Jour 25
16 octobre 2015
C'est un autre départ, il faut tout remballer dans nos sacs à dos.
Nous prenons un "moto-taxi"pour nous rendre au terminal de bus (on nous a dit qu'ici ça ne s'appelle pas des tuk-tuk)
On nous a recommandé la compagnie "Linea".
WOW, tout un bus. Deux étages, très, très, confortable, air climatisé, appuie jambes, banc qui s'incline plus que normal, et même un film (mais on aurait pu s'en passer).
En plus le bus doit être seulement au tiers plein.
Nous avons des sièges a l'étage du haut, se qui nous donne une très belle vue.
C'est l'idéal pour se qui vas se présenter à nous.
Comme je vous ai dit hier, nous devrions traverser le désert de Sechura.
En sortant de Piura, le paysage est aride.
Plus nous avançons, moins il y a d'habitations.
Jusqu'à ce qu'un moment donné, ce n'est plus que du sable.
Le désert c'est installé, Sechura domine le paysage.
La route Panaméricains qui la traverse est droite et plat.
C'est impressionnant du sable à perte de vue.
Quand on y pense, nous sommes dans le désert Sechura, entre la cordillère des Andes et l'océan Pacifique.
On ne s'arrête pas de s'émerveiller sur le désert.
On est les seuls à aimer ça. Faut dire que nous sommes les seuls touristes, tous les autres sont des Péruviens et ils dorment (c'est vous dire que le film était plate!).
Trois heures plus tard, et 180 Kilomètres de parcourus, nous arrivons à Chiclayo, une autre grande ville poussiéreuse, évidemment! elle se trouve au abords du désert.
Après avoir ramassé nos sacs à dos, nous partons à la recherche d'un hotel.
Nous sommes chanceux, le terminal de bus se trouve près de la place d'armes.
Nous avons marché 15 minutes et au 2e hôtel, nous trouvons notre nid.
Hospedaje Oasis qu'elle ce nomme. Belle grande chambre avec lit double au 4e étage et vue sur........pas grand chose!
Le prix de la chambre 100 sol, j'ai négocier le tout pour 60 sol ($23.87) c'était facile y a pas de touriste.
Depuis notre départ de notre voyage, on peu dire qu'on a pas vue beaucoup de touriste, et on aime ça comme ça.
Après une petite pause, évidemment.
Nous partons pour un bon café.
On nous a indiqué un bon cafe au RealPlaza.
Après une marche de 20 minutes nous arrivons enfin à destination.
Un super gros centre d'achat, le RealPlaza.
Ce n'est pas que nous tenons à voir ça absolument, mais ça nous change un peu.
Un peu de lèche vitrines pour nous changer les idées, y a pas de mal à ça.
Y a un super mercado oû on peu faire une petite épicerie.
J'en profite pour m'acheter une bière, une "Pilsener negro" bien froide.
Pour faire vite on a choisit la caisse rapide.
Rapide mon œil! Ça pris plus de temps à passer à la caisse que de faire notre magasinage.
Pis le plus maudit c'est qu'ils n'ont pas voulu que je parte avec ma bière, si j'ai bien compris, c'est que...............j'ai rien compris à leur affaire.
Bin gardez-la ma bière, j'en trouverais bien une à quelque part......pis de toute façon est rendu chaude.
<< Pis toé Manon, arrête de rire >>
Vingt minutes à la caisse rapide pour acheter un demi ananas et un sac de raisin sec. Faut que je décompresse.
Prend de grande respiration on s'en retourne à notre chambre.
Ça nous a pris 30 minutes pour venir ici en marchant, on vas sauver du temps en prenant une moto-taxi, ça devrais prendre 5 minutes.
C'est se qu'on s'est dit.
On en trouve un qui est en attente près du trottoir.
On s'assoie, mais la moto ne veut pas démarrer, comme ont dit par chez nous:
"y prend pas son gaz".
Si j'ai bien compris la technique pour faire monter son essence, c'est de coucher la moto sur le côté.
<< Dépêche toi, prend une photo! >>
<< C'est certain que je vais prendre une photo, c'est la première fois que je vois ça >>
<< Si on a pas de photo, personne vas nous croire >>
<< Laissez-y pas un AUTO à ce gars la! >>
De toute façon ça n'a pas fonctionné.
Un autre moto-taxi, viens à notre secour, et nous partons avec lui.
Je pense qu'on a poigné un petit cowboy, y veut nous impressionner.
Pour nous impressionner, il aurait fallu qui sache son chemin.
Y nous promène depuis 15 minutes, pour nous débarquer à 20 minutes de marche de notre destination. On est pas bin bin avancé, pis pas un magasin qui vend de la bière sur notre trajet.
Si c'est comme ça, on feras pas un mois icitte, c'est certain.
Bon j'arrête là dessu, ma pression monte.
<< Demain sera un autre jour >>.
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