samedi 17 octobre 2015

Chiclayo, Pérou

Jour 26
17 octobre 2015, après un bon déjeuner, direction le "gymnasio".
Tsé! Quand je vous dit que lorsque l'on cherche pour un gym, on en trouve pas et lorsque l'on cherche pas "y vous tombe dans face".
C'est se qui est arrivé hier en revenant à notre chambre, pis y fallait faire bien attention pour le voir, l'enseigne n'est pas grosse.
Le gym est à 5 minutes à pieds de notre hôtel et sur la même rue.
J'ai fait un petit test, j'ai demander au comptoir de l'hôtel, s'il y avait un gym dans le coin? Personne ne savait oû il y en avait un???
Bon, le gym n'est pas des mieux équipé, mais je peu m'adapter, pis pour 
5 sols ($1.99) faut pas trop en demander.
Après le gym et une bonne pause, nous partons à la recherche de  la bonne station de bus qui se rendra à "Trujillo".
Ici chaque compagnie à son propre terminal de bus.
Il s'agit pour commencer, trouver la bonne compagnie qui vas se rendre oû vous désirez aller, parce que les compagnies ne vont partout, et plus tôt que de faire le tour de la ville et visiter toutes les compagnies, on ouvre la bouche et on demande aux gens.
Ici l'hôtel nous à diriger tout de suite vers "Entrafesa", pour eux c'est là meilleur compagnie et c'est 15 minutes à pieds de l'hôtel.
Nous avons prix des billets VIP (rien de trop beau), nous avons nos bancs à l'étage supérieur et un repas pour 21 sol chacun ($8.35) un voyage de 4 heures.
À date on peu dire que voyager en bus c'est très facile, ce retrouver dans le réseau de transport du Pérou comme de l'Equateur ça se fait bien (surtout si on "baragouine" un peu l'espagnol c'est encore mieux).
Bon à part ça, petite promenade dans le quartier de la place d'armes, visite de la cathédrale de Chiclayo (oui oui, je sais! encore une autre église) et.....plus rien.

Nous nous sommes arrêté à Chiclayo parce que c'était sur notre route pour Cuzco et non parce qu'il y avait quelques chose à voir.
Nous consultons les agences de "tour" et ce n'est pas vraiment dans le nord du Pérou qu'il y a le plus d'endroit à voir, c'est surtout dans le sud.
On pourrait se rendre rapidement à Cuzco en prenant l'avion, mais avec le confort des bus, c'est moins rapide, mais ça nous permet de voir du paysage.
Alors départ demain pour Trujillo.

