samedi 5 décembre 2015

La Serene, Chili

Jour 74

5 décembre 201. 5
Un autre belle nuit de passé, c'est tellement tranquille ici.
Pas mauvais comme petit déjeuner. 
C'est encore le déjeuner continental, pain frais et pan (moins frais) avec confiture, beurre et fromage (1 tranche chacun), jus et café (instantané).
Mais on est prévoyant (avec l'expérience) on s'est acheté du beurre d'arachide, c'est le premier pays oû on en a trouvé.
On avise une des sympathiques dames qui s'occupe de l'endroit, qu'on vas rester deux nuits de plus.
Maintenant, direction la plage, pas pour se baigner, c'est pas vraiment la saison et en plus le ciel est nuageux.
Mais bien parce qu'on veut voir si c'est une belle plage et prendre une bonne bouffé d'air frais de l'océan.
La dame nous a dit qu'on en a pour 20 minutes de marche, mais pour nous ça pris
45 minutes.
La plage est à perte de vue, autant si l'on regarde coté sud ou nord.
La descente de la plage glissant dans l'océan est idéal, pas de pente et lisse.
Mais grosse déception en se qui concerne là propretés.
Des déchets épars ça et là sur la plage.
Il est vrai que nous ne somme pas dans le secteur le plus touristique pour la baignade, les gros hôtels sont un peu plus loin, mais quand même, c'est pas tentant d'y faire une balade.
<< Moé faut que j'aille toucher à l'eau >>
<< Fait attention aux vagues qui montent sur la plage >>
<< Bin oui! pour qui tu me prend? >>
<< Pour Manon...je sais comment ça vas finir..... >>
<< Aie! c'est pas le première fois que je fais ça! >>
Et voila! une minute plus tard, Manon se retrouve les espadrilles et pantalons mouillés.
<< Ça non plus c'est pas la première fois que tu fais ça! >>
<< ......Ha! la ferme........ >>
La faut retourner à notre chambre, on en a pour au moins 3 kilomètres.
Sais-tu achalant de marcher au côté d'une personne dont les espadrilles font "splich-splach" en marchant.
<< ......Ha! la ferme........ >>
Plusieurs "splich-splach" plus loin....
<< Té tannant avec ça! >>
<< Tu t'es pas gêné quand je suis tombé dans les eaux sale du Titicaca.....c'est à mon tour >>
(Chu mieux de plus insister, à vas me bouder....)
Bon retour à la chambre, petite pause......pendant que Manon vas laver  ces espadrilles...
<< Aie....reviens pas là dessus! >>
(C'était plus fort que moi........)
Bon après dîner......faut que je vous dise que pour économiser un peu, parce que c'est plus cher ici, nous achetons notre grocerie et faisons nos repas.
Pis on est tanné de manger dans les restos....
Honnêtement.....c'est meilleur quand on le fait nous même.
En après-midi on repart il y a des rues du quartier historique qu'on a pas fait.
C'est vraiment le fun de se promener ici.



Comme j'ai dit hier, c'est calme et reposant.
Petit café sur une terrasse....la belle vie quoi!
Il fait chaud, mais le soleil n'est pas présent, pas de problème, j'aime bien me balader sans casquette. 
J'ai une casquette par obligation, ou devrais-je dire, par protection.
Disons que j'ai le cuire chevelue assez mince sur le dessus.
<< Tu veux dire que t'as pas de cheveux sur le coco!.....hihi >>
<< Bon!....la madame est contente.....elle a ça petite revanche....>>
Après la grocerie, retour à notre "bed & breakfast" pour un petit 5 à 7.
Moi une bonne bière "negro" (noir) les blondes c'est pour les...filles.
Et pour Manon une bouteille de vin blanc du Chili (évidemment) a $4. la bouteille.
(Ne vous en faite pas elle ne boiras pas toute la bouteille en un soir, seulement un verre)
Mais nous avons une surprise quand arrive le temps de payer la chambre, pour les deux prochain soir.
Nous pensions être vendredi et nous découvrons que nous sommes samedi.
Merde! On a perdu une journée de notre vie!
<< Tu veux dire que tu a perdu le 5 à 7 du vendredi.......hihi >>
<< Bon!.....elle est contente la madame! >>


La Serena, Chili

Jour 73

4 décembre 2015
Bon pour ce qui est de notre bus, c'est pas si pire.
Nous avions deux lits camas au 1er étage se qui veut dire au niveau du bitume.
On a connu mieux comme lit de bus, mais quand même, c'est acceptable.
On a réussit à dormir, j'ai pas dit "bien dormir" mais! On a dormis.
Au matin le paysage se découvre à nous, un paysage comme on a déjà vue, montagnes arrondis et dénudées.
Tiens! On doit s'arrêter pour une réparation.
Nous avons une crevaison sur une roue double arrière. 
Ça vas nous retarder d'au plus une heure.
Lorsque nous repartons, on dirait que le paysage change.
Les montagnes sont plus haute et on se met à longer la mer.
Malheureusement, vous allez devoir me croire sur parole quand je dit que le paysage est beau.
Étant assis au raz du sol, et du mauvais côté du bus, je ne peu prendre de belles photos, sans risquer de réveiller mes voisins.
Nous voila arrivé à La Serena.
Ça semble être une belle ville, et on a pas la surprise d'entrer en ville par la porte arrière (par le parc industriel).
Le taxi qui nous reconduit à notre "bed & breakfast" passe par la place d'arme et le vieux quartier, ça semble bien jolie, mais pour l'instant, une petite pause dans un vrai lit! Ça seras pas de refus.
Après-midi nous partons pour une balade dans le coin.
Wow, nous aimons beaucoup, c'est une belle ville.
Le quartier historique est très jolie, il n'y a pas beaucoup de circulation, et ça respire la tranquillité.
Je pense qu'on vas bien aimer ça.
Surtout que notre "bed & breakfast" est très accueillant, on a accès à une cuisine complète et petit jardin, la chambre est très grande avec 3 lits, salle de bain privé avec une très, mais très, petite douche.
C'est à croire qu'une chance que j'ai maigri, sinon avec ma carrure de joueur de football, il m'aurait été impossible d'entrer dans la douche.
Bon faut que j'y aille, Manon me pousse, demain je vous enverrais des photos.

