samedi 28 novembre 2015

Parti dans les déserts d'Uyuni, Bolivie

Jour 64

25 novembre 2015
Nous sommes fébriles ce matin, notre départ est prévu pour 10:30 hre. (heure de Bolivie, évidemment!)
Ce qui veut dire que nous partons à 11:00hre.
Nous sommes six dans un véhicule Toyota Land Rover et notre chauffeur qui est également notre guide, s'appelle Carlos.
Par chance nos amis d'excursion sont de jeunes français que nous allons apprendre à connaître.
Il y a Maria et Maxime, un jeune couple sympathique qui sont sur la galère depuis près d'un an, ayant voyagé sur pratiquement tous les continents.
Il y a Gregory et Nicolas deux joyeux lurons qui eux aussi sont sur la galère depuis plusieurs mois et ayant beaucoup de voyage à leurs actifs.
Il y a le pauvre Carlos, notre guide et chauffeur, je dis pauvre parce qu'il ne parle, ni le français, ni l'anglais.
Et évidemment! Il y a nous le vieux couples de Québécois. 
C'est le départ, nous sortons de la ville, direction le désert, pour une visite au cimetière de train tout près.
Bon......D'accord pour le cimetière, c'est tout près.
Ce n'est pas se qui nous intéresse vraiment, mais, faut y faire avec.
Nous se qu'on a hâte de voir c'est le désert.
Mais! Quand même, de voir c'est gros mastodontes de métal, immobiles, victimes du temps et du chaud soleil, victime de la nouvelle technologie, enlisés depuis des années dans le sable du désert, j'en ressent une certaine tristesse.
Ça me fait penser à un cimetière de dinosaures.
Carlos nous dit que les trains sont encore utilisés pour le transport de sel et marchandise. Mais que se sont des trains aux diésel. 

Tous les trains que l'on voit ici, se sont tous de train à vapeur, dont certain sont centenaire, aucun train diésel ne si trouve.
Je crois que pour l'originalité de la visite, ça valais l'arrêt.
La seconde arrêt est le village artisanal de Colchani.
A bien ça! On aurait été capable de s'en passer.
Ils font de très beaux articles artisanaux, mais c'est du déjà vue pour nous.
Bon quand on repart, là c'est du sérieux.
Direction le désert de sel, je devrais dire "le plus grand désert de sel du monde".
Le désert de Uyuni.
C'est spécial comme décor, en réalité je devrais dire qu'il y en a pas de décor.
On circule sur une immense surface blanche et uniforme.
S'il n'y avait ce soleil de plomb, on pourrait croire qu'il s'agit d'un immense lac gelé.
Nous roulons pendant des kilomètres sur cette surface dont seul Carlos notre guide semble savoir oû cela vas nous conduire.
Il y a des montagnes a l'horizon, malgré les kilomètres que l'on fait dans leurs direction, ils ne semblent vouloir se rapprocher.
Nous sommes émerveillés par ce décor tout de blanc unie.
C'est comme si nous étions en émerveillement devant une feuille blanche et qu'ont s'émerveillent de plus en plus devant ça blancheur.
Carlos nous conduit jusqu'à l'hôtel de sel, oû un monument est ériger en l'honneur de la course de Dakar 2014.
La course de Dakar est une course que se déroule dans le désert sur plusieurs milliers de kilomètres et pour la 3e année la course passeras sur le désert de sel, de la Bolivie.
Initialement ce rallye ce déroulait en Europe et en Afrique.
Mais depuis 2009 c'est en Amérique du Sud que le rallye a lieu.
Après un bon dîner à l'intérieur de l'hôtel de sel, dîner fait par notre amis Carlos.
Nous repartons dans l'immensité du désert de sel, direction......que seul Carlos semble connaître.
Après des kilomètres parcourus dans un décor qui demeure le même, mais, qui nous épate toujours.
Nous voyons se dessiner à l'horizon une ombre foncé qui tarde à se rapprocher.
Nous voici arrivé à "Isla Incahuasi", connu sous le nom de "Isla Pescado" l'île au poisson, à cause de ça forme de loin, qui laisse croire à un poisson nageant à fleur d'eau.
Mais ce qui nous épatent ici ce n'est pas ça forme de poisson (il faut beaucoup d'imagination pour voir le poisson) mais c'est la multitudes de cactus qu'il y a sur l'île.
J'aurais appelé l'endroit l'île aux cactus, et tout le monde aurait compris pourquoi.
L'endroit est sublime.
Nous partons en excursions à pieds dans cette îles de roches et de cactus.
C'est un moment captivant. 
Des cactus de cette hauteur, nous en avons jamais vue, et surtout de cette hauteur.
Ces cactus pousse de 1 cm tout les ans.
Imaginé! Il y en a de plus de 8 mètres de hauts!
Quel âge peuvent-ils bien avoir?

