samedi 23 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 121
22 janvier 2016
Déjà quatre mois de passé!
C'est maintenant que nous ressentons la fatigue.
Au début on pouvais se permettre de voyager en bus, faut dire que les paysages était beaucoup  plus variés et nous, nous étions, comme on dit chez-nous "booster à block".
Plus on descendait vers le sud, plus les distances augmentait et plus les trajets en bus était long et ça devenait pénible. 
Une chance que les paysages en valait la peine.
Lorsqu'est venu le temps de remonter vers le nord de l'Argentine, nous avons pris la décisions de remonter par avion pour nous préserver d'un trajet qui aurait été long et laborieux, un trajet surtout fait de déserts.
Notre halte pour une pause d'une semaine à Buenos Aires nous a fait le plus grand bien.
Demain nous reprenons les airs, direction les chutes d'Iguazu.
Oui, nous reprenons l'avion.....je pense qu'on vas avoir de la réticence à reprendre la route en bus!
Entre temps, il y a des endroits à Buenos Aires que je n'ai pas vue.
Je vais partir seul, je veux voir la maison des congrès qui se trouve dois dans le quartier populaire de Balvanera. 
Pour se faire je préfère marcher, il me faut traverser le quartier Montserrat.
S'est sous une chaleur écrasante, me dissimulant a l'ombres des édifices, que je parviens à rejoindre la plaza del Congreso. 
Il fait certainement 30 degré, la plaza del Congreso est un beau parc mais pas beaucoup d'arbres pour s'abriter du soleil.


Moi qui aime les vieilles édifices, où je devrais plutôt dire, moi qui aime l'architecture que représente ces édifices.

De vrais œuvres d'art, avec statues, sculptures, ça en valait le déplacement.
Je flâne un peu dans le coin, m'aspergeant du vas et viens des gens s'activant dans leur quotidiens.
Ces gens absorbés par leurs routines, ne semblent plus voir se qui les entoures.
Je suis seul à m'émerveiller de ces chefs d'œuvre d'un autre temps.
Ce temps où l'Argentine c'était la poésie, la peinture, le tango, la musique......l'art.
Ce temps où l'Argentine a voulue ressembler à l'Europe.
Ce temps de folie où l'Argentine se perdit dans la démesure.
De ce temps qu'on aurait bien aimé connaître, il ne reste que ces édifices.......et nos rêves.
Bon! C'est bien beau rêver d'un autre temps, mais là il fait plus de 30 degré et je suis debout sur le trottoir à me faire bronzer la calotte.
C'est la journée la plus chaude que nous ayons eu depuis notre arrivé à Buenos Aires, pas le moindre petit nuage à l'horizon.
Je dois me rendre dans le quartier San Nicolas, mais il n'est pas question que je m'y rende à pieds, j'ai eu ma dose de soleil
Le métro est tout près et est très efficace.
Le quartier San Nicolas est l'endroit par excellence pour changer de l'argent, il nous suffit de se rendre sur la rue Florida.
A l'approche de la rue, on se fait déjà aborder.
Cambio! cambio! ils sont plusieurs tout au long de la rue, on a l'embarras du choix.
Comment on fait son choix? c'est bien simple, tu en aborde un, ou une car il y a aussi des femmes, mais! c'est vrai tu n'as pas à les aborder, c'est eux qui t'aborde.
Là tu leur demande à combien il te fait le dollar US?
Le premier il me fait le dollar a 13.80 pesos.
Aie! mon œil sur le marcher légal il est à 13.70 pesos.
On échange mais il ne veut pas monter à plus de 14. pesos.
Pas de chance je vais voir ailleurs.
Le second, encore de la négociation, j'obtiens 14.10 pesos.
Bon d'accord, ça me tente pas de passer l'après-midi à négocier.
Là il me demande de le suivre, nous entrons dans un kiosque de vendeur de journaux.
C'est à l'abris des yeux indiscrets que nous procédons à la transaction.
C'est se qu'ils appellent ici, le marcher bleu.
Ce qui est étrange, c'est qu'ils se cachent pour effectuer les transactions.
Mais pour accoster les gens, en criant CAMBIO ça se fait au grand jours devant les policiers.
Chercher l'erreur???
C'est en fin d'après-midi que je rejoins Manon, elle reviens d'un petit café.
De temps à autre nous partons chacun de notre côté, comme dit Manon on a besoin des fois de se retrouver seul dans notre bulle.


