Puerto Varas, aux portes de la Patagonie, Chili

Jour 87

18 décembre 2015

Départ tôt ce matin, levé à 06:30hre. nous quittons notre "Hostal Monica" à 07:00hre

Nous devons marcher 20 minutes pour nous rendre au terminal de bus.

Le soleil est présent, mais il fait pas chaud.

Dernier regard sur le volcan Villarrica, il semble fumé un peu plus ce matin! 

Il est peut-être temps pour nous de partir!

On veut bien partir, mais arrivé au terminal de "Jac" on nous avise que le bus est brisé! Petit contre temps.

C'est pas trop grave, nous allons partir avec un léger retard, mais à Villarrica, la ville voisine, il nous faudra changer de bus.

A 09:00hre nous voilà partie avec notre nouveau bus.

Beau temps pour voyager, il fait beau soleil

En admirant le paysage en cour de route, on ne se croirait pas au Chili!

On peut facilement s'imaginer au Québec.

On se croirait sur la route 309 circulant vers Val des Bois, tellement la végétation est la même.

"Bienvenido a la Patagonia" 

C'est vers 12:30hre que nous arrivons à Puerto Varas.

Nous repartons à pied, sacs au dos, à la recherche de notre auberge de jeunesse.

Il fait beau soleil et nous voulons en profiter.

La rue que nous descendons nous conduit jusqu'au Lago (lac) Llanquihue et c'est là que nous apparaît le volcan Osorno.

Malgré qu'il soit partiellement recouvert de nuages, il est magnifique.

Mais pour l'instant, notre objectif premier est de trouver notre auberge, il fait soleil et les sacs commencent à peser.

Elle n'est pas difficile à trouver, mais elle est loin du terminal de bus.

Je pense qu'on vas aimé ça ici.

Tout est dans une pièce.

La salle commune, télé, salle à dîner, cuisine, comptoirs d'accueil, salle de jeux, tout quoi.

Les chambres sont à l'étage, dortoirs et chambres privées, avec salle de bain communes.

Nous sommes bien accueillis les gens sont sympathiques et il ne semble pas y avoir beaucoup de clients.

Comme à notre habitude, une pause s'impose avant que nous repartions pour découvrir la ville.

Bon, le petit somme de madame est terminé, nous partons direction le lac.

On a bien hâte de les voir comme il faut, ces volcans là.

Arrivé au lac, la vue est magnifique (je sais! je l'ai déjà dit).

C'est impressionnant de voir un gros volcan en entier comme ça.

Le plus gros c'est "Osorno" il se trouve de l'autre côté du lac Llanquihue, petit hic, il est partiellement recouvert de nuages, mais ça enlève rien à ça prestance.

A la droite du volcan Osorno, on peut voir le volcan Calburo, peut-être moins impressionnant, mais plus redoutable!

Alors que nous sommes assis en admiration devant ce décor, voyant notre intérêt pour les volcan, un Chilien viens se joindre à nous et commence à nous donner des explications sur les volcans.

Le volcan Osorno est inactif depuis sa dernière éruption en 1869, pour ce qui est du volcan Calburo celui que je vous ai dit qu'il était plus redoutable, c'est un vicieux, il est toujours actif, il fait parti d'un des 90 volcans les plus dangereux du Chili.

Le 22 avril de cette année, sans signe annonciateur, il a fait éruption, il a craché pierres et cendre a plus de 1000 mètres dans les airs.

Il y a eu évacuation de la population environnant dans un rayon de 30 kilomètres du volcan.

Et comme à Pucon, le vent a poussé, cendre et fumés toxiques vers l'Argentine (sont pas chanceux).

Il semblerait qu'il n'y a pas eu de coulé de lave.

Le lac Llanquihue, est un lac à saumon.

Avant l'éruption volcanique, il y avait des bassins d'élevages de saumons.

L'agitation qu'à causé l'éruption volcanique a détruit les bassins et libéré des centaines de milliers de saumons, au grand plaisirs des amateurs de pêche.

C'est pour ça que l'on vois souvent des gens pêcher de la rive.

Je peu vous dire que le saumon est populaire dans les restaurants.