vendredi 16 octobre 2015

Chiclayo, Pérou

Jour 25

16 octobre 2015
C'est un autre départ, il faut tout remballer dans nos sacs à dos.
Nous prenons un "moto-taxi"pour nous rendre au terminal de bus  (on nous a dit qu'ici ça ne s'appelle pas des tuk-tuk) 
On nous a recommandé la compagnie "Linea".
WOW, tout un bus. Deux étages, très, très, confortable, air climatisé, appuie jambes, banc qui s'incline plus que normal, et même un film (mais on aurait pu s'en passer).
En plus le bus doit être seulement au tiers plein.
Nous avons des sièges a l'étage du haut, se qui nous donne une très belle vue.
C'est l'idéal pour se qui vas se présenter à nous.
Comme je vous ai dit hier, nous devrions traverser le désert de Sechura.
En sortant de Piura, le paysage est aride.
Plus nous avançons, moins il y a d'habitations.
Jusqu'à ce qu'un moment donné, ce n'est plus que du sable.
Le désert c'est installé, Sechura domine le paysage.
La route Panaméricains qui la traverse est droite et plat.
C'est impressionnant du sable à perte de vue.
Quand on y pense, nous sommes dans le désert Sechura, entre la cordillère des Andes et l'océan Pacifique.
On ne s'arrête pas de s'émerveiller sur le désert. 
On est les seuls à aimer ça. Faut dire que nous sommes les seuls touristes, tous les autres sont des Péruviens et ils dorment (c'est vous dire que le film était plate!).
Trois heures plus tard, et 180 Kilomètres de parcourus, nous arrivons à Chiclayo, une autre grande ville poussiéreuse, évidemment! elle se trouve au abords du désert.
Après avoir ramassé nos sacs à dos, nous partons à la recherche d'un hotel.
Nous sommes chanceux, le terminal de bus se trouve près de la place d'armes.
Nous avons marché 15 minutes et au 2e hôtel, nous trouvons notre nid.
Hospedaje Oasis qu'elle ce nomme. Belle grande chambre avec lit double au 4e étage et vue sur........pas grand chose!
Le prix de la chambre 100 sol, j'ai négocier le tout pour 60 sol ($23.87) c'était facile y a pas de touriste.
Depuis notre départ de notre voyage, on peu dire qu'on a pas vue beaucoup de touriste, et on aime ça comme ça.
Après une petite pause, évidemment.
Nous partons pour un bon café. 
On nous a indiqué un bon cafe au RealPlaza.
Après une marche de 20 minutes nous arrivons enfin à destination.
Un super gros centre d'achat, le RealPlaza.
Ce n'est pas que nous tenons à voir ça absolument, mais ça nous change un peu.
Un peu de lèche vitrines pour nous changer les idées, y a pas de mal à ça.
Y a un super mercado oû on peu faire une petite épicerie.
J'en profite pour m'acheter une bière, une "Pilsener negro" bien froide.
Pour faire vite on a choisit la caisse rapide.
Rapide mon œil! Ça pris plus de temps à passer à la caisse que de faire notre magasinage.
Pis le plus maudit c'est qu'ils n'ont pas voulu que je parte avec ma bière, si j'ai bien compris, c'est que...............j'ai rien compris à leur affaire. 
Bin gardez-la ma bière, j'en trouverais bien une à quelque part......pis de toute façon est rendu chaude.
<< Pis toé Manon, arrête de rire >>
Vingt minutes à la caisse rapide pour acheter un demi ananas et un sac de raisin sec. Faut que je décompresse.
Prend de grande respiration on s'en retourne à notre chambre.
Ça nous a pris 30 minutes pour venir ici en marchant, on vas sauver du temps en prenant une moto-taxi, ça devrais prendre 5 minutes.
C'est se qu'on s'est dit.
On en trouve un qui est en attente près du trottoir. 
On s'assoie, mais la moto ne veut pas démarrer, comme ont dit par chez nous:
"y prend pas son gaz".
Si j'ai bien compris la technique pour faire monter son essence, c'est de coucher la moto sur le côté.
<< Dépêche toi, prend une photo! >>
<< C'est certain que je vais prendre une photo, c'est la première fois que je vois ça >>
<< Si on a pas de photo, personne vas nous croire >>
<< Laissez-y pas un AUTO à ce gars la! >>
De toute façon ça n'a pas fonctionné.
Un autre moto-taxi, viens à notre secour, et nous partons avec lui.
Je pense qu'on a poigné un petit cowboy, y veut nous impressionner.
Pour nous impressionner, il aurait fallu qui sache son chemin.
Y nous promène depuis 15 minutes, pour nous débarquer à 20 minutes de marche de notre destination. On est pas bin bin avancé, pis pas un magasin qui vend de la bière sur notre trajet.
Si c'est comme ça, on feras pas un mois icitte, c'est certain.
Bon j'arrête là dessu, ma pression monte.
<< Demain sera un autre jour >>.

jeudi 15 octobre 2015

Piura, Pérou

Jour 24

15 octobre 2015. 
Malgré la mollesse du matelas, dureté de nos oreillés et malgré le bruit du ventilateur,
la fatigue aidant on a bien dormi.
Nous sortons pour déjeuner et faire un tour d'horizon.
On ne se fait pas d'idées, il n'y a pas vraiment de belle chose à voir à Piura, si ce n'est la place d'arme, et encore, c'est de déjà vue.
Nous sommes ici parce que c'est sur notre route pour descendre vers Cuzco.
Mais c'est pas demain qu'on vas arriver, nous en avons pour 1,500 kilomètres, c'est pas l'Equateur c'est beaucoup plus grand.
Bon! Qu'est-ce que je pourrais bien vous dire sur Piura?
Que c'est une ville de plus de 300,000 habitants, que la température dans le jour présentement est d'environs 25 celcius et c'est humide, que les nuits sont fraîche, et que les taxis (et dieu sait qu'il y en a) nous klaxonnent continuellement.
Ils klaxonnent lorsqu'il nous voient de loin, pour annoncer leurs venus, et klaxonnent arrivé à notre hauteur pour dire "je suis là!".
S'il y a dix taxis qui se suivent, les dix vont vous klaxonner.
Si vous vous préparer à traverser une rue, ils vont ralentir pour vous offrir leur service, à tous les coups, à tous les coins de rues.
C'est agaçant au début, mais on s'y fait, on les ignores.
A part ça!.......Ha oui! Y a une rivière, mais peu d'eau.
Une journée bien tranquille.
Pas très palpitant.
Tiens! Je vais vous laissez sur une "magnifique" vue que l'on a de la ville, à partîr du toit de notre hotel. 
La photo embellie la réalité.
Je vous montrerais bien la vue que l'on a de notre chambre, mais en ouvrant la fenêtre, nous avons vue sur un mur.
Demain directions Chiclayo.
On a bien hate, on doit traverser la désert de Sechura.