jeudi 3 décembre 2015

Antofagasta, Chili

Jour 71

2 décembre 2015
Seigneur qu'on dors bien!
Pis c'est dont agréable pour une fois, de ne pas avoir les deux pieds dans l'eau quand on utilise la salle de bain.
On dirait que c'est tout à fait normal d'avoir les pieds mouillés dans leur salle de bain.
<< Ici, quand vous utilisez la toilette... >>
<< Ha non! Tu vas pas commencer à expliquer aux gens comment utiliser une toilette en Amérique du Sud? >>
<< Attend....laisse moi finir. Tout le monde pense qu'on là facile en voyage. Je veux qu'ils comprennent que les petits aléa de la vie au Québec, ne sont pas les mêmes ici en Amérique du Sud >> 
<< Une toilette, c'est pas une toilette partout..... >>
<< Je m'explique,  avant de l'utiliser, vaut mieux voir comment elle fonctionne, raison de plus si c'est une toilette publique >>
<< Sur certaine toilette on active la chasse d'eau avec une corde que l'on tire, elle peut se trouver en haut ou un peu partout après la toilette. D'autre faut utiliser le bac d'eau tout près (mais des fois il n'est pas tout près) pour remplir la cuvette. Et si vous êtes chanceux vous n'avez qu'à activer la manivelle de chasse d'eau de la cuvette.....mais pas garantie qu'elle fonctionne! >>
<< Qu'est ce que tu fais dans ce temps là? >>
<< Rien! tu quitte en laissant un beau petit souvenir dans la cuvette. >>
<< Faut pas oublier qu'il y a toujours de l'eau (ou autre) sur le sol de la salle de bain. Soit quelqu'un a pris ça douche, soit la toilette ou le lavabo ou encore les deux coulent, soit y en a un qui a manqué la cuvette.
Se qui veut dire, ne descendez pas vos pantalons au sol, c'est pas vraiment agréable (et jolie) de sortir avec les bords de pantalons mouillés, je parle par expérience,ça m'est arrivé à deux reprise >>
<< C'est pour ça que maintenant, quand nous sommes dans notre chambre d'hôtel, nous enlevons nos pantalons et mettons nos espadrilles quand on vas à la salle de bain. Bobette et espadrilles, ce n'est peut-être pas très esthétique mais......on a pas les pieds mouillés >>
<< La maintenant je suis à vous parlez du papier de toilette >>
<< T'es pas sérieux, tu vas pas expliquer aux gens comment utiliser le papier de toilette?  Quand même! >>
<< L'utiliser! Peut-être pas, mais je veux bien faire comprendre aux gens comment on l'a facile au Québec >>
<< En premier avant d'utiliser une toilette, faire certain qu'il y a du papier (ça serait surprenant s'il y en a, y en a jamais) c'est pour ça que par expérience, on a toujours dû papiers sur nous (de préférence du papier de toilette, le papier journal tâche).
Ici, comme en Asie, après usage vous ne jetez pas le papier de toilette dans la cuvette 
(et n'allez surtout pas le remettre dans vos poches!!!) vous le jetez dans la poubelle qui normalement devrait se trouver près de la toilette (je dis bien normalement, car ici la norme n'est pas toujours appliqué) >>
<< Lors de notre premier voyage en Asie, j'ai découvert l'art de l'Origami en utilisant les salles de bain >>
<< L'art de quoi? >>
<< L'ORIGAMI, c'est un art asiatique sur la technique de pliages de feuilles de papiers pour obtenir des formes >> 
<< Qu'est-ce que ça viens faire dans les toilettes???? >>
<< Bin c'est simple, rappelle toi les premières fois qu'on a utilisés les toilettes et qu'on a eu la surprise de ne pas pouvoir jeter le papier utilisé dans la toilette. Au Québec on est habitué de se faire une mitaine de papier. Pour la jeter dans la poubelle! c'est pas évident sans ce beurrer. T'es d'accord avec moi? >> 
<< Oui mais que viens faire la POLYGAMIE dans ça? >>
<< La O..R..I..G..A..M..I, c'est tout simplement que moi, à la longue, j'ai découvert, qu'en pliant mon papier de toilette (avant usage), je pouvais l'utiliser plus adéquatement. Avec le temps et l'expérience, j'obtiens des formes assez intéressante, amusante >>
<< Mais! tu ne m'en a jamais montré une! >>
<< Premièrement après usage......ça n'a plus la même forme et.......>>
<< Non n'entre pas dans les détails......>>
<< Et deuxièmement je t'ai appellé pour que tu vienne voir et t'as pas voulu venir >>
<< Ha! c'est ça que tu voulais me montrer!!! >>
<< Oui madame, pis celui là y était beau, tout en couleur >>
<< Bin là! J'veux pas le voir après usage! >>
<< Bin non! C'est la fois qu'on a acheté du papier rose >>
Comme vous voyez, la vie n'est pas facile pour nous.
Rien que l'usage de la salle de bain c'est presqu'une aventure a chaque jour et encore! je ne vous ai pas parlé de l'emploie des douches.
<< J'oubliais, la première des premières choses à faire en entrant dans une toilette publique, c'est de faire certain que la porte ce barre. C'est gênant d'avoir la porte qui s'ouvre alors que vous êtes à plier votre papier de toilette! >>