En fin d'après-midi retour à notre auberge de jeunesse (maudit j'aime ça dire ça! juste à le dire ça nous rajeunis).

Avant faut passer acheter ce qu'il nous faut pour faire notre bouffe, pour 3 jours.

C'est pas pour le rien que l'on cour les auberges de jeunesse, nous recherchons les hébergements avec cuisine pour faire nos propres repas (un bon macaroni à la viande ou une bonne salade de patates, ça nous manque).

Pis faut pas oublier les 5 à 7 du vendredi, un petit verre de vin chilien pour Manon et une bonne bière pour moi.

Juste une bière, toujours la même, la "Morenita" une bière noir chilienne, c'est la moins cher à 1,050 peso ($2.10) pour une petite bouteille de 1 litre, mais maudit qu'est bonne!

Après....on vas ronfler.    

Faite pas attention au désordre.

Pucon, Chili

Jour 86

17 décembre 2015

Tel que prévu ce matin ma priorité est de nous inscrire pour obtenir notre autorisation d'entré en Argentine.

Ils appellent ça la Taxe de Réciprocité.

Elle s'applique aux pays qui exige des frais d'entrés aux argentins.

Entre autre, le Canada, les USA et les Australiens.

Les frais sont de $ 92. US  et comme de raison c'est encore le contribuable qui paie.

Il semblerait que c'est bien facile obtenir le document.

Bin oui! C'est toujours facile....pour les autres.....mais jamais pour nous!

Allez dont s'avoir pourquoi!

Une chance que Monica et sa fille Marcela m'ont donnés un bon coup de main, sinon l'Argentine aurait pris le bord.....

Une heure et demi plus tard, mission accompli.

Mais il me reste à obtenir une copie papier pour l'immigration, bien oui! nous sommes à l'ère informatique et il désire une photocopie.

A l'auberge il n'y a pas d'imprimante, il m'a fallu aller en ville pour avoir des copies.

Pis là......à pis non......ça me tente pas de vous racontez le bordel que j'ai eu pour obtenir les copies.

Tsé, quand on vous parle des fois, des contre temps qu'on a! 

Ça!.....s'en est un! 

Les formalités.....les maudites formalités.

Trouver le bon document, pis y en a toujours plusieurs, faut choisir le bon.

Le compléter, c'est aussi simple que......remplir sont rapport d'impôt.

Pour le compléter faut le comprendre, généralement c'est dans la langue du pays, ou en anglais......si on est chanceux......mais jamais en français, ha! ça non!

Il y a toujours les termes informatiques, merde! on dirait qu'ils en inventent toujours des nouveaux.

Un coup le document terminé......ou que tu pense qu'il est terminé, tu pèse sur le bouton qui envoie tout......mais ça reviens aussi vite en te disant que tu a oublié de compléter une petite maudite case.

Je pense qu'il y a quelqu'un au bout de la ligne que ça job c'est juste de t'emmerder......pis yé vite en maudit.

Si je l'ai pas complété ta satané case, c'est parce que je sais pas quoi inscrire.....merde!

Ça fait rien, à côté de la case y a un  ( * ) ça veut dire que le champ est obligatoire!

Aie! c'est pas moé qui est dans le champ! 

Ok....je me calme.

Bon, un peu plus tard......dans mon cas beaucoup plus tard, parce que souvent, je laisse tout tomber pour reprendre le lendemain.

Le tout est enfin accepté.

Y te reste juste à payer.....JUSTE.....à payer. 

Mais encore là! 

Après avoir rempli tous les informations demandé, tu pèse sur le bouton pour envoyer le tout......pis......t'es encore poigné avec l'emmerdeur a l'autre bout qui te renvoi tout avec un carré rouge autour de la case de ton nom, disant qu'il est mal écrit.

Aie! Aie! Aie!

J'ai appris à écrire mon nom à 6 ans, j'en ai 62, pis TOÉ tu viens me dire que tout ce temps là j'ai mal écrit mon nom!!!!

Ou cé que tu reste? Que j'aille te rendre visite!

En quel langue tu veux que je l'écrive mon nom?  Merde

Après avoir fait le tour de ma chaise une douzaine de fois en maudissant l'ère informatique.