mercredi 14 octobre 2015

Piura, Pérou

Jour 23

14 octobre 2015, la c'est vraie c'est aujourd'hui que l'on quitte Macara.
Notre départ est prévu pour midi, nous patientons dans la luxueuse station de bus, et c'est à 12:30hre que l'on part.
Nous utilisons la compagnie "Loja International", de toute façon on a pas le choix, c'est le seul qui passe par ici.
Ce sont des autobus très confortable et sécuritaire.
Pour être confortable, on vas l'être. 
Pour une rare fois le bus n'est rempli qu'au tiers.
On a pas fait 2 kilomètres, que le bus s'arrête. 
Il nous faut débarquer du bus pour enregistrer notre sortie du l'Equateur.
Nous rembarquons et traversons un pont qui nous conduit au Pérou.
Nous devons débarquer de nouveaux pour nous enregistrer maintenant aux douanes du Pérou.
Tout se passe très bien, je dirais même à la bonne franquette. 
"Ce n'est vraiment pas aux frontières américaines".
A 13:30hre. C'est le bon départ, nous en avons pour 190 kilometres.
En traversant la frontière, c'est la surprise!
C'est incroyable le contraste avec l'Equateur.
De ce côté-ci de la rivière, tout est arides, sec et poussiéreux.

Ce n'est plus les beaux paysages verdoyant des terres de l'Equateur.
Nous ne gravitons plus les montagnes, nous nous en éloignons lentement.
Comme je vous dit, nous sommes surpris de ces paysages, qui nous font bougre ment penser aux déserts de l'Australie.



Contrairement à l'Australie, c'est habité, mais ici, à voir les maisons dans lesquels ils habitent, ils nous aient facile de constater la pauvreté dans lesquels les gens vivent. 
On ne voit aucun jardin, très peu de culture.
Nous traversons deux villages dont les rues en terre battus. 
Les gens semble figés à attendre, je ne sais quoi.....et nous regarde passer.
Ce qui me frappe encore, c'est cette poussière collé au paysage, elle n'arrête pas de nous suivre.
Et que dire des déchets parsemés le long de la route.
Rien pour embellir un paysage.
Nous en avons pour plus de 100 kilomètres avant de commencer à voir des rizières et des vergers.
Lorsqu'une affiche nous avise que nous arrivons à Piura, ça ressemble plus à un bidonville de l'Asie. 
Il y a beaucoup de çirculation, la poussière est encore présente, et bon dieu! 
C'est plein de tuk-tuk.     
En Asie ils les appellent des "Tuk-tuk", en Inde il porte le nom de "Rick-saw".
On ne pensait pas les retrouver ici.
Plus nous pénétrons en Piura, plus la poussière s'estompe, faisant disparaître par le fait même, toute traces de bidonville.
Nous arrivons enfin au terminal de bus, et chanceux on se retrouve cœur de la ville, et justement sur la rue que nous voulions localiser.
C'est bien beau ça, mais il nous faut trouver une chambre maintenant.
Le premier endroit, très beau, mais trop cher.
Le 2e pas cher, mais pas beau, chambre pas très propre, pas trop accueillant.
Le 3e c'est plein.
Le 4e c'est fermé.
Le 5ème ENFIN, après 45 minutes de marchés avec sac à dos, nous trouvons l'hostel Pacifico. C'est pas le grand luxe, ça semble propre, c'est dans le centre ville et c'est pas cher $22.
Nous la réservons pour une nuit seulement, on verras demain si on a bien dormit.
Après une pause et une bonne douche.
Nous sommes sorti pour souper et localiser les environs.
Nous sommes tout près de la "Plaza Del Armas" il semblerait que toutes les villes du Pérou à sa "Plaza Del Armas" et il se trouve dans les centres villes.
Nous n'avons qu'à trouver la "Plaza Del Armas" quand nous arrivons dans une ville, pour trouver un hébergement.
C'est un grand parc et comme tous les grands parcs, il y a une église et le soir les gens se retrouve flânant dans le parc.
Ici ça ne fait pas exception, malgré un non vent frais, le parc est animé, c'est plein de gens.
Bon allons nous coucher, pour mijoter tout ça.
On ne vas pas avoir l'image de tout un pays, après seulement une journée. 