Vous allez penser que j'exagère!.......oui, mais......un tout petit peu.
J'avoue ma technique d'ORIGAMI n'est pas à point. 
J'ai jamais réussit à obtenir une forme qui avait de l'allure, mais....j'ai encore le temps de me pratiquer.

Comme vous le constaté, je suis bien capable de déconner.
Comme je le prévoyais hier, Manon est partie magasiner.
Nous sommes dans le même centre d'achat qu'hier.
Je veux dire, dans le même centre d'achat du texte que j'ai écrit pour hier, mais que vous allez recevoir aujourd'hui, et vous allez recevoir demain, celui que j'ai écrit pour aujourd'hui.....enfin je me comprend.
C'est une journée de relaxation et moi écrire ça me relaxe, déconner ça me relaxe aussi.
Imaginer alors déconner en écrivant comment ça peut m'être relaxant.

Tout ça pour dire qu'on a pas fait grand chose aujourd'hui.
Demain je veux m'approcher des montagnes aux limites de la ville pour prendre d belles photos.
Antofagasta est une ville de 320,000 habitants, construite entre l'immensité de l'océan et la cordillère des Andes.
Qu'importe où on se trouve dans la ville, les montagnes sont toujours visibles.
À demain.

PS: Ça m'a fait vraiment du bien de déconner.









mercredi 2 décembre 2015

Antofagasta, Chili

Jour 70

01 décembre 2015
Un bon point pour l'hôtel on a très, très bien dormi.
Nous sommes quand même sur une artère achalandé, mais du 4e étage et une fenêtre sur l'intérieur, c'est le calme plat.
Le déjeuner maintenant, malgré leur café instantané (dont on commence à y prendre goût, ach....) on a aussi le choix pour un thé (ach, ach, ach.....) nous avons un jus (pas du vrai par contre, mais froid) un yogourt, un bol de céréales, des confitures, du beurre et du fromage, et pour couronner le tout.....du bon pain FRAIS.
Seigneur! Y'était temps! Ça fait un bout qu'on a pas manger de pain FRAIS, on est pu capable de manger leur satané PAN sec.
On pensait que le pain FRAIS n'existait pas ici, ha! qu'il est bon.
On leur donne un autre bon point pour le déjeuner.
Bon on part à la découverte de la ville.
En premier nous passons par la boutique de nos amis "Abbot et Costello" pour récupérer notre caméra.
(Pour les moins jeunes qui ne connaissent pas "Abbot et Costello". Se sont des acteurs de films comiques qui formaient un duo inséparable, dans les débuts des films parlants, évidemment, un gros et un petit).
Mais comme de raison, nous sommes trop tôt, il n'est que 09:30hre.
Alors nous repartons vers la mer.
Nous sommes près de la mer, mais nous ne l'avons pas encore vue.
Nous descendons l'artère piétonnière Arturo Prat, elle est vraiment large, il y a beaucoup de monde et nous sommes dans l'avant-midi, mais attendez de voir ça le soir, la c'est bondé.
Sur cette artère l'ont retrouve de tout, magasins, restos, café, banques, de tout vous dis-je.
Même pas comparable aux rues piétonnières de la Bolivie, du Pérou ou de l'Equateur.
Ça y est! Je suis reparti sur les comparaisons! 
Peu pas faire autrement.
Au moment de rédiger ce texte, je suis dans un immense centre d'achat, assis dans la section "bouffe".
Je compte autour de moi 12 restos "fast food", et plus de 100 tables sans compter les chaises.
C'est bien beau, mais.....ou je veux en venir, c'est de vous dire que c'est d'une incroyable propreté.
Rien ne traîne sur les tables ou le sol, rarement vue un centre d'achat aussi propre.
Bon, revenons à notre balade, car j'étais entrain de vous décrire notre journée d'hier, alors que nous sommes aujourd'hui dans la journée que vous allez recevoir demain???
Arrivé au bout de l'artère, il y a un boulevard, la mer se trouve de l'autre côté, malheureusement de gros hôtels nous en cache la vue.
En contournant ces gros édifices.......ENFIN LA MER.......que dis-je......L'OCÉAN....
Le Pacifique s'étend à perte de vue devant nous.
Depuis le début de notre voyage c'est la première fois que nous le voyons.
Ça fait dont du bien humer cet à air fraîche, il y a une comme une petite odeur de Gaspésie dans l'air.
Ça y est, on doit être nostalgique....
Non mais faut se mettre à notre place, après avoir passé des jours.....que dis-je......des semaines à se promener sur des terres montagneuses, arides ou tout simplement désertiques.
On se régale de ce nouveau décor.
On se regorges de cette bouffé de fraîcheur.
On se balade sur la promenade le long de l'océan, ça fait du bien à notre moral quoi.
Le long de cette promenade il y a, au côté opposé de l'océan, un immense centre d'achat.
Hé oui, le même ou je me suis assis demain, pour vous écrite aujourd'hui sur notre journée d'hier......enfin je me comprend. 
Petit coup d'œil de repérage pour madame, je sent qu'il y a du magasinage dans l'air...
Bon, retour à la boutique pour récupérer notre caméra.
"Abbot et Costello" sont présent et tous deux sont bien fiers de nous montrer notre caméra réparer.
Après quelques essai satisfaisants, je demande un reçu.
Je vais réclamer les frais à la compagnie Canon à mon retour à la maison, pourquoi pas? On verras bien ce que ça donneras!
En tout cas! je suis bien content de l'avoir récupéré.
Pour cet après-midi direction la chambre c'est l'heure de mon entraînement avec mes élastiques.
Ça peut avoir l'air quétaine, mais j'ai besoin de m'entraîner et les élastiques m'aide beaucoup, je suis entrain de ma ramollir, moi une pâte molle......JAMAIS.
Autre décision que nous avons pris.
Serena sera notre prochaine destination.
Ici il y a deux grandes compagnies de bus, Tour Bus et Pullman.
On se rend à la billetterie des deux compagnies pour vérifier les départs et les coûts.
Il y a une grosse différence sur le coût des billets entre les compagnies.
Avec Pullman nous sauvons $30. canadien du billet, une économie de $60. pour les même services???
Pour venir ici nous avions utilisé Tour Bus, nous pourrons alors comparer la qualité des services.
Bon, départ prévu pour le 3 décembre à 21:30 hre. 12 heures de bus.
Pour le reste de la journée, c'est achat de bouffe pour souper.
Il y a de gros épicerie bien garnies ici et nous avons décidé, par mesure d'économie et parce qu'on est tanné de manger au resto, de faire notre bouffe, autant que possible.
Lorsqu'on auras accès à une cuisine on mangeras chaud et sinon, comme ce soir, ce seras des sandwichs avec du bon pain FRAIS, accompagné de fromage et olives.