vendredi 22 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 120 
21 janvier 2016
Une autre journée à relaxer, pas grand chose sur l'agenda.
En premier on vas récupérer nos vêtements à la buanderie.
Par la suite, ont fait une petite promenade en ville, on marche trrrrrès lentement.
Dernièrement j'ai peut-être demandé un peu trop d'effort à mon genoux gauche, il m'envoie des signes d'impatiences, faut que je ralentisse un peu.
Ça vas m'obliger à prendre une pause aujourd'hui, disons que c'est mon infirmière qui m'oblige à prendre une pause.
Bon on profite de cette pause pour rechercher les meilleurs billets d'avion pour nous rendre à Rio de Janeiro au Brésil.
C'est pas évident! 
Pour avoir de meilleur prix, nous devrons traverser au Brésil lorsque nous serons aux chutes Iguazu et prendre un vol interne jusqu'à Rio.
Dans les prochains jours, contrairement à nos habitudes de ne rien planifier d'avance, cette fois tout seras planifié.
Le carnaval de Rio débute le 5 février pour se terminer le 13 février.
Nous voulons visiter Rio avant le carnaval, il nous faut faire les réservations tout de suite pour faire certain d'avoir un hébergement, et nous voulons faire certain de quitter Rio avant la cohue du carnaval.
Je suis persuadé que plusieurs d'entre vous en profiteriez pour festoyer au carnaval!
Mais nous, ce n'est pas vraiment ce que nous cherchons.
Nous voulons visiter Rio sans cette afflux de touristes et cette marée fêtard.
Quand même, depuis notre arrivé en Amérique du Sud, on en a vue beaucoup de festivités avec danses et déguisement, c'est certain que ça ne peu pas être aussi imposant qu'à Rio mais c'était amplement suffisant pour nous.
À part ça on fait quoi? 
RIEN, le repos.......pis ça fait du bien.