mardi 13 octobre 2015

Macara, Equateur

.Jour 22

13 octobre 2015
Après déjeuner, on a pris une décision. 
On ne part pas au Pérou aujourd'hui, on passe une autre journée ici à "fouèrer" 
(Pour nos amis français qui nous lit, ça veut dire, "ne rien faire").
<< Tu vas tu commencer à traduire nos expression québécoise maintenant? >>
<< Pas vraiment toutes les expressions, mais je pense que celle-ci mérite d'être clarifié......ça peu porter à interprétation.......>>
Bon c'est décidé y a rien qui nous presse, on aime Macara c'est une petite ville, on remet notre départ à demain.
C'est ça l'avantage quand on n'est pas poussé par le temps.
Nous repartons pour une balade en ville. 
Nous voyons de l'autre côté de la piste d'aviation un rassemblement de se qui semble être un petit marché.
Bin oui! Y a une aéroport civil avec une piste qui sépare pratiquement en deux la ville, y a même une tour de contrôle.
Mais depuis notre arrivé, on a pas vue ou entendu un seul avion.
Pour nous rendre à ce marché, nous faisons comme tout le monde. Nous passons par une trou dans la clôture et traversons la piste d'envol. 
De la piste d'envol nous avons une belle vue sur les montagnes qui entoure la ville.

Manon me dit de regarder devant moi. 
Seigneur, je n'y croyais pas! Un "gymnasio" et c'est écrit en gros.
Quand tu les cherches tu ne les trouves pas, et quand tu ne cherche pas, ils te tombent dans les bras.
J'ai bien hâte de voir l'intérieur.
Après s'être promené (rapidement) dans le petit marché.
Direction le gym, j'ai hâte, j'ai hâte.
J'entre, le gym est au 3e étage, je croise un type assez bien baraqué 
<< Ça veut dire quoi ça? >>
<< Ça veut dire qu'il était assez bien bâti >>
<< Bin, parle donc pour qu'on comprenne >>
<< Nos amis français eux on compris >>
<< Pis nos amis Québécois eux? >>
<< Ok, j'ai compris.....>>
Je disais donc que j'ai croisé un type.....BIEN BÂTI, il m'a fait visiter le gym et m'a dit qu'il ouvrait à "tres" hora. 
Pas de problème je vais être ici comme une tâche.
Nous sommes repartis vers le centre ville en retraversant la piste d'envol (toujours pas d'avion en vue).
De retour au centre ville, on s'assoit sur un banc du parc et on regarde les gens.
Nous entendons une musique se rapprocher. 
Je dit à Manon "y doit y avoir une cantine mobile qui s'en viens, il attire les gens avec de la musique".
Au détour de l'intersection, c'est quoi nous voyons surgir: 
LE TRUCK A VIDANGE??? un truck a vidange MUSICALE.
Chu sérieux! 
Y a fait le tour du parc, avec deux gars qui court en arrière pour ramasser les vidanges.
Ça duré au plus une minute et il est reparti, nous entendions ça musique s'éloigner.
<< Manon as-tu vu et entendu un truck a vidange musicale? >>
<< Bin.....oui. C'est quoi l'idée? >>
<< Je sais pas, on dit que la musique relaxe, mais de là à relaxer les poubelles? >>
<< Je pourrais peut-être essayer ça à la maison, mettre de la musique près du bac à vidange! On verras ce que ça fait >>
<< Si tu l'essaie, veu-tu pas en parler à personne! >>