Direction Antofagasta, Chili

Jour 69

30 novembre 2015
Ce matin nous quittons San Pedro de Atacama et notre chic bed and breakfast "la Kasa Del Rio" je rajouterais "seco" pas une goutte d'eau dans le Rio.
Bon on peu dire se qu'on veut de l'endroit mais on a très bien dormis.
A 09:00 hre. un taxi viens nous cherche pour nous conduire au terminal de bus.
Nous sommes à environs 30 minutes de marche du terminal, mais sous cette chaleur et avec nos sacs à dos, ça vas nous crever.
Nous quittons San Pedro de Atacama avec un léger retard.
En sortant de la ville on se retrouve sur la route du désert, encore cette immensité désertique, sans le moindre petit arbre.
À croire que je commence à m'ennuyer des sapins du Québec.
Après quelques kilomètres on se met à monter dans des montagnes sans reliefs, arrondis par les vents et toujours sans végétation.
En consolation, nous pouvons voir à l'horizon de gigantesques montagnes avec ces sommets blanc, mais est-ce bien de la neige???
J'aime autant vous dire qu'après une heure ou deux, on commence à en avoir assez du désert.
Comparé au désert de Uyuni, celui-ci est.......déprimant.
Je dois encourage Manon en lui disant que le Chili ne seras pas comme ça tout le long (j'espère) parce que c'est vrai qu'il est long (plus de 4,000 km).
Aujourd'hui nous le traversons seulement en largeur (315 km).
À mi-route nous arrivons à "Calama" et non "calmar" c'est pas ici qu'on vas en trouver, en plein désert.
C'est une grosse ville et beaucoup de gens descendent du bus! 
Veu-tu bien me dire ce qu'il y a à faire ici???
Mais il y a une chose qui nous frappe.....c'est très moderne, ça ne se compare pas avec San Pedro de Atacama d'où nous sommes parti.
Je risquerais même la comparaison en disant que ça ressemble presque (je dis bien, presque) a chez-nous.
Mais tous ça a été vue du bus, parce que nous ne sommes pas sortie.
Nous reprenons le désert (ou c'est le désert qui nous reprend) direction vers l'est, vers la côte du Pacifique et la ville d' Antofagasta.
Arrivé vers 15:30 hre. il fait gros soleil, mais à première vue ce n'est pas se qu'on appellerait un belle ville, mais je dois avouer que nous ne sommes pas entré par le plus beau secteur.
Nous sommes entré par le parc industriel.
Bon attendons avant de se faire une idée.
Nous prenons un taxi pour nous rendre à notre hôtel situé au centre-ville.
Notre chauffeur est un vieux monsieur, bien habillé avec chemise et cravate. 
Et surprise! il conduit très prudemment.
Je vous dit ça parce que les autres pays que nous avons fait, Equateur, Pérou et Bolivie, les chauffeurs sont très agressifs dans leurs conduite. 
Personne ne veut donner ça place et personne ne donne de chance à l'autre.
Autre bon point pour eux, ici ils sont respectueux des signaux et feux de la circulation.
En nous approchant du centre ville, tout deviens différent.
Des magasins pour de tout, en voulez-vous en v'la, on se croirait revenu chez-nous!
Y a pas vraiment de dépaysement ici, c'est tout un contraste avec les trois autre pays, surtout avec la Bolivie!
Quand nous avons traversé de Uyuni en Bolivie à San Pedre de Atacama au Chili.
Nous avons vues une différence pour ce qui a trait des routes.
Mais pour se qui a trait des habitations, nous étions encore dans une petite ville de frontière, la différence n'était pas encore flagrants.
Mais ici, wow, toute une différence.
Bon arrivé à notre hotel, la Puerto Mayor, (très propre) nous avons droit à une chambre au 4e étage, avec deux lits simples, salle de bain privé (la plus belle de notre voyage) wi-fi (qui fonctionne dans la chambre) et petit-déjeuner (dont on vous en donneras des nouvelles demain).