C'est vraiment impressionnant, c'est un décor qui nous était inconnu.
S'il n'y avait que les cactus sur cet île de roche! Nous la trouverions belle.
Mais, tout autour de cette île, il y a cette mer de sel! 
Se qui lui donne cet impression d'île mystérieuse.
C'est bien beau tout ça, mais n'oubliez pas que nous sommes en plein désert.
Et qui dit désert, dit soleil.
Et qui dit soleil, dit qui fait chaud en tabarouette, surtout quand on se retrouvent au sommet de cette île.
Ha oui! Ne pas oublier que nous sommes encore à plus de 4,000 mètres d'altitude.
Mais la descente ce fait mieux que la monté.
Bon, bien, la journée n'est pas fini, il nous faut repartir sur cette immensité blanche.
En plein désert, au milieu de nul part, Carlos arrête le véhicule.
C'est ici que nous allons attendre le coucher du soleil sur le désert de sel.
Ce devrait être un beau spectacle! Mais en attendant Carlos nous dit que c'est le temps pour les dinosaures???
Qu'est-ce que c'est que ça?
Carlos se dirige vers l'arrière du véhicule et en ressort avec 4 dinosaures en plastique dont un GODZILLA que s'empresse de s'emparer Nicolas et Greg.
Eux on compris à quoi ça sert!
C'est pour faire des effets de profondeurs lors de la prise de photos.
Et pourquoi pas, me voila couché sur le sol (hé oui! dans le sel) pour moi aussi essayer (avec la complicité de Manon) d'obtenir une photo avec effets spéciaux.
On s'est bien "marré" (ça y est! au moindre contact avec les français et je parle comme eux).
Mais on c'est surtout "marré" à voir Nicolas et Greg, qui, a la fin de leur séance de pose, s'en prendre à ce pauvre GODZILLA en le canardant de roches de sel.
C'est deux joyeux lurons, ont également une pose préférer qui si je ne me trompe, se reflète dans tous les pays qu'ils ont fait.
Greg (le photographe attitré) installe la caméra sur un trépied avec le déclencheur automatique.
Il active le mécanisme et rejoint Nicolas devant l'objectif, et au moment prévu, tous deux sautent dans les airs en espérant que le déclencheur se soit actionné au bon moment.
Se qui est rarement le cas! C'est se qui nous fait bien rire parce qu'il doivent recommencer à plusieurs reprise.
Bon bien, il y a trop de nuages pour le coucher de soleil.
Nous repartons direction la couchette alors que la pénombre nous rejoind.
Nous sommes sorties du désert de sel, pour nous retrouver dans un autre désert.
Nous longeons des montagnes à notre droites et le désert à gauche, mais la noirceur ne nous permet pas de bien voir le paysage, mais disons que j'ai pas le temps de regarder le paysage.
Je suis le passager avant avec Carlos (je sais je suis privilégié) et avec les chemins que nous utilisons il est préférable que je lui serve de co-pilote, c'est vraiment du tout terrain.
Nous en avons pour une heure à faire du cross-country, avant d'arriver à San Juan en plein noirceur.
Ne me demandé pas à quoi ça ressemble, j'en ai pas la moindre idée.
Qui aurait pensé qu'il y aurait un village au bout de nul part.
Lorsque nous arrivons près d'une maison, Carlos débarque pour aller ouvrir une porte qui permet à l'auto d'entrer. 
Seigneur oû sommes nous?
Il nous fait entrer à l'intérieur, et nous dit que c'est ici que vous allez souper et coucher.
Bon avouons que l'extérieur, n'annonce pas ce qu'il y a à l'intérieur.
Nous entrons dans une grandes pièces qui sert de salle de repas.
Les murs sont d'un blanc éclatant, les tables et banc sont fait en sel et tout le sol est recouvert de sel blanc.
Lorsque nous entrons dans nos chambres, les plancher sont eux aussi fait d'une bonne couche de sel blanc, non, faut pas être allergique au sel!
On nous a servis un très bon repas, soupe avec anchipapa (patates frites recouvertes de morceaux de saucisse, oignon et ché pus quoi) mais c'était bon.
On en a profité pour faire connaissance avec nos amis.
On vous a parlé de Nicolas et Greg, mais il y a Marie et Maxime.
Sont peut-être moins joyeux lurons que les deux autres, mais ils aiment à rire et comment sympathique ils sont.
On a eu beaucoup de plaisir d'échanger avec eux sur les voyages qu'ils ont fait, ils nous ont donnés beaucoup de petit indices.
Les français ont bien du plaisir à nous écouter parler, on a eu bien du plaisir à échanger sur nos expressions que provenant de nos régions respectives.
Je leurs aient donné une petite base sur le parlé Québécois!
Mais on a été surpris de découvrir qu'eux aussi on leur propre jargon!
Bon c'est pas tout! Mais demain matin on se lève à sept heure.
En passant, la toilette et les douches, eux ne sont pas en sel.