Buenos Aires, Argentine

Jour 119
20 janvier 2016
Pas très palpitant aujourd'hui.
Ce matin on s'est payé le luxe d'emporter nos vêtements dans une buanderie pour un bon lavage, pis en plus on ne lave pas nous même, on les fait laver.
On est tanné de laver nos vêtements avec nous dans la douche, pis la chiure de pigeons dans mon fond de culotte!!! c'est ça qui nous a décidé de tout faire laver.
Tout devrait être prêt demain matin.
Seconde tâche de la journée!
Trouver une coiffeuse pour madame, elle a la raie qui blanchi.
!!! Attention! Entendons nous bien.
Si je dit qu'elle a la raie qui blanchi et que nous cherchons une coiffeuse, vous avez compris que je parle de ça raie de cheveux qui a besoin d'une retouche de teinture hein!
Ça c'est sacré, yé pas question qu'elle revienne à la maison avec "un seul cheveux gris".
Mais trouver une coiffeuse ici! C'est pas évident.
C'est surprenant, dans les autres pays que nous venons de traverser, il y en avait dans pratiquement tous les rues, la difficulté était de choisir le bon, mais ici c'est rare comme de la..........de pape.
Pas de farce depuis que nous sommes ici on en a vue que deux.
Mais bon côté à nos recherche, je suis tombé sur une statue de Mafalda.
Sur un coin de rue se trouve une réplique de Mafalda et deux de ces amis.
Comment? vous ne connaissez pas Mafalda?
Ceux qui me connaisse savent bien que j'aime les bandes dessinés (hé oui! j'ai gardé ce côté enfant) 
Mafalda est une petite fille, personnage principal d'une bande dessiné publié de 1964 à 1973. 
Comme son auteur Quino de son vrai nom Joaquin Salvador Lavado Tejón, Mafalda est argentine, elle est issue de la classe moyenne. 
Il s'agit d'une bande dessiné à caractère plutôt politique.
Mafalda développe une vision du monde critique à l'égard de la mondialisation, et du militarisme.
 Elle a du caractère et réagit à tout ce qui se passe autour d'elle et à ce qu'elle lit dans les journaux. 
Elle a une représentation du monde, monde qu'elle juge malade.
Mafalda est devenu une icône en Argentine.
Vous l'avez certainement déjà vue, mais son nom ne vous dit rien.
La jeune fille aux cheveux noir assis à mes côtés c'est Mafalda accompagné de ces amis Manolito et Susanita.
Après la séance photo, nous poursuivons nos recherche pour trouver une coiffeuse.
C'est sur la rue Florida, qu'on trouve un salon, le seul sur cette rue.
Pendant que Manon se fait peinturer la raie........je veux dire teinturer.........je sais pas si ça se dit comme ça! mais vous avez compris.
Moi je m'installe dans un café et effectue des recherches pour trouver une chambre à Puerto Iguazu, notre prochaine destination.
Nous quitterons Buenos Aires samedi le 23 janvier, nous prendrons l'avion jusqu'au limites de l'Argentine et du Brésil, pour aller voir les chutes Iguazu, un site majeur en Amérique du Sud qu'il ne faut pas manquer.
C'est à moi qu'incombe la tâche de trouver un hébergement.
C'est une heure trente plus tard que Manon me rejoins alors que j'ai trouvé une auberge.
<< Belle job, ça te rajeuni! >>
<< Tu veux dire quoi par ça? >>
(Ça y est! j'me fais toujours poigner, j'veux la complimenter, mais j'mis prend mal!)
<< Je veux juste dire que tu es jolie.....pis j'ai trouvé un hébergement avec piscine à Puerto Iguazu, regarde leur site (avez-vous vue comment je glisse subrepticement vers un autre sujet! ça c'est l'expérience, c'est ma technique pour me sortir de ce genre de merdier).
Un peu de magasinage pour terminer la journée et retour à la chambre.
J'ai oublié de vous dire, il a plu àujourd'hui. 
Il est tombé au plus 1/2mm de pluie, ça duré un bon 3 minutes, même pas de quoi arroser les fleurs, pis avec ce 30 degré tout à séché tout de suite.
  





jeudi 21 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 118

19 janvier 2016
On se lève en plein forme.
Tant mieux, c'est notre journée de magasinage.
Manon veut s'acheter une petite robe et je sais pas quoi d'autre, et moi on verras bien.
On s'informe où se trouve les magasins les plus économiques.
Y a bien les magasins sur la rue Florida, c'est des tabarouettes de beaux magasins, mais les prix sont beau aussi.
On nous dit que très peu d'argentin vont s'habiller sur la rue Florida, ils vont plutôt s'habiller dans le quartier Balvanera.
Bon bin, Manon, si on veut vraiment voir comment vivent les gens du pays, il nous faut faire comme eux pis aller magasiner a Balvanera.
<< Tu veux plutôt dire, si tu veux pas que ça coûte trop cher! >>
<< Bin non! je parle d'immersion dans la communauté Argentine voyons! >>
<< Pis pour bien s'intégrer on vas prendre le métro pour s'y rendre >>
<< Bin oui! Ça c'est parce que tu as eu des passes de métro gratuites! >>
<< Arrêt dont de me faire passer pour un cheap! C'est vrai que la passe nous a été donné par une française qu'on a rencontré à Ushuaia. 
Mais si tu préfères qu'on marche jusqu'au quartier Balvanera, pas de problème! >>
<< ......Bin non! Vue que c'est un cadeau! pourquoi pas en profiter >>
<< C'est ça! vue que c'est un cadeau....... >>
Je peu-tu vous dire que c'est un très beau métro, rien à envier au métro de Montréal.
C'est très propre, les trains sont impeccables comme s'ils étaient neufs
Nous sommes surpris, je sais pas pourquoi, mais j'imaginais le métro comme à peu près tous les métros de grandes villes que nous avons déjà pris lors de voyages.
Plein de graffetis sur les murs des stations et sur les trains, et des quais sales.
Mais non! et à bien y penser il n'y a pas beaucoup de graffetis sur les murs des bâtisses???
Bon nous voila arrivé dans le quartier Bavanera.
Nous débarquons à la plaza Miserere.
C'est assez spécial comme nom pour un quartier populaire.
C'est ici que le fun commence.
Il y a plein de magasins de vêtements à prix modiques dans le secteur au sud de la plaza.