Ne sachant pas si nous devions attendre avant de réserver, nous avions réservé l'hôtel la plus économique trouvé sur le net.
Nous avons payé 25,000 pesos ($46.81) c'est plus cher que dans les autres pays fait.
Mais c'est du luxe pour nous, on vas essayer de se priver sur autre chose.
Mais pour l'instant, une chose qu'on ne peut se priver, c'est de ma caméra.
Comme je vous ai dit, (je me rappelle plus quand!) ma caméra neuve est brisé MERDE! 
Désolé ça sortie tout seul!
<< Comment ça, sa sortie seul?....Tu l'as écrit!....T'as juste à l'effacer, regarde, t'as un boutons "supprimer" sur ton clavier >>
<< Touche pas à ça!.....Ça madame c'est de "l'écriture", on ne touche pas à mes textes >>
<< Hooooo! excuse-moi......"Ernest Hemingway"! >>
Bon! Je disais quoi? Avant d'être interrompu. 
Ha oui! je me suis rendu dans un magasin qui vende des cameras Canon comme la mienne.
Mais il ne font pas de réparation, il me recommande de l'envoyer à la compagnie.
<< Bin oui! Facile à dire ça! Mais je veux pas la recevoir à mon retour à la maison! >>
Je leur explique ma situation et leur demande s'ils connaissent un type qui pourrait m'aider.
Les vendeurs me réfèrent à une boutique de réparateur de t.v.??? pas tellement loin.
Arrivé-là, c'est pas la plus attrayante des boutiques, c'est tout petit et le monsieur lui est "tout gros".
Bon ai-je le choix?
J'explique mon problème au "tout gros" monsieur, mais très sympathique.
Il m'explique se qui, selon lui, cause le problème, mais préfère en référer à son collègue qui si connaît plus en caméra.
Arrive le collègue, tout petit (c'est la boutique "d'Abbot et Costello" quoi?).
<< T'es méchant, ils ont été bien sympathique >>
<< C'est vrai...je m'en confesse......je suis méchant....
Mais y avait quand même l'air "d'Abbot et Costello" bon >>
L'expert......"Costello" me dit qu'il peut la réparer mais il m'en coûteras 25,000 pesos
($46.81) ai-je le choix?
C'est ça oû on achète une autre caméra et ce sera plus cher.
On s'entend, et je lui dit que je paie que si la caméra est réparé.
Il me demande de repasser demain.
J'ai bien hâte de voir ça?
Une chose de réglé pour aujourd'hui, maintenant il nous faut trouver oû manger.
Encore là, autre comparaison avec les autres pays par lesquels nous sommes passé.
Le service aux tables est excellent, ça ne se compare pas, ils sont rapide, consciencieux et ont de l'entregent.
Bon assez avec les comparaisons pour aujourd'hui.
On vas voir si on passe une bonne nuit.



San Pedro de Atacama, Chili

Jour 68

29 novembre 2015
Ce matin on se permet une petite excursion.
Les gens nous ont parlés d'une forteresse inca pas tellement loin d'ici.
Nous partons à 09:00 hre. et nous en avons pour 30 minutes de marche.
Vaut mieux faire ça le matin, car l'après-midi c'est trop chaud.
Donc nous voilà parti sur la toute de terre.
C'est quand même plaisant de marcher en campagne avec des montagnes comme fond de décor.
Bon tel que prévu, après 30 minutes de marches, nous arrivons à l'entré du site archéologique de "Pukara de Quitor".
On se trouve au pieds d'une montagne sur laquelle nous pouvons voir des restes de murs de si qui fut jadis une forteresse.


Du haut de la forteresse nous avons une belle vue sur l'entré de la "Valle de la muerte".
L'histoire des Atacameñas qui ont habité ces lieux est intéressante.
Il y avait un guide avec des touristes français qui racontait, en français, l'histoire de ce peuple d'agriculteur, guerrier.
Nous en avons profiter pour écouter se qu'il avait à raconter.
Nous avons également emprunter la piste de 1.5 km. qui monte jusqu'au sommet d'une montagne voisine de la forteresse. 