Après avoir dîné au mercado, he oui! Encore "almuerzo", soupe et riz.
Nous sommes repartis pour une pause (et digérer) à notre hôtel.
Là c'est vrai les "ALMUERZO" passe pu.
A 13:00hre je part pour le gym, lorsque j'arrive sur place. Il est fermé.
Seigneur! c'est pas vrai. 
Par chance le propriétaire du gym arrive sur place.
C'est là que j'ai compris la confusion. 
Le gym ouvre à "tres hora" qui est 03:00hre et moi j'ai confondu "trece hora" qui est 13:00hre.
C'est dire que mon espagnol n'est pas encore parfait.
Que cela ne tienne, on m'a ouvert la porte dû gym et ça m'a coûté $2. pour m'entraîner.
Les appareils sont très artisanales, l'entretient laisse à désirer, il y a quelque poids libre, mais ça m'est amplement suffisant. 
Trente minutes plus tard, un groupe de femmes est arrivé, le propriétaire, qui est également entraîneur, même s'il n'a pas le physique de l'emploi (non vraiment pas) 
Les a pris en charge et leur a fait faire du cardio, et beaucoup, beaucoup d'exercices d'abdominaux. 
Je veux pas être méchant, mais elles auraient plus avantage à faire attention à ce qu'elles mangent.
A près une heure trente d'entraînement, ça fait sortir le méchant.
Je suis retourné rejoindre Manon a l'hôtel.
C'est ça notre journée de repos. 
Pour souper, on change de menu, on a mangé du "papi polo".
C'est une bonne bol de patate frites avec un gros morceaux de poulet frit.
Y mettent beaucoup de mayonnaise et une sauce sucré sur les frites.
C'était dégeulassement bon.
<< Pis toi qui est prêt à faire la morale aux femmes dû gym! >>
<< C'est vraie.......demain c'est le régime >>

J'ai oublié de vous dire qu'au soccer l'Equateur a battu la Bolivie 2 à 0.
J'ai compris pourquoi c'est si important pour les gens d'ici.
C'est la qualification pour le "mondial" qui auras lieu en Russie en 2018.
Vous avez bien lu, 2018, ils se prennent tôt pour les qualifications!

Bon hier je vous ai dit que j'avais une chronique sur la "Sécurité Routière".
Je vous en parle aujourd'hui pour ne pas inquiéter les gens qui nous suivent.
Demain on sera au Pérou.
Hé bien, la "Sécurité Routière" connais pas ici.
Y doit même pas avoir de "code de la route", les arrêt-stop, (quand y en a), sont là comme parure, personne n'arrête même pas la POLICE.
Les feux de circulation ils arrêtent, pas le choix y a plus de circulation, mais s'il n'y a plus de véhicules qui s'en viens, on les voient souvent repartir sur la rouge.
Le droit des piétons y en a pas, ils n'ont qu'un droit.......de se faire écraser, ça oui!
Les sièges d'enfants, j'en ai vue aucun. Les enfants sont libre et pas attaché dans les véhicules.
Et je ne vous ment pas, à PLUSIEURS reprise j'ai vue des enfants dans les bras du conducteurs??? 
Pas de farce, j'ai même vue un enfant debout sur le conducteur et le corps sorti par la vitre.
Les motos maintenant, souvent pas de casque, s'ils ont un casque souvent il le tienne dans leur main. 

Les enfants assis ou debout sur la moto et sans casque évidemment.
Le nombre de personne sur une moto? De 1 à 4.
Les limites de vitesse et les arrêt-stop, c'est pas pour eux.
Pour se qui est des bus, de grand circuit, ils sont généralement en bonne conditions.
Pas le choix ils sont toujours dans les montagnes
Ce sont les chauffeurs qui sont à surveiller.
Pour les bus de villes......eux exagères, ils sont toujours pressé, ça roule en fou.

