mardi 19 janvier 2016

Buenos Aires, Argentine

Jour 117

18 janvier 2016
Enfin! On a bien dormis.
Mais, cela n'empêche pas Manon d'être fatigué, la levée du corps est difficile.
On ressent la fatigue des deux nuits qu'on a mal dormis.
Après déjeuner, qui soit dit en passant était très bien, je suis parti seul me promener en ville, alors que Manon préfère rester se reposer à l'hôtel.
Je décide de marcher le long de l'avenue 9 de Julio c'est une des grandes artères de la ville.
Je vois au loin, une immense figure de femme tracé sur un gratte-ciel.
Il s'agit de Eva Perón, actrice, elle épousa en 1945, celui qui allait devenir président de l'Argentine Juan Domingo Perón.
Elle s'impliqua beaucoup dans les causes sociales, la pauvreté et la droit de vote pour les femmes.
Malheureusement, elle décéda d'un cancer fulminant en 1952 à l'âge de 33 ans.
Elle était, et demeure encore, bien aimé des gens.
Je dépasse l'édifice et ma marche me conduit jusqu'à un gros "poteau" au milieu du boulevard.
Je suis arrivé à l'Obélix (non!......pas le gaulois!) c'est comme un immense piquet, érigé  la pointe acéré vers le haut.
Soit dit en passant, j'ai aucune espèce d'idée a quoi ça peut bien servir???
Esthétiquement c'est pas ce qu'il y a de plus jolie! Mais bon! en autant qu'il n'est pas dans ma cour.....
Maintenant que je l'ai vue, je lui tourne le dos et je prend un autre grande avenue qui me conduira jusqu'à la rue Florida.
Je ne suis pas pressé, déambulant d'un pas lent, mon regard vers les hauteurs, la tête qui pivote dans toutes les sens.
J'admire ces immenses édifices érigés de chaque côté du boulevard, il semblerait pour eux, que le temps se soit arrêté. 



Plus je me promène, plus je peu facilement m'imaginer me baladant dans une grande ville d'Europe.
C'est démentiel, je me sent écrasé par ces édifices qui m'entoures, tout me semble hors proportion.
Oups, regarde où tu marche André!
Je ne vois pas beaucoup de chien, mais il y en a certainement, ils ont laissé des traces au sol.
Je dois avoir l'air d'un vrai touriste, du gars qui ne sort pas beaucoup, caméra a la main et qui s'émerveille de tout.
Ça m'amuse de voir les gens qui regarde en direction de l'endroit que je pose, se demandant qu'est-ce qu'il y a là? qu'est-ce qu'elle a cette bâtisse? 

Quand enfin j'arrive à la rue Florida et que je vois toute cette foule, je me dis:
Voilà! je suis arrivé dans la fourmilière.
Nous sommes lundi et il y a plus de monde que la fin de semaine???
Pour la plus part d'entre eux, se sont des travaillants biens habillés.
J'aime bien cette rue piétonnière coincé entre de hautes édifices, mélangeant architecture moderne et ancienne.
Ma marche jusqu'au bout de la rue Floride me conduit jusque dans un grand parc tout vert.
C'est ici que l'on retrouve le cénotaphe du soldat mort pour ça patrie.
Pour une grande ville, j'ai remarqué qu'ils y a beaucoup d'arbres et de verdures.S'il y a un espace de libre, il y a de la végétation.
En quittant le parc, je me retrouve sur une grande artère, non vraiment c'est trop bruyant!
Je préfère reprendre une petite rue qui me reconduira dans la fourmilière de la rue Florida.
N'étant pas pressé, j'en profite pour une pause café en regardant passer les gens.
Se n'est qu'en fin d'après-midi que je rejoins Manon à la chambre.
Je dois avoir marché au moins 5 kilomètres, je sais vous allez dire c'est pas beaucoup, mais ça fait du bien quand même.
Manon encore un peu fatigué et moi avec ma marche dans le corps, on ne s'est pas fait bercer pour dormir.

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