Cela nous a pris près d'une heure pour monter jusqu'au sommet, mais la vue sur les environs en valait le coup.
Ça nous a pris environs 40 minutes pour redescendre.
Mais c'est pas fini, nous devons marcher encore 30 minutes pour rejoindre notre hotel.
Il est 12:30 hre. lorsque nous arrivons, et il est temps, le soleil deviens de plus en plus fort et nous de plus en plus fatigué.
Ce n'est que vers 15:00 hre. que nous repartons vers le centre ville.
Il nous faut faire de petite provisions pour souper.
Nous avons des restant de pâtes et j'ai fait un excellent guacamol avec avocats et épices que l'on a trouvé au "market".
Le plus difficile a été de trouver des "nachos", ils appellent ça des "barritos".
Au souper de notre hotel, nous échangeons avec un couple, lui est américain de Boston, mais parle très bien français, ce qui est assez surprenant!
Et elle, est française de Paris.
Notre journée se termine là dessus.
Avouons le, notre "trek" de l'avant-midi nous a brulés......je sais, vous allez encore dire qu'on se fait vieux.


PS:  Désolé pour le retard de mes textes, en Bolivie la poste est plus rapide que le Wi-Fi.


San Pedro de Atacama, Chili

Jour 67

28 novembre 2015.
On a très bien dormis, le silence total.
Pour déjeuner, encore du pan (pain) leur éternel pan sec.
Pan avec confiture, un petit jus et CAFÉ INSTANTANÉ.
On fait quoi aujourd'hui? Pas grand chose.
J'ai du retard sur mes textes.
Mais on peut pas dire que le wi-fi ici est fameux.
Il est préférable d'aller en ville, je dit en ville parce qu'on est à environs un kilomètre du centre ville, juste de l'autre côté d'une rivière à sec.
Il nous faut marcher sous un chaud soleil, oû si préféré un soleil chaud.....en tabarouette.
Bon au centre ville c'est vraiment trop chaud pour se promener.
On vas trouver un petit resto ou on vas s'installer pour un café et utiliser leur Wi-fi.
Il faut penser aussi à manger.
C'est plus cher qu'en Bolivie pour manger.
Passons au plan B, il nous faut trouver un épicerie où on pourras acheter de quoi se faire à manger dans la cuisine de notre hotel.
On trouve tout se qu'il nous faut pour se mijoter un spaghetti....aux tomates.
Nous retournons à notre hotel, pour ne plus en ressortir.
Comme vous voyez, ce fut une journée trrrrrrès, palpitante. 
Je pense qu'on a pas encore tout à fait récupéré de nos trois jours dans les déserts.

PS: vous avez peut-être remarqué que la qualité et la dimension des photos n'est plus la même.
       J'ai un problème avec ma caméra neuve CANON. L'objectif (zoom) est bloquer et il m'est                
       Impossible de prendre des photos. 
       J'utilise donc mon i-pad jusqu'à ce que j'ai résolu le problème.



dimanche 29 novembre 2015

Partis dans les déserts d'Uyuni, Bolivie

Jour 66

27 novembre 2015
Debout la gang, il est 04:15 hre. du matin.
Le déjeuner est servi à 04:30 hre. et nous devons quitter à 05:00 hre.
Vous le savez peut-être pas, mais il fait froid en titi, il a gelé à l'extérieur.
Vite un café chaud, vous remarquerez que je n'ai las dit "un BON café chaud", on est encore poigné avec du café instantané.
Les dames qui dressent la table sont encore plus chaudement habillé qu'hier soir.
Arrive le temps de partir....on a un problème.
Pas vraiment nous, mais notre chauffeur Carlos.
Il a brisée sa clef de contact dans la serrure de porte du véhicule.
Bon, mais c'est là qu'on vas voir s'ils sont débrouillard.
Aidé d'un autre chauffeur, ils ont enlevé le tableau de bord.
A l'aide d'un long fil, ils ont réussit à démarrer le moteur en outre-passant l'ignition.
Très brillant! mais la suite n'était pas prévue......
Carlos nous fait signe d'embarquer, tout le monde s'installe dans le véhicule, Carlos nous fait part qu'il a brisé la clef, mais, fier de lui, il nous dit que tout est revenu dans l'ordre.....Pas certain....
Le moteur à bien démarré, mais lorsqu'il a voulu reculé, il n'a pas penser que le volant lui est resté barré.....!!!
Bon, c'est pas tout ça, mais nous, on doit se rendre à la frontière du Chili pour 09:30 hre. un bus doit nous transporter à la ville de San Pedro de Atacama.
Carlos demande à un chauffeur d'une autre agence s'il veut bien nous transporter Manon et moi jusqu'à la frontière.
Il y a déjà 7 personnes dans le véhicule avec nous ça fait 9, heureusement pour nous qu'il y a 2 enfants.
Voila le moment venu de dire adieux à nos amis Franças, nous formions une belle gang.
On se retrouve avec un groupe d'américain.....bon! sont quand même correct.
En cour de route nous arrêtons près d'un emplacement où il y a des geysers.
Le guide nous indique un petit puit où il se dégage un puissant jet chaud, sans vapeur  d'eau.
Leur plaisir c'est de courir et sauter par dessus le jet.
Tout le monde l'essai, même Manon.
Mais elle a trouvé que c'était pas mal chaud sur le.....popotin.
Tout à coup arrive un véhicule, c'est ma gang de joyeux lurons Franças.
Carlos a réussit à briser la barrure du volant.
Je crois bien que ça vas lui coûter cher en réparation!
Bon bin, merci les américains, nous on retournes avec nos amis Franças.