Ils se demanderont après pourquoi il y a tant d'accident.
De janvier à août 2015 il y a eu 1,632 décès sur la route en Equateur.
Ils se dirige vers une bonne année.
Entre 2009 et 2012 il y a eu une moyenne de 4,789 décès annuellement sur les routes.
Pas mal pour une population de 15 millions d'habitants.
L'Equateur est considéré parmi les routes les plus dangereuse de l'Amérique Latine.
                                  ET NOUS AVONS SURVÉCU.





lundi 12 octobre 2015

Macara, Equateur

IJour 21

12 octobre 2015
Très bien dormi, rien ne c'est passé dans la nuit.
Après déjeuner, nous sommes sortie dans la rue. C'est fou comme c'est différent le jour venu. Cette rue qui nous semblait si sinistre à notre arrivé, nous est amical avec ce beau soleil.
Nous partons à la recherche du terminal terrestre pour le bus de demain, direction Piura au Pérou. 
Macara est une petite ville d'environs 11,000 habitants avec ces environs.
C'est une ville de passage, les gens passent par ici pour entrer ou sortir de l'Equateur.
C'est pour ça que nous sommes ici, nous préparons notre entrée au Pérou.
Il n'y a pas grand chose à voir ici si ce n'est la rusticité de la ville (c'est un beau mot, hein!) c'est plaisant de ce promener dans ces rues........le jour.




J'ai oublié, il y a évidemment l'église et elle est très jolie.

Les gens semble relax, nous ne voyons pas de touriste.
Dans le centre de la ville, il y a un parc. Nous avons la surprise de voir un type assis à un coin de rue avec une valise ouverte sur ces genoux et dans cette valise il y a une surprenante quantité de billets d'argent américaine.
Nous nous assoyons sur un banc du parc et un type nous aborde et nous demande si nous voulons échanger notre argents us, pour des sols Péruvien.
En regardant bien nous comptons 6 types assis dans notre entourage, qui commerce l'échange d'argent, dont notre type qui avait la valise.
Nous sommes tenté d'échanger se que nous avons, je vais m'informer avant s'il est préférable d'attendre au Pérou.
Nous passons une bonne partie de l'après-midi à nous reposer dans la chambre.
La journée de balade dans les montagnes hier nous a un peu épuisé.
(Bin oui! Je sais, nous ne sommes pas jeunes et nous devons récupérer)
Nous sortons pour souper et j'en profite pour essayer autre chose que leur "almuerzo". 
En Equateur si vous ne voulez avoir un repas économique, vous regardez oû ils affichent "almuerzo" se qui signifie qu'ils ont un menu du jour.
Ça consiste en une grosse bol de soupe, soit au fromage avec patates, ou encore poulet et riz avec avec patates, suivi (non il l'apporte en même temps que la soupe) du plat principal.
Poulet, poisson ou viande dans une sauce (a la ché pas quoi!) accompagné d'une généreuse portion de portion de riz, légumes ou lentille, et pour faire descendre tout ça un bon verre de jus à la température de la pièce. 
Les prix pour tout ça varie $1.75 à $2.50.
Mais les menues ne varient pas souvent, ce qui fait qu'aujourd'hui "J'AI MON VOYAGE" des ALMUERZOS.

Pour souper j'ai pris un "tamalas" avec fromage, c'est du mais en purée, cuit dans des feuilles de mais, avec un morceau de fromage du pays.
Suivie d'un "empanadas con carne" à la viande, c'est un genre de galette dont l'intérieur est fourré (aucun jeux de mots svp) de viande et Chili épicé, le tout cuit dans l'huile à frire.
Faut dire qu'ici les gens mangent beaucoup de fritures.
L'empanadas était très bon, mais pour ce qui est du "tamalas" on a pas beaucoup aimé......mais ça bourre un trou.
Bon terminé avec la chronique "art culinaire".
Faut le faire, photographier ces repas!!!
Demain ne manquer pas ma chronique sur la "sécurité routière" avec une statistique à faire frissonner.






dimanche 11 octobre 2015

Promenade dans les Andes, direction Macara, Equateur

Jour 20

11 octobre 2015
Comme convenu c'est aujourd'hui que nous quittons pour Macara, tout prêt de la frontière avec le Pérou. 
Ce seras notre dernier long trajet en Equateur, et s'en fut tout un!
A midi nous quittons notre hotel, pour nous rendre à terminal terrestre (c'est comme ça qu'ils appellent le terminal d'autobus).
Je me rend à la billetterie me faire confirmer que l'heure du départ du bus est bien a 13:30hre. et j'achète 2 billets. 
Billets en mains je demande à la jeune préposée la durée du trajet. 
Nous avons 190 kilomètres à parcourir, mettons qu'ils ne sont pas vite, on pourras le faire en 3 heures!
6 heures qu'elle me répond, QUOI? ai-je bien compris 6 heures, pour faire 190 kilomètres. 
J'veux pas marcher, j'ai payé pour un bus.
C'est quoi l'affaire? 
J'ai hâte de voir le bus!
J'ai demandé à la jeune fille si le bus est confortable, elle m'a répondu que oui.
Effectivement quand le bus arrive, c'est un beau bus moderne et confortable.
Alors pourquoi prendre 6 heures pour faire 190 kilomètres?
On l'a compris par après. 
Il y a deux trajet pour se rendre à Macara, et comme de raison nous on a choisie la "Trail à vaches".
On ne prend pas la "panaméricaine" on reste dans les montagnes, on passe dans les villages, on ramasse tout le monde et surtout on fait 160 km sur une routes en terre et en construction.
Vitesse de pointe 40 km/h. 
Mais des paysages encore plus impressionnant que nos autres rides de bus.
C'est l'émerveillement.