C'est là que Manon viens à la rescousse en me disant:

<< Essaie en enlevant l'accent sur ton ( é ) dans ton prénom >>

.....Merde! ça marche!

C'est la machine qui a un correcteur automatique qui corrige mon nom.

Si je met pas l'accent, le correcteur lui le met.

Faudrait peut-être que l'emmerdeur et le correcteur s'entendent!

Arrive le moment de payer.

La tu inscrit tous tes données, carte de crédit, numéro, montant, tu pèse sur le bouton......

Pis là....c'est drôle!....t'as pas de message de l'emmerdeur?

Bin non! C'est certain....quand arrive le temps de payer "ça c'est correct".

Bon, bon, bon, là tout est fait, tu reçois par courriel une confirmation avec un numéro.

Bravo, il ne vous reste qu'à imprimer la confirmation pour remettre ce document à qui de droit???

C'est quoi l'idée? 

Tout faire ça par informatique, pour que ça soit enregistrer à quelque part et pour  faciliter les recherches.

Mais en plus je dois faire une copie du document pour le remettre en mains propre au dénommé "qui de droit"!

Comme si j'avais avec moi une imprimante dans mon sac à dos......merde!

Vive l'informatique!

C'est ici que je prend une pause. J'étais encore après m'emporter.

Tous les documents obtenus et $260. en moins, on peut se permettre une pause café, pour décompresser, Ricardo emporte moi un américano bien fort.

Manon en profite pour une petite visite des magasins.

Cette avant-midi c'était nuageux et froid.

En après-midi, le soleil fait quelques apparitions mais le volcan demeure couvert.

A la lecture de la Presse (c'est pas parce qu'on est loin qu'on ne peu se tenir au courant des dernières nouvelles) j'apprend une bonne nouvelle.

Voilà environs une semaine il y a eu des élections en Argentine et le nouveau président élu Mauricio Macri avait promis l'abolition des nombreux contrôles d'austérités s'il était élu.

Voilà qu'aux nouvelles aujourd'hui, il annonce la fin du système de contrôle monétaire établi par l'ancien gouvernement.

Ce qui a comme conséquence une dévaluation de la monnaie argentin.

Déjà sur le marché boursier, le $ canadien a gagné 2 points et le $ américain en a gagné 3 points sur le peso.

C'est bon pour nous qui avons fait provision de US $, en autant que ça monte encore pendant une semaine.

Bon bin, à part mes démêler avec l'informatique et surveiller la bourse.

Il nous faut organiser les prochains jours en Patagonie, parce que les transports se feront plus rare, et faut prévoir les traversiers.

Demain nous quittons pour Puerto Varas, ça! ça va.

Après nous voulons aller à Castro sur l'île Chiléo, il y a un traversier.

Encore la, pas de problème, il est en fonction tous les jours.

De Castro nous voulons traverser à Chaiten.

Pour se faire il vas nous falloir descendre jusqu'à Quellon et prendre un traversier.

Il y en a un par semaine, les vendredis, et c'est là que ça se complique.

Nous prévoyons le prendre vendredi le 24 décembre.

Nous allons devoir faire des recherches.

Manon est bien bonne pour les recherches, moi ma force c'est........compléter les formulaires.

Résumons le tout en disant que j'ai eu encore quelque petits démêlés avec un autre emmerdeur.....espagnol cette fois.

Il ne voulait pas m'assigner les sièges que je voulais......jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il avait raison, je voulais réserver des sièges qui étaient déjà assignés.

(Comme quoi, je peu pas avoir toujours raison!)

Réservation fait, nous prenons le traversier à Quellon le 24 décembre à 03:00 bref. Du matin pour débarquer à Chaiten pour 08:00hre. le même jour.

La souper et dodo, demain matin départ pour Puerto Varas a 08:00hre. se qui veut dire debout à 06:30hre. 

Pucon, Chili

Jour 85

16 décembre 2015

Au déjeuner on s'aperçoit qu'on est pas seul, nous sommes quatre couple à l'auberge, ça bouge pas mal ici.

Nous partons vers les 09:00hre. pour une bonne marche.

C'est vraiment une petite ville touristique, plage et ski.

Ça nous fait penser à Banff dans les rocheuses où nous pouvions voir les montagnes de la rue principale. 