Après la visite des geysers, qui soit dit en passant se trouvent à près de 5,000 mètres d'altitude.
Nous repartons direction le désert de Dali. 
Ce désert porte le nom de Salvador Dali, peintre surréaliste.
Ce dernier réalisa une peinture dans laquelle il immortalisa l'un des décors que l'on peut voir ici.
J'aurais bien aimé vous photographier ce décor, malheureusement nous étions à contre soleil, et la photo ne montre que de l'ombrage.
En plus se que je ne vous ai pas dit, c'est que notre nouvelle caméra qu'on a acheté avant de partir, ne fonctionne plus.
Le zoom est sortie et ne veut plus rentrer, nous l'avons utilisé beaucoup dans les déserts, et comme ont dit "y doit avoir du sable dans l'engrenage".
Mais de l'autre côté du désert, on peut admirer au loin, de jolie montagnes multicolores.
Nous quittons direction le volcan Licancabur et la laguna Verde.

Je vais laisser parler les photos, tout a déjà été dit sur la beauté du paysage que nous voyons.

À partir d'ici nous sommes tout prêt de la frontière du Chili et de l'Argentine.
Nous arrivons au bureau de l'immigration bolivienne à 09:20 hre.
On nous fait signe de nous dépêcher à faire valider notre sortie de la Bolivie, parce que le bus nous attend. 

Nous disons adieux pour une seconde fois à nos amis Franças.
La c'est bien la dernière fois que nous les voyons, à moins qu'ils n'acceptent l'invitation de venir nous visiter au Québec.
Bon, formalités de l'immigration bolivienne terminé.
Nous nous entassons dans ce petit bus rouge qui doit nous conduire au Chili.
Il y a un panneau affichant San Pedro de Atacama 47 kilometres.
La c'est vrai, nous sommes arrivés au Chili.
Après avoir parcouru encore quelques kilomètres sur les routes du désert.
Enfin! Nous rejoignons une route pavé.
À partir d'ici nous commençons à descendre, et on descend longtemps, jusqu'à ce que nous arrivions à la ville de San Pedro de Atacama.
Je dois vous dire qu'on a chaud!
Sur les hauteurs en Bolivie, nous étions à plus de 4,000 m. d'altitude nous étions chaudement habillés car il faisait froid.
Et quand nous débarquons aux douanes Chilienne, il fait soleil et très chaud, nous sommes à seulement 2,800 m. d'altitude.
Les formalités de douanes terminé, le bus nous reconduit à notre "bed and breakfast" La Kasa Del Rio, une chance qu'il est venu nous reconduire, parce que c'est certain qu'on auras jamais trouver la place.
C'est pas le grand luxe, surtout quand nous avons suivi la dame jusqu'à notre chambre, on se demandait bien oû on allait!
Nous avons peut-être la chambre la plus éloigné, mais c'est certain que ce sera la plus tranquille.
Mais pour 22,000 pesos chilien ($ 41.19) c'est bien, c'est la moins dispendieuse que nous ayons trouvé.
Bon il est tôt, après une pause, nous partons pour une petite balade de repérage au centre ville.
Nous sommes à environs 20 minutes de marches pour le centre ville.
Le centre-ville est tout mignon, ça nous fait penser à un village de hippies.

On se promène, mais y fait chaud en titi et les coins ombragés sont plustot rare.
C'est vers la fin de l'après-midi que nous retournons à notre chambre, fatigué.
Faut pas oublié que nous nous sommes levés à 04:00 hre. 
Une chance pour nous, qu'ici nous avançons le temps d'une heure, ça nous rapproche du dodo.
Il est vers 18:00 hre. lorsque subitement le lit se met à vibrer, tout bouge dans la pièce.
C'est un tremblement de terre.......
Ça duré près de 30 secondes, et rassurez vous ça n'a pas été une violente secousse.
Il semblerait qu'au Chili il y a un tremblement de terre toutes les semaines.
Par la suite, la propriétaire nous avise qu'en cas de violentes secousses il nous faudra sortir à l'extérieur dans le passage.
Bienvenue au Chili!

Parti dans les désert d'Uyuni, Bolivie

Jour 65

26 novembre 2015
Levé à 07:00hre. il fait pas chaud, mais on on a bien dormi sous des couvertures épaisses.
A 07:30hre. pile on repart.
Même pas le temps de voir à quoi ressemble San Juan, nous nous retrouvons à rouler dans le désert de Chiguana, toujours surprenant pour nous de voir ces immenses étendus sans le moindre petit arbre.
Nous voyons au loin d'eux volcans dont je n'ai pas retenus les noms, comme on dit par chez-nous "y en a à chaque coin de rue"!
<< Bof! Ta comparaison est pas trop bonne, as-tu vue une rue icitte?
Pis encore moins des coins de rues! >>
<< Ok! Disons que des volcans y en mouille icitte >>
<< Bof! Pas bin bin meilleurs comme comparaison! Y a pas mouillé icitte depuis des lustres! >>
<< Aie! En forme ce matin.......la journée vas être longue pour nous autres! >> 
<< Pas plus que les autres jours! C'est pas parce qu'on change de pays que les journée s'allonge. J'te frais remarquer qu'une journée c'est 24 heures partout dans le monde! >>
<< Seigneur! Arrête! Regarde ces pauvres Franças qui nous regardent d'un air hébétés y on rien compris de s'qu'on a dit! Pis la j'ma être poigné pour leur expliquer que c'est juste du déconnage  de vieux couples de mariés! >>
<< Vieux! Parle pour toi! Moi je suis plus jeune que toi.... >>
(Si je veux qu'à l'arrête, chu mieux de plus rien dire)

