Jour 121
22 janvier 2016
Déjà quatre mois de passé!
C'est maintenant que nous ressentons la fatigue.
Au début on pouvais se permettre de voyager en bus, faut dire que les paysages était beaucoup plus variés et nous, nous étions, comme on dit chez-nous "booster à block".
Plus on descendait vers le sud, plus les distances augmentait et plus les trajets en bus était long et ça devenait pénible.
Une chance que les paysages en valait la peine.
Lorsqu'est venu le temps de remonter vers le nord de l'Argentine, nous avons pris la décisions de remonter par avion pour nous préserver d'un trajet qui aurait été long et laborieux, un trajet surtout fait de déserts.
Notre halte pour une pause d'une semaine à Buenos Aires nous a fait le plus grand bien.
Demain nous reprenons les airs, direction les chutes d'Iguazu.
Oui, nous reprenons l'avion.....je pense qu'on vas avoir de la réticence à reprendre la route en bus!
Entre temps, il y a des endroits à Buenos Aires que je n'ai pas vue.
Je vais partir seul, je veux voir la maison des congrès qui se trouve dois dans le quartier populaire de Balvanera.
Pour se faire je préfère marcher, il me faut traverser le quartier Montserrat.
S'est sous une chaleur écrasante, me dissimulant a l'ombres des édifices, que je parviens à rejoindre la plaza del Congreso.
Il fait certainement 30 degré, la plaza del Congreso est un beau parc mais pas beaucoup d'arbres pour s'abriter du soleil.
Moi qui aime les vieilles édifices, où je devrais plutôt dire, moi qui aime l'architecture que représente ces édifices.
De vrais œuvres d'art, avec statues, sculptures, ça en valait le déplacement.
Je flâne un peu dans le coin, m'aspergeant du vas et viens des gens s'activant dans leur quotidiens.
Ces gens absorbés par leurs routines, ne semblent plus voir se qui les entoures.
Je suis seul à m'émerveiller de ces chefs d'œuvre d'un autre temps.
Ce temps où l'Argentine c'était la poésie, la peinture, le tango, la musique......l'art.
Ce temps où l'Argentine a voulue ressembler à l'Europe.
Ce temps de folie où l'Argentine se perdit dans la démesure.
De ce temps qu'on aurait bien aimé connaître, il ne reste que ces édifices.......et nos rêves.
Bon! C'est bien beau rêver d'un autre temps, mais là il fait plus de 30 degré et je suis debout sur le trottoir à me faire bronzer la calotte.
C'est la journée la plus chaude que nous ayons eu depuis notre arrivé à Buenos Aires, pas le moindre petit nuage à l'horizon.
Je dois me rendre dans le quartier San Nicolas, mais il n'est pas question que je m'y rende à pieds, j'ai eu ma dose de soleil
Le métro est tout près et est très efficace.
Le quartier San Nicolas est l'endroit par excellence pour changer de l'argent, il nous suffit de se rendre sur la rue Florida.
A l'approche de la rue, on se fait déjà aborder.
Cambio! cambio! ils sont plusieurs tout au long de la rue, on a l'embarras du choix.
Comment on fait son choix? c'est bien simple, tu en aborde un, ou une car il y a aussi des femmes, mais! c'est vrai tu n'as pas à les aborder, c'est eux qui t'aborde.
Là tu leur demande à combien il te fait le dollar US?
Le premier il me fait le dollar a 13.80 pesos.
Aie! mon œil sur le marcher légal il est à 13.70 pesos.
On échange mais il ne veut pas monter à plus de 14. pesos.
Pas de chance je vais voir ailleurs.
Le second, encore de la négociation, j'obtiens 14.10 pesos.
Bon d'accord, ça me tente pas de passer l'après-midi à négocier.
Là il me demande de le suivre, nous entrons dans un kiosque de vendeur de journaux.
C'est à l'abris des yeux indiscrets que nous procédons à la transaction.
C'est se qu'ils appellent ici, le marcher bleu.
Ce qui est étrange, c'est qu'ils se cachent pour effectuer les transactions.
Mais pour accoster les gens, en criant CAMBIO ça se fait au grand jours devant les policiers.
Chercher l'erreur???
C'est en fin d'après-midi que je rejoins Manon, elle reviens d'un petit café.
De temps à autre nous partons chacun de notre côté, comme dit Manon on a besoin des fois de se retrouver seul dans notre bulle.