Sur les trottoirs faces à ces magasins c'est encombrés de vendeurs de toute sortes.
Quoique ce soit que vous cherchez, vous allez trouver ça ici c'est certain.
C'est full de monde, gardé toujours à vue votre sac à dos et surtout porté le devant vous... c'est le conseil qu'un vendeur nous a refilé.
Après une heure dans cette cohue, on en a eu assez. 
Manon a trouvé deux petites jupes et moi une camisole. 
Bin oui! une camisole, ça pas d'allure y faut que je me fasse bronzer les épaules.
J'ai les bras couleur café, pis les épaules blanche, pas de farce j'ai l'air d'un "capucino".
Il fait tellement chaud, aujourd'hui il a fait 30 celcius, imaginé, en plus nous sommes au cœur de la ville et dans la foule.
Nous allons nous assoir dans le parc de la plaza Miserere pour dîner, prendre l'air et regarder les gens.
Moi je me suis acheté une belle sandwich salami et fromage fait sur place dans un pain crouté.....au diable les odeurs!
Manon elle préfère surveiller ça ligne, elle recherche quelque chose qui est beaucoup plus santé.
Santé mon œil! 
Elle est revenue avec un "pancho", ça c'est un hot dog steamer auquel ils rajoutent des bâtonnets de chips, oui des chips dans un hot dog???
C'est certainement pas de la fine cuisine et devinez quoi? 
J'ai été obligé de me sacrifier pour terminer son "pancho", pas de gaspille.
Si on veut manger sur le pouce ici, oubliez tout se qui est santé.
Se qu'ils offrent c'est soit gras, soit il y a de la panure où soit c'est sucré, mais c'est pas souvent santé.
En observant les gens, je fais remarquer à Manon comment ils sont respectueux et disciplinés.
Les gens qui attendent les bus (qui soit dit, y en a en tabarouettes des bus) il est surprenant de les voirs en file indienne.
Il y a plus d'une cinquantaine de personne l'une derrière l'autre attendant patiemment leur tour, personne ne passe devant.
Ce n'est pas en Inde qu'on aurait vue ça?
En Inde pour embarquer dans un bus, c'est chacun pour soit et au plus fort la priorité.
En Inde on a jamais vue les gens attendre en ligne pour quoi que ce soit, c'était toujours à l'assaut! non c'est vraiment pas comparable avec ici.
<< Pourquoi tu rie? >>
<< T'as pas vue ton fond de culotte! T'étais assis dans d'la "chiure" de pigeons >>
<< Ha les tabar......pendant que j'leur donnaient des miettes de pain, j'étais assis dans leur merde >>
<< Les...... &%#*£& de pigeons.......c'est tu bon à manger ça? >>
Le retour par métro se fait bien, mais c'est bondé.
En sortant de la bouche de métro, on se dirige dans la mauvaise direction,  faut pas changer nos bonne habitudes!
C'est pas grave, au contraire, nous arrivons à la plaza Mayo.
C'est une des plaza importante de la ville.