A quelques kilomètres plus loin, nous devons descendre du véhicule pour permettre à Carlos de d'enjamber une voie ferré....
<< C'est pas Carlos qui doit enjamber la voie ferré! Mais sont véhicule! >>
<< ......Seigneur!.....venez à mon secour.......>>
Bon, comme je disait, Carlos doit faire enjamber la track à son VÉHICULE.
Il n'y a que ça dans ce désert, une voie ferré qui traverse en ligne droite, mais vraiment droite, le désert de Chiguana.
Cette voie ferré provient de l'infini et se perd......dans l'infini.
Et pourquoi on en profiterait pas pour nous amuser sur la voie ferré, si jamais un train venait qu'à passer , on auras certainement le temps de le voir venir.
Après s'être amusé comme des enfants, nous poursuivons notre route et traversons le désert, direction le Mirador.
Qui dit mirador, dit montagnes.
A la limites du désert, il nous faut monter.
Nous voila reparti à faire du cross-country, nous montons jusqu'à 4,300 mètres, nous nous élevons pour nous permettre de voir au loin le volcan Ollague. 
Le décor qui nous entoure est magnifiques, c'est à couper le souffle.
Notre route se poursuit vers les lagunes.
Je dis biens "les" lagunes il y en a plusieurs dans un même coin....
<< Non, non, non, j'ai pas dit coin.....je veux dire région....ouf! >>
Plustot de vous décrire chacune des caractéristiques des lagunes que nous avons fait, je préfère vous montrées des photos et vous pourrez juger par vous même de la beauté des paysages.

La laguna "Cañapa"
La laguna  "Hedionda"
La laguna "Chiarkota"
La laguna "Honda"
Dans chaque lagune nous pouvons y voir des flamands se nourrir de micro organismes.
J'étais porté a vous dire qu'il s'agit de flamands "rose", mais ils sont à moitié rose, ce peut-il que les minéraux dans l'eau, les ont déteins?
En réalité il s'agit de flamenco James.
C'est au bord de la lagune Chiarkota que nous dînons.
Nous en profitons pour souhaiter bonne anniversaire à Nicolas qui a 31 ans aujourd'hui, en lui laissant (à contre cœur) la dernière cuisse de poulet qui reste.
Les paysages n'en finissent pas, nous varions en altitudes entre 4,000 et 4,700 mètres.
Nous naviguons de désert de sel, a désert de sable.
De montagnes, à volcans.
C'est vraiment époustouflant.
De ces décors majestueux se dégage une grande solitude, ont à le sentiment d'être seul dans cette immensité.
On a connu des grands espaces, mais comme ici oû il ne semble y avoir aucune vie, ou la végétation est pratiquement inexistant, c'est....spécial.
Je vous parle des lagunes et des montagnes, mais les trajets pour si rendre sont tout aussi merveilleux.


Faut vraiment que Carlos connaisse bien la région pour nous faire passer par ou on passe.
A certain moment nous roulons en plein désert, plus tard nous gravissons les montagnes, et plus tard nous zigzaguons entre des rochers.
On se dit toujours ou cela vas nous conduire?
Et toujours ces routes nous conduisent vers des décors incroyables.
Plus on avancent et plus nous sommes émerveillés, 
Je le dit souvent dans mes textes:
Les mots ne peuvent suffirent à décrire les paysages que l'on voie. 
Et malheureusement! Les photos ne seront qu'un FAIBLE reflet de se que nos yeux ont admirés.
Nous terminons la journée, avec une visite au laguna "Colorada", c'est certainement l'un des plus beau et des plus coloré.
Les couleurs de l'eau sont une réaction à divers minéraux si trouvant.
Attention! la couleur rouge est une réaction de l'eau au contacte de l'arsenic.
Ça doit décaper un costume de bain ça!
Bon nous arrivons à notre hébergement, un genre d'accueil pour touristes paumés partis en excursions.

Nous nous trouvons dans la "Reserva Nacional de Fauna Andina Eduardo Avaroa".
C'est assez rudimentaire comme endroit, mais c'est sympathique.
On se retrouve à six dans un dortoir, on a développé une bonne complicité.
Au couché du soleil, le froid se fait sentir.
Nous soupons avec nos manteaux sur le dos, les locaux qui nous servent le repas eux, sont chaudement habillés.
Malgré l'épaisseur de couverture que nous avons, nous prévoyons dormir tout habillé.
Pour souper, nous avons eu droit à une grande marmites de soupe chaude, une grande assiette de spaghetti au tomates, pas très bolivien, mais bon et le tout arrosé d'une bouteille de vin rouge bolivien (sans commentaire sur le vin, mais....ouf).
Le temps du dodo est arrivé, nous nous couchons tout habillé de crainte d'avoir froid.
Mais dans la nuit on en a enlevé une couche, avec l'épaisseur de couvertures qu'on avait, on a eu  des bouffés de chaleur.