mardi 24 novembre 2015

Uyuni, Bolivie

Jour 64

24 novembre 2015
Nous avons très bien dormi, ça fait dont du bien de se réveiller sans mal de tête.
Uyuni se trouve à 3,600 mètres d'altitude, une peanut pour des habitués comme nous.
Après déjeuner nous partons pour une visite de la ville.



Y fait chaud en tabarouette, ne pas oublier que nous sommes en plein désert.
Pas question de se promener nue tête.
Je sais! certain petit malin vont dire, "surtout dans ton cas".
Je sais, j'en ai pas épais sur le dessu, c'est pour cette raison que je me suis acheter une casquette.
Mais! avouez-le, ça n'enlève rien à mon charme, au contraire.
<< Ouf......>> 
<< Qu'est-ce qu'il y a? >>
<< Il viens de passer un méchant coup de vent >>
<< J'ai rien senti??? >>
<< Toé non, mais chu certain qu'au Québec ils l'ont ressenti. >>

Ici, il n'y a que les touristes qui se permettent de porter des culottes courtes et des t-shirts.
Les gens d'ici sont tous chaudement habillés, plusieurs épaisseur et même manteau d'hiver???
A défaut de me répéter, nous sommes dans le désert.
Hors des limites de la ville c'est le....rien désertique.
Il y a une route qui entre en ville par le nord et un autre qui sort par le sud-est, direction le désert de sel.
Demain nous partons pour un excursion de trois jours dans le plus grand désert de sel au monde, le désert d'Uyuni.
Il faut se préparer, on nous recommande des pantalons long, espadrille, porter des grands manches, casquette, lunettes de soleil, crème a bronzé, bonne provision d'eau à boire, papier de toilette entre autre.
Nous avons fait affaire avec l'agence Esmeralda (très bons commentaires sur les forums).
La petite dame qui nous a reçu, nous à bien expliquer de long en large en quoi consistait notre excursion. 
Dans notre cas nous avons demandé à ce que nous terminions l'excursion à San Pedro de Atacama à la frontière du Chili.
Ce qui veut dire que nous allons parcourir en trois jours 750 km en véhicule tout terrain.
Le seul petit hic, à la question avez-vous des allergies?
J'ai répondu oui......au sel.
Ça bien fait rire les gens sur place, il m'ont dit que j'aurais de sérieux problèmes!
Un vrai comique, (je me surprend des fois).
Y a juste Manon qui n'a pas trouvé ça drôle.
C'est vrai qu'avec toutes ces années de mariage, mes jokes a commence à les trouver plate. 
Mais! a pourrait quand même ce forcer un peu......

Bon il y a de l'activité en ville, c'est la journée de "ché pu quoi", mais ils ont barré une grande rue et il y a plusieurs exposant d'artisanats, venant de divers coins de la région de Potosi (c'est la région oû on se trouve).
Les exposants étalent sensiblement tous les mêmes produits.
Vêtements fait avec de la laine de lama ou d'alpaga et produit à base de quinoa.