On aime bien les édifices qu'on voit, au risque de me répèter, on se croirait en Europe tellement l'architecture est copié sur le style espagnol et français.
Là faut faire attention où on s'assoie, y a des &%#*£& de pigeons partout.
J'vous dit! Si j'en poigne un, j'pense que je le fais cuire.....
En repartant, je demande notre route a un policier.
Seigneur yé jeune! Y a l'air d'un enfant!
En retournant nous passons devant un Starbucks.
On peut pas résister, on se paie un bon café.
Quand on arrive à la chambre, il est temps du souper, pis.....il était temps d'arrivé, 
marcher sous ce chaud soleil, ça fatigue.
Je sais! vous allez dire "pauvre vous autre, vous vous plaignez qu'il fait chaud alors que nous on a les deux pieds dans la neige, pis on se les gèles".
Vous avez bin raison......je me plaindrai plus........mais y fait chaud quand même.

mardi 19 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 117

18 janvier 2016
Enfin! On a bien dormis.
Mais, cela n'empêche pas Manon d'être fatigué, la levée du corps est difficile.
On ressent la fatigue des deux nuits qu'on a mal dormis.
Après déjeuner, qui soit dit en passant était très bien, je suis parti seul me promener en ville, alors que Manon préfère rester se reposer à l'hôtel.
Je décide de marcher le long de l'avenue 9 de Julio c'est une des grandes artères de la ville.
Je vois au loin, une immense figure de femme tracé sur un gratte-ciel.
Il s'agit de Eva Perón, actrice, elle épousa en 1945, celui qui allait devenir président de l'Argentine Juan Domingo Perón.
Elle s'impliqua beaucoup dans les causes sociales, la pauvreté et la droit de vote pour les femmes.
Malheureusement, elle décéda d'un cancer fulminant en 1952 à l'âge de 33 ans.
Elle était, et demeure encore, bien aimé des gens.
Je dépasse l'édifice et ma marche me conduit jusqu'à un gros "poteau" au milieu du boulevard.
Je suis arrivé à l'Obélix (non!......pas le gaulois!) c'est comme un immense piquet, érigé  la pointe acéré vers le haut.
Soit dit en passant, j'ai aucune espèce d'idée a quoi ça peut bien servir???
Esthétiquement c'est pas ce qu'il y a de plus jolie! Mais bon! en autant qu'il n'est pas dans ma cour.....
Maintenant que je l'ai vue, je lui tourne le dos et je prend un autre grande avenue qui me conduira jusqu'à la rue Florida.
Je ne suis pas pressé, déambulant d'un pas lent, mon regard vers les hauteurs, la tête qui pivote dans toutes les sens.
J'admire ces immenses édifices érigés de chaque côté du boulevard, il semblerait pour eux, que le temps se soit arrêté. 



Plus je me promène, plus je peu facilement m'imaginer me baladant dans une grande ville d'Europe.
C'est démentiel, je me sent écrasé par ces édifices qui m'entoures, tout me semble hors proportion.
Oups, regarde où tu marche André!
Je ne vois pas beaucoup de chien, mais il y en a certainement, ils ont laissé des traces au sol.
Je dois avoir l'air d'un vrai touriste, du gars qui ne sort pas beaucoup, caméra a la main et qui s'émerveille de tout.
Ça m'amuse de voir les gens qui regarde en direction de l'endroit que je pose, se demandant qu'est-ce qu'il y a là? qu'est-ce qu'elle a cette bâtisse? 

Quand enfin j'arrive à la rue Florida et que je vois toute cette foule, je me dis:
Voilà! je suis arrivé dans la fourmilière.
Nous sommes lundi et il y a plus de monde que la fin de semaine???
Pour la plus part d'entre eux, se sont des travaillants biens habillés.
J'aime bien cette rue piétonnière coincé entre de hautes édifices, mélangeant architecture moderne et ancienne.
Ma marche jusqu'au bout de la rue Floride me conduit jusque dans un grand parc tout vert.
C'est ici que l'on retrouve le cénotaphe du soldat mort pour ça patrie.
Pour une grande ville, j'ai remarqué qu'ils y a beaucoup d'arbres et de verdures.S'il y a un espace de libre, il y a de la végétation.
En quittant le parc, je me retrouve sur une grande artère, non vraiment c'est trop bruyant!
Je préfère reprendre une petite rue qui me reconduira dans la fourmilière de la rue Florida.
N'étant pas pressé, j'en profite pour une pause café en regardant passer les gens.
Se n'est qu'en fin d'après-midi que je rejoins Manon à la chambre.
Je dois avoir marché au moins 5 kilomètres, je sais vous allez dire c'est pas beaucoup, mais ça fait du bien quand même.
Manon encore un peu fatigué et moi avec ma marche dans le corps, on ne s'est pas fait bercer pour dormir.