Mais ici c'est un volcan que l'on vois.

Il semblerait, selon Ricardo (serveur au café Bambu) que nous sommes dans la saison du touriste qui se prolonge jusqu'au mois de mars.

Mais on ne vois pas tellement d'étranger ici.

Ricardo nous dit que la saison de ski a été compromise cette année par l'éruption du volcan Villarrica en janvier???

Ça fait bizarre de ce faire dire ça! 

J'ai besoin d'un peu plus d'explications! 

Je demande à Ricardo s'il peut "DÉVELOPPER" un peu plus sur le sujet?

Moi! quand il est question d'éruption volcanique, la première image qui me viens en tête c'est la destruction de Pompéi par le volcan Vésuve!!!

Il m'explique qu'ici le vent souffle toujours du même bord, du côté de l'Argentine.

Alors lorsqu'il y a éruption, la fumé et les cendres retombent en Argentine.

Il y a bien des coulées de laves, mais le tracé est toujours le même, la lave s'écoule jusqu'au Rio Trancura, qui lui vas se jeter dans le Lago Villarrica.

Vue l'éruption ressente de janvier, la montagne est encore chaude et cela nuit à la saison de ski.

Bon! Nous allons dormir un peu mieux ce soir!

Une chance que l'on a profité de la journée d'hier pour prendre des photos du volcan, car aujourd'hui c'est nuageux, toutes les montagnes environnantes sont recouverte.

Nous nous rendons jusqu'à la plage, mais évidemment il n'y a personne, c'est pas vraiment le temps pour la baignade, nous sommes chaudement habillé.

A bien y penser, le meilleur temps pour se baigner, ça serait lors de la prochaine éruption volcanique.

Si la lave s'écoule dans la rivière et que la rivière s'écoule dans le lac, je présume que ça réchauffe l'eau du lac, non?

De toute façon on attendras pas la prochaine éruption.

Faut penser à organiser notre prochain déplacement.

Après avoir parlé avec différentes personnes, notre choix s'arrête sur Puerto Varas, un peu plus bas aux portes de la Patagonie.

Ici jusqu'à Puerto Varas, nous sommes dans la partie du pays qu'ils nomment "La Région des Lacs".

Il semblerait que la ville ressemble beaucoup à Pucon.

Nous n'avons pas le choix de bus, seul une compagnie continue vers le sud, c'est Jac!

Nous avons réservé pour 08:00hre. vendredi matin.

J'ai encore changé des pesos pour de l'argent américaine, j'en ai les poches pleines.

On a pas le choix, encore aujourd'hui des gens nous ont dit qu'en Argentine dans les guichets tu ne peu pas retirer plus de l'équivalent de $100. us par retrait et à chaque retrait il y a des frais exhorbitant.

De plus il y a toujours des files d'attente aux guichets.

Bon retour à notre chambre pour la fin de l'après-midi.

En jasant avec nos amis Suisse (et non "tamia rayé") ces derniers  me rappelle qu'il y a des frais de réciprocité pour entrer en Argentine pour les canadiens.

Vas falloir que j'y vois demain matin.

Temuco direction Pucon, Chili

Jour 84

15 décembre 2015

Comme prévu, on déjeune et on fout le camp!

C'est pas qu'on aime pas la ville, on ne la connaît pas.

C'est juste que........on veut pas la connaître bon!

Nous avons entendu parlé de Pucon une petite ville calme et paisible sur le bord d'un lac et vue sur un immense volcan qui si trouve et on a bien hâte d'y arriver.

On prévoit y rester quelques jours et organiser notre itinéraire en Patagonie.

Bon! pour l'instant il nous faut choisir la compagnie de bus par laquelle nous allons nous rendre à Pucon.

Notre choix c'est arrêté sur la compagnie "Jac", vous avez deviné, c'est la moins cher.

En voyant arriver le bus, on comprend pourquoi c'est la moins cher.

Les premières personnes à embarquer dans le bus, se sont deux inspecteurs des transports qui prennent 15 minutes pour inspecter le bus, intérieur et extérieur.

???Je me demande si je pourrais avoir un remboursement?

Quand même, c'est seulement 2 heures de route.