Mais comment des gens peuvent-ils venir vivre si loin dans ces montagnes.
Notre route nous fait passer 3 villages qui sont, comme on dit par chez-nous, au bout de nul part. 
Au village de Calvas, le bus arrête 10 minutes le temps de ramasser d'autre gens. 
Manon en profite pour aller à la salle de bain. 
Le chauffeur qui s'était absenté hors du bus, reviens, démarre et se met à reculer.
J'ai un instant d'hésitation.......est-ce le moment de......je pourrais dire que je dormais
alors qu'elle est sortie.......................Ha! Merde. 
Je vais voir le chauffeur et lui dit que mon épouse est manquante.
Manon arrive en courant.
<< Ouf chéri, quand j'ai vue qu'on partait sans toi, je me suis précipité voir le chauffeur pour lui dire que tu était manquante >>
<< Ha oui!....Y té pas venu des idées par la tête? >>
<< Bin voyons!.......Des idées!.......Comme quoi? >>
<< Je sais pas! Comme me laisser icitte! >>
<< .......Bin là! Tu me déçois......>>
<< .......Excuse-moi! J'aurais pas dû penser ça de toi............Tu devrais me laisser de l'argent! >>
<< Pourquoi? >>
<< Je sais pas! Des fois qu'on se retrouve séparer l'un de l'autre, j'ai pas un cent >>

Nous reprenons la route, ou du moins se qui ressemble à une route. 
Nous montons tellement que nous perdons les paysages en pénétrant dans les nuages.
À certain endroit, la route n'est pas rassurante, c'est tellement étroit et nous longeons de profonds ravins.
La noirceur venue, c'est encore moins rassurant.
Faut pas trop se fier aux lampadaires de rue, y en a aucun.
Seul les phares de notre bus éclaire les environs. 
De temps à autre nous pouvons voir de petits points lumineux, ressemblant à des lucioles. Se sont les petites maisons de montagnards épar ça et là dans les montagnes.
Quand nous arrivons à Macara, il est 19:30 hre et il fait une nuit d'encre.
Nous n'aimons pas arriver à la noirceur dans une ville inconnue, nous perdons tout repaire.
Macara est une petite ville, et juste à se promener en bus dans les rues, ça inspire pas confiance.
Je demande au chauffeur s'il connaît l'hôtel Los Arrozales.
Il a l'a gentilles de nous débarquer pas tellement loin.
(Selon les commentaires sur des forums, l'hôtel Los Arrozales est l'hôtel réputé de la ville).
Quand le bus nous débarque. Nous sommes dans une rue sombre sans lumière. 
Nous voyons au loin l'enseigne de l'hôtel, c'est d'ailleurs le seul endroit qui est éclairé.

Ça me fait penser, à un film d'horreur ou des étrangers (nous a l'occurrence) arrivent dans un village inconnu, ou les gens sont tous barricadés dans leurs demeure.
Les rues sont sombre, le seul endroit éclairé, est justement l'endroit où il ne faut pas qu'ils entrent.
Je m'attend à tout.
Bien non, c'est un belle hotel, beau hall d'entrée, nous sommes bien accueilli.
On nous offre une grande chambre avec lits double, salle de bain privé, tv, wi-fi, et déjeuner pour $30.
Nous sommes tellement fatigué, qu'on ne négocie pas, on a hâte de pouvoir prendre une bonne douche et nous étendre sur un bon lit.
A bien y penser!........dans les films d'horreur, c'est la nuit, lorsque les gens dorment qu'il se passe des choses.........