dimanche 17 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 116

17 janvier 2016
On a passé un horrible le nuit!
A 21:00hre. le party a commencé. Musique à fond.
On s'est dit on vas attendre un peu, c'est tôt et peut-être qu'ils vont baisser la musique plus tard.
A 23:00 hre. Rien ne change la musique est toujours aussi forte.
Je vais voir la préposée au comptoir de réception.
C'est la même jeune fille à qui j'ai dit ce matin, qu'il y avait des fêtards de 02:00hre à 05:00hre. et qu'on a mal dormis.
C'est elle qui m'a dit dans ce temps là viens en aviser le surveillant de nuit.
Bin c'est fait je viens te voir!
(Bin oui! en vieillissant on devient aguissable! que voulez-vous!)
Hier, ils jouaient de la guitare, mais ce soir c'est le système de son.
Pas de problème qu'elle me dit, je m'en occupe.
La musique a baissé un peu, mais le tout à reprit plus tard.
Vers minuit, c'est moi qui monte à l'étage les avertir.
En me voyant tout de suite ils ont dit, on baisse le volume.
Mais à 02:15hre c'est encore la musique a fond.
Je me rend à la réception voir le type qui est de service, c'est certain qu'il n'entend rien, il écoute un film avec des écouteurs.
Je lui dit, y as tu moyen de dormir?
Oui, oui, tout de suite.
Il monte à l'étage les avertir.......la musique diminue.
Trois minutes plus tard, ça cogne à notre porte de chambre.
C'est le type de la réception, il viens nous dire que la musique vas diminuer, qu'ils sont désolé et que le patron a dit que nous n'aurons pas à payer la chambre cette nuit.
Ça! ça me fait dire que le patron y doit être au party lui aussi!
C'est seulement vers 04:20 hre. que le silence fut.
Au petit matin, après déjeuner, que pensez-vous que j'ai fait?
J'ai été au comptoir réclamer le coût de la chambre que nous avions déjà payé.
Il n'y a pas eu de probleme, on nous a remboursé.
Nous aimions l'emplacement et notre chambre, mais à cause du bruit, yé pas question 
de rester un autre jour.
C'est malheureux, il devrait s'afficher comme discothèque plutôt que comme hôtel!
Nous avons trouvé un autre Hostal a 20 minutes de marche.
On a bien hâte de découvrir la place!
Pour $6. de moins, nous avons les mêmes services.
Notre Hostal le Viejo Telmo se trouve sur la rue Mexico.
On se trouve dans le quartier San Telmo et tous les rues on des nom de pays.
J'ai pas encore trouvé la rue Canada.
Nous arrivons tôt à l'hostal, nous devons attendre 2 heures pour la chambre.
Mais c'est pas grave, je crois que nous avons gagné au change.
Nous avons une grande chambre a deux lits, salle de bain commune, c'est aéré, propre, la cuisine est grande avec salle de repos et terrasse sur le toit.
Et on nous dit qu'il n'y a pas de party!
Côté architecture, c'est beau, l'hôtel est sur trois étages, il y a des plafonds très hauts, boiseries et escalier en marbre, c'est une très vieille maison.
Je suis tombé en amour avec la place.
Vers 15:00hre nous partons nous balader.
C'est dimanche et l'ont nous dit que c'est jours de marcher sur la rue de la Defensia.
Vous auriez du voir la foule, c'est la sortie du dimanche.

Sur près d'un demi kilomètre, c'est des exposants d'artisanat, vendeurs d'antiquités et de cossins en tout genre, musiciens et danseurs de tangos.
C'est différents des autres marchés de gugusses qu'on a fait et j'avou....on aiment!
J'arrête pas de dire à Manon que j'aime se que nous voyons.