Quand nous quittons le terminal, Manon et moi sommes seul dans le bus???

Est-ce un mauvais signe? N'y a-t-il personne qui veut prendre ce bus?

Mais non! En très peu de temps, s'arrêtant un peu partout, le bus s'est empli a plein capacité, et même plus.

Il n'y a plus de place, des gens sont debout et il s'immobilise quand même pour embarquer d'autre personnes.

Il y a des dames avec enfants dans leurs bras, debout, au côté de jeunes hommes bien assis sur leur popotin.

Mais aucun d'entre eux ne s'offre d'échanger leur place.

Il y a même une bonne sœur âgé debout.

Je sais vous allez me dire "mais toi? tu n'as pas échangé ta place? 

Pas fou non!......Pour une fois que je suis assis sur le bord de la fenêtre.

Pis.......ça doit faire parti de leur coutume de pas changer de place.

Pis moi, j'ai BEAUCOUP de respect pour les coutumes.....bon!

Farce à part, dans nos voyage en bus, à deux reprises j'ai laissé ma place à des femmes âgés qui était debout.

J'ai fait ma part.

Au loin on vois le volcan Villarrica, il est assez impressionnant, on a bien hâte d'arriver pour l'admirer de plus près.

Après avoir débarqué les gens un peu partout, nous voilà enfin arrivé à Pucon.

Il nous reste à trouver notre Hostal, c'est tout près du terminal de bus.

Comme à notre habitude, nous sommes parti dans la mauvaise direction.

C'est pas grave, ça nous permet d'admirer le volcan.

Si vous remarquez bien, vous allez voir qu'il fume.

Bon après une bonne marche, nous arrivons enfin à l'Hostal Monica.

C'est une maison aménagé en auberge.

Nous sommes accueilli par Monica elle-même, une dame très gentille.

Notre chambre est grande et confortable, avec salle de bain partagé.

Nous avons aussi accès à une cuisine complète, salle de loisir, wi-fi et tout ça pour 20,500 pesos ($38.95) c'est un des meilleurs tarifs depuis que nous sommes arrivé au Chili, 

et c'est un des endroits les plus propres.

Après une petite pause, nous partons pour visiter la ville et prendre un bon café.

Le centre ville nous fait penser à un centre de villégiature de ski, c'est très beau, mais touristique.

On ne se croirait pas au Chili, on se croirait dans un villages des Laurentides.

Il fait beau et le soleil plombe sur le volcan, c'est magique.

Lors de notre balade, arrivé près du lac Villarrica (assez original, le volcan, le lac, le parc national et la ville voisine porte le même nom) nous rencontrons un jeunes couples de Suisse français.

Nous échangeons beaucoup, ils reviennent de l'Argentine et nous conseil fortement de nous procurer de l'argent américain, pour l'échanger sur le (blue market)

Le "blue market" est l'équivalent du "marcher noir" et ça se passe au grand jour dans la rue (vous comprenez j'espère, quand je dit dans la rue, je veux dire sur le trottoir n'allez pas penser qu'on s'installe au milieux de la rue pour changer de l'argent....quand même!)

De cette façon on obtiendrais beaucoup plus pour le dollar us.

Le dollars us est à 9.7 pesos sur le marché légal et eux l'ont changé à 14 pesos sur le "blue market".

Une heure plus tard (on a jasé beaucoup....surtout les femmes) nous sommes reparti faire notre grocerie pour le temps que nous seront à Pucon (question d'économie).

Retour à l'auberge, pour une petite pause.

Et deviné quoi?

On c'est encore trompé de direction, faut quand même pas changer une équipe gagnantes, même si elle part tout croche.

Pour souper poulet pour Manon, et du bon boudin pour moi.

Surprise au souper, le couple de Suisse rencontré habite la même auberge que nous.

On est pas couché! 

Santa Cruz, direction Temuco, Chili

Désolé pour les retards de textes, un problème avec mon I-Pad.

Jour 83

14 décembre 2015

C'est ce matin que nous quittons Santa Cruz.

Nous voulons nous rendre à Pucon, mais c'est trop loin.

Pour notre prochaine arrêt, nous avons arrêté notre choix sur Temuco.

Mais pour se faire nous devons prendre le bus jusqu'à SanFernando, c'est à une heure de Santa Cruz.

Pratiquement tout le long du trajet nous pouvons encore voir de grands champs de vignes.

Et à San Fernando nous prenons un autre bus direction Temuco.

Combien de temps ça vas prendre?

On est pas certain, un préposé nous dit 6 heures et un autre 8 heures, on verras bien.

L'important c'est d'être dans la bonne direction et dans un bus confortable.

En plus les routes sont de qualités et biens entretenues.

Faut dire qu'il y a tellement de poste de paysages, tous les 30 à 45 minutes il y en a un, ça paie l'entretiens des routes (je suppose!)

Nous sommes en territoire agricole et forestier.

Beaucoup de terres cultivées et élevages de bovins.

Plus nous descendons, plus c'est boisé, nous voyons des moulins à scie des plantations de pins, il y a beaucoup de conifères.

On vois que c'est de moins en moins habité.

Au Chili c'est 17 millions d'habitants, dont les 9/10e de la population vivent au milieux du pays, dans les environs de Santiago.

Le nord du pays est trop chaud et sec et le sud, froid et humide.

Se qui veut dire, que plus on vas descendre, plus il risque de faire froid, plus ce seras boisé, plus se seras isolé et plus on aimeras ça.

Mais pour l'instant nous arrivons à Temuco, c'est une grosse ville, pour votre information, les deux préposés de la companies avait tous deux partiellement raisons, ça nous a pris 7 heures pour arriver.

Bon c'est pas des plus beau, de toute façon nous sommes ici seulement pour dormir, nous repartons demain matin.

Santa Cruz, vallée de Colchagua, la Ruta del Viña, Chili

Jour 82

13 décembre 2015

Après notre copieux déjeuner, direction le terminal pour prendre le bus local qui doit se rendre à Lolol.

Nos nouveaux amis américain Bob et Lisa nous accompagne.

On ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, on se dirige pour notre visite de là vignoble "Santa Cruz".

Nous partons sur la route des vins, ça s'annonce intéressant.

Il fait beau soleil, nous roulons sur une petite route secondaire serpentant entre montagnes et champs de vignes.

Après 30 minutes le bus s'arrête pour nous laisser descendre le long de la route.

Nous sommes à l'entré de là vignoble "Santa Cruz".

Nous en avons pour 30 minutes de marches à travers ces grands champs de vignes.

Il y en a de plusieurs variétés, Syraz, Cabernet-Sauvignons, Carmenere, Merlot et Petit Verdo.

Il est trop tôt pour le raisin, les grappes sont toutes petites et vertes, les récoltes se font de mars à mai, mais quand même, c'est une belle balade.

Sur là vignoble, il y a un funiculaire qui nous conduit sur une montagne, nous donnant une vue magnifique sur les champs de vignes et la vallée.

Nous avons droit à un tour guidé V.I.P. notre guide s'appelle Dago, nous ne sommes que quatre pour le tour en anglais.

Notre guide s'y connaît en vin, on en a appris beaucoup et on a eu droit à un vrai cour sur la façon de déguster un vin.

Notre visite à durée deux heures alors qu'elle ne devait duré qu'une heure, et on a terminé ça par une dégustation dans une cave contenant une centaines de barils en chênes.

Disons que ça fait bon effet.

Ce fut vraiment une magnifique journée.

Maintenant il nous faut retourner en ville.

Nous marchons jusqu'à la route secondaire et il nous faut intercepter le prochain bus qui passe.

Il fait chaud debout au gros soleil.

Mais on a pas trop attendu, 10 minutes plus tard, nous voilà assis dans un bus direction Santa Cruz.

Que pensez-vous qu'on a fait en arrivant en ville?

On a été s'acheter une bonne bouteille de vin à $3. pour accompagner les pâtes qu'on vas se préparer pour souper.

Bon c'est pas tout ça. 

Demain nous partons et on ne sait pas encore jusqu'où on veut se rendre.

C'est certain que descend vers la Patagonie dans le sud du Chili, mais où on vas coucher demain soir, ça on a pas choisie.

Tant pis, on verras ça demain.

          Mais quel belle journée on a passé.