Jour 113
14 janvier 2016
Bon bin, on est vraiment au rationnement pour déjeuner.
C'est pas des farces, 4 demis tranches de salami et 4 demis tranches de fromage, huit petits cubes (non, très petits cubes) de beurre, une cuillère de marmelade, dix petites tranches de pain baguette et deux cafés, ça c'est le déjeuner pour deux personnes??
C'est vrai qu'on a juste payé $114. CD le chambre, faut pas en demander trop quand même!
Passons à autre chose sinon, je vais faire une montée de lait.
Mais! on savait que c'était pas donné à Ushuaia, pis on repart demain.
Pour l'instant pensons à aujourd'hui!
On se prépare un lunch pour la journée.
Après direction le glacier Martial.
Nous sommes à environs 7 km du glacier.
Pour les 5 premiers km nous prenons un taxi pour nous conduire jusqu'à l'entré, ou plutôt aux pieds de la montagne, c'est 5 km qui se fait en montant continuellement.
Les 2 km suivant, c'est là que le fun commence.
Au bureau d'information, on nous remet une petite carte avec le trajet de trek à faire.
(Oui! vous avez bien lu, on vas faire du trek)
Bon, le monsieur nous dit que le trajet est est divisé en trois (3) parties pratiquement de la même distance.
Il s'agit d'un sentier qui monte continuellement.
La première partie c'est la plus facile.
La seconde est plus difficile.
Et la troisième qui conduit au glacier est dans une pente de 40 degré d'inclinaison et c'est la plus difficile.
Il est 11:00 hre lorsque nous nous hasardons.
On est chaudement habillé, faut penser qu'on vas voir un glacier.
Le temps est nuageