.
Lorsque nous arrivons près d'une maison, Carlos débarque pour aller ouvrir une porte qui permet à l'auto d'entrer.
Seigneur oû sommes nous?
Il nous fait entrer à l'intérieur, et nous dit que c'est ici que vous allez souper et coucher.
Bon avouons que l'extérieur, n'annonce pas ce qu'il y a à l'intérieur.
Nous entrons dans une grandes pièces qui sert de salle de repas.
Les murs sont d'un blanc éclatant, les tables et banc sont fait en sel et tout le sol est recouvert de sel blanc.
Lorsque nous entrons dans nos chambres, les plancher sont eux aussi fait d'une bonne couche de sel blanc, non, faut pas être allergique au sel!
On nous a servis un très bon repas, soupe avec anchipapa (patates frites recouvertes de morceaux de saucisse, oignon et ché pus quoi) mais c'était bon.
On en a profité pour faire connaissance avec nos amis.
On vous a parlé de Nicolas et Greg, mais il y a Marie et Maxime.
Sont peut-être moins joyeux lurons que les deux autres, mais ils aiment à rire et comment sympathique ils sont.
On a eu beaucoup de plaisir d'échanger avec eux sur les voyages qu'ils ont fait, ils nous ont donnés beaucoup de petit indices.
Les français ont bien du plaisir à nous écouter parler, on a eu bien du plaisir à échanger sur nos expressions que provenant de nos régions respectives.
Je leurs aient donné une petite base sur le parlé Québécois!
Mais on a été surpris de découvrir qu'eux aussi on leur propre jargon!
Bon c'est pas tout! Mais demain matin on se lève à sept heure.
En passant, la toilette et les douches, eux ne sont pas en sel.