Si nous avions à passer une journée de plus ici, nous en aurions profité pour louer des bicyclettes.
C'est la ville la plus plate (au sens propre) que j'ai jamais vue.
Il n'y a pas la moindre petite dénivellation, je crois qu'il n'y a même pas "dos d'ânes" dans les rues. 
(Pour ceux qui ne savent pas c'est quoi un dos d'âne, se sont les petites butes que les municipalités installent pour faire ralentir les véhicules).
C'est vrai qu'à bicyclette sous ce soleil!!!
Bon après notre promenade, je me suis installé pour travailler sur mon i-pad et faire du ménage dans nos photos.

Bon je vous laisse la dessus, n'oublié pas! vous aurez de nos nouvelles de nous que dans 3 à 4 jours.
On a une traversé de désert à faire.



Petit message à nos amis lecteurs.


Nous tenons à vous avisez que dans les prochains jours nous ne serons pas en mesure de vous faire parvenir nos textes.
Nous serons partis pour 3 jours dans le désert de Uyuni.
Faut pas espérer avoir le wi-fi dans le désert, c'est déjà assez difficile de l'avoir en ville.
Alors patientez! On vous promet de belles photos.

lundi 23 novembre 2015

Direction Uyuni, Bolivie

Jour 63

23 novembre 2015
Encore une fois on remballe nos affaires.
Nous quittons, sans trop de regret Potosi et ces 4,000 mètres.
Comme vous avez lu nos texte précédent, vous avez compris que ce n'était pas la plus belle des villes qu'on a fait.
Heureusement pour nous on est arrivé en plein party, danses et musique à volonté. 
A croire qu'en Amérique du Sud les gens ne font que ça! danser.
Bon direction le terminal de bus. 
On a pas réservé de billet, on verras ça sur place, il y a tellement de compagnie de bus, c'est pas le choix qui manque.
On a choisi le bus qui part à 10:00hre et il semble bien confortable.
Surprise! nous qui pensions que le trajet serait de 7 heures, il est plutôt de 4 heures, une peanut.
Des gens nous ont dit que le paysage jusqu'à Uyuni était merveilleux.
Ça prend pas tellement de temps que nous sommes sortie de la ville, loin le "Cerro Rico" ne semble pas vouloir nous quitter.
Bon des montagnes c'est pas ça qui manque par ici, faut pas oublier, nous sommes dans les Andes.

Le paysage deviens de plus en plus aride.
Les montagnes sont dénudées, les arbres sont absent, malgré ça, le décor nous émerveille.
Nous sommes sur les hauteurs et a l'horizon nous voyons d'autre montagnes se découper sous un fond de ciel bleu.
Il y a très peu de gens qui habite le long de cette route.
Par contre des lamas et des alpagas on en vois souvent le long de la route, à plusieurs reprises le conducteur doit klaxonner pour qu'ils quittent la chaussé.
A un certain moment, la route nous fait descendre dans une immense vallée.
C'est la surprise! l'herbe est plus verte et des centaines de lamas sont entrain de paîtres.
C'est une scène assez spécial pour nous, il y en a de toutes les couleurs.
<< En as tu vue des bleu pis des rouges? >>
<< Bin non.....>>
<< Bin dit pas qu'il y en avait de toutes les couleurs! >>
<< ...... >>
Nous ressortons de la vallée et retrouvons les montagnes arides.
Ce décor nous suit pendant un bon bout de temps.
Mais! une autre surprise nous attend.
Notre route longe une rivière assèché aux pieds des montagnes de roche.
Au détour d'une courbe, émerge devant nous, l'Eden, le paradis terrestre.
C'est certain que ce n'est pas le paradis! 
Vous avez compris (j'espère) que c'est juste une métaphore.
Mais de retrouver ce coin de verdure avec de gros arbres, alors que nous circulons depuis près de 2 heures dans des terres arides, c'est la première image qui m'est venue en tête, le "paradis terrestre".
Quelques kilomètres plus loin et le paradis a disparue pour faire place à un décor lunaire.
La route sillonne entre monts et vallées et change constamment de décor.


Nous passons devant la ville fantôme de Pulacayo, au 19e sciècle c'était une ville de 10,000 habitants à la fine pointe de la technologie.
Il y avait la plus grosse mine d'argent du pays.
Aujourd'hui la ville ne compte que 1,500 habitants.
Quinze kilomètres plus loin, alors que nous sommes sur les hauteurs, notre regard se porte au loin dans le désert et au beau milieu de......"rien", nous voyons se qui nous semble être une ville.
Une ville qui scintille sous les chauds rayons du soleil. 
Seigneur! Qu'est-ce qu'une ville fait là?
C'est Uyuni!
Quand nous pénétrons dans la ville (10,000 habitants) on se regarde découragé.
La ville semble abandonné, tout est poussière, il y en a partout, on se croirait dans un vieux film de cowboy, quand l'étranger (nous a l'occurrence) entre pour la première fois en ville, sous un chaud soleil.
Pour faire chaud, il fait chaud.
Lorsque le bus nous débarque sur le bord d'une rue (c'est ici le terminal) on se demande bien, se qu'on fait ici.
Je crois que c'est la première fois qu'on se sent si décontenancé.
La première chose à faire, c'est de trouver un hotel.
Mais quel direction prendre?
Ceux qui nous connaisse, savent que nous ne prenons jamais la bonne direction la première fois.
Marcher avec nos sacs à dos sous un soleil de plomb, c'est pas un cadeau.
Je vais faire une histoire courte en vous disant que l'on a trouvé un hôtel le Kory Wasi! Ne me demandé pas ce que ça veut dire, je sais pas, je m'informerai demain.
Ce n'est qu'après avoir pris une pause, qu'on s'est dit.
On reste pas longtemps ici, c'est certain.
Mais en sortant de l'hôtel, on s'est dirigé du bon côté (pour une fois) et là nous sommes arrivé au cœur de la ville. 
Un petit quartier très animé, à croire que tous les habitants si trouvent.
C'est ici que les restaurants et café se trouvent.
Sa nous soulage, on pensait être arrivé dans une ville fantôme.
De toute façon on ne resteras pas longtemps, on a trouvé une agence qui vas nous organiser un tour de trois jours dans le grand désert de sel.
Départ prévu pour mercredi matin.












dimanche 22 novembre 2015

Potosi, Bolivie

Jour 62

22 novembre 2015
On se réveil fatigué, pourtant on a bien dormi?
L'altitude, ce damné "altitude" qui nous lâche pas.
Après ma douche matinal, je suis essoufflé comme si je venais de faire une course.
Mais on est pas les seul, j'ai vue d'autre gens qui ont les même problèmes.
Bon, ce matin on part après déjeuner pour monter sur le mirador que l'on voit au loin, ça ressemble un peu à la tour du CN de Toronto, mais..... vraiment juste un peu.
C'est sensiblement de la même forme, mais vraiment pas aussi haut.
A pied on en a pour 45 minutes, mais ici avec l'altitude, pas question de marcher jusque là.
Nous hélons un taxi et direction le mirador.
En seulement 5 minutes nous sommes arrivé, malheureusement il y a une barrière et l'accès est interdit.
Je demande au chauffeur s'il peut nous conduire sur la montagne "Cerro Rico".
Il y a une possibilité jusqu'à une certaine hauteur, et nous devrions avoir une belle vue sur la ville.
Mais faut oublier penser monter jusqu'au sommet, c'est propriété privée.

Nous voila reparti jusqu'à la limite possible.
Nous sommes peut-être au tier de la montagne, et c'est vrai qu'on a une belle vue sur la ville est ces environs.
C'est une belle vue, mais pas nécessairement une belle ville.
En redescendent vers le centre ville, nous passons dans un marcher, nous en profitons pour acheter bon melon d'eau payé 8 bo ($1.54).
De retour à notre chambre pour une pause, faut pas trop se fatiguer.
Vers midi nous ressortons pour dîner.
A la sortie de notre hotel, la rue est congestionné par une cérémonie (encore une) dédier à la vierge.

Statues de la vierge, transportés par des porteurs, suivie par des fanfares, confettis qui volent au vent et pétards.
C'est à croire qu'ils fêtent leurs saints tous les fins de semaines.
C'est pas la première cérémonie qu'on croise depuis notre arrivé en Amérique du Sud et je pense que c'est pas la dernière non plus.
La cérémonie passé, nous continuons jusqu'à la plaza central.
Et bien! La plaza est full de monde, ici aussi il y a de la musique.
Faut pas oublier, nous sommes dans la semaine de la culture, à croire que la culture pour eux passe par la danse.
Les groupes de danseurs accompagné de leur fanfare, passent devant une estrade d'honneur en démontrant leurs qualités de danseur.

C'est beau, mais encore une fois, c'est pas une première pour nous.
Mais ce qui est une première pour nous, c'est de voir passer parmi la foule, un cycliste qui roule à vive allure?
Il y a une compétition de vélo de montagne dans les rues de la ville, et il n'y a pas de sécurité?
Tous les 4 à 5 minutes, on voit venir à vive allure un cycliste avec casque et tout sont équipement de sécurité, dévaler la rue devant la cathédrale et se faufiler dans la foule.
Il y a certainement quelqu'un qui vas se faire frapper.
Après dîner nous repassons par la plaza, il y a encore des groupes costumés qui parade en dansant, mais cette fois les costumes et les danses sont plus extravagant.



A un moment donné, deux groupes se retrouvent l'un en face de l'autre devant l'estrade d'honneur.
Ils se regardent et se provoque en dansant sous la musique "cacophonique" de leur fanfare respectif.
Subitement c'est un go, les deux groupes s'affrontent physiquement, c'est la bataille.
Ça brasse beaucoup, mais ça dure pas très longtemps, ça semble faire parti du spectacle.
Les deux groupes se séparent et recommence à danser au son le leur fanfare respectif.
Et savez vous quoi? La course de vélo n'est pas terminé, ça passe vite et personne ne semble s'être fait frappé.
Vers 15:00hre tout être terminé.
Je crois bien que la semaine de la culture viens de prendre fin.
Quand nous sortons en fin de soirée, tout est très calme, il y a très peu de personne dans la plaza, la ville est morte. 
S'il n'y avait eu la parade du père noël, les parades folklorique, les cérémonies à la vierge, ça aurait été beaucoup plus plate.
A bien y penser, les commentaires des gens sur des forums, qui disait qu'il n'y a pas grand chose à voir à Potosi autre que la mine, ils n'ont pas tout à fait tord!
Demain on quitte Potosi, direction le désert de Uyuni.





Potosi, Bolivie

Jour 61

21 novembre 2015
Aie! C'est pas facile icitte! 
On se lève avec un petit mal de tête, on est essouflé, on a pas faim, on est toujours fatigué.
C'est dur voyager!
On met tout ça sur l'altitude, on espèrent que c'est à cause de ça, sinon on a des problèmes.
Sur le programme aujourd'hui......on prend ça trrrrrrrès relaxe.
On repart à la découverte de l'histoire en parcourant les rues du quartier historique.


Potosi (tonnerre en langue Quechua) est une ville qui date du début de la colonisation espagnol vers 1540.
De nombreuses mines d'argent furent exploitées par les Espagnols qui firent du territoire l’un des centres les plus prospères et les plus peuplés de leurs colonies.
Les Espagnols ont non seulement exploité les indigènes, mais ils les ont spoliés et ont supprimé tous leurs droits humains, les réduisant à l'état d'esclaves.
Des millions d’indigènes majoritairement issus de Bolivie et du Pérou furent déportés vers le plus grand gisement d’argent jamais découvert, la Cerro Rico. 
Six millions d’indiens y périrent de froid et d’épuisement.
Ça c'est autant que les camps de concentration de la dernière guerre.
Maintenant, la mine est toujours exploité, mais il n'y a plus d'argent, c'est surtout de l'étain et du cuivre qui en est extrait.
Mais les conditions de travail des mineurs ne sont pas pour autant des meilleurs.
On dit de Potosi qu'au XVlle sciècle était l'une des plus grandes villes au monde, avec c'est 200,000 habitants.

Pour ce qui est du quartier historique de Potosi, il fut ajouter à la liste du Patrimoine humanitaire de l'UNESCO en 1983, et en 2014 il fut rajouté à la liste du Patrimoine humanitaire en "péril".

On voit bien en se promenant que les édifices n'ont pas été entretenus, que plusieurs sont endommagés. 
On voit bien que Potosi a eu de meilleurs jours.
Il y a une rue piétonnière, qui je suis persuadé a déjà été belle.
Mais maintenant!....comme ont dit par chez-nous!....ça fait dure.
Une fois sortie du quartier historique, il n'y a pas vraiment grand chose de jolie ici.
Bon bien, y doit bien y avoir quelque chose de positif ici!
Ha oui! Nous sommes dans la semaine internationale de la culture.
Une chance qu'il y a ça!
De jour comme de soir, il y a des danses avec musique dans les rues.
Mais nous on est couché, fatigué d'avoir pris ça trop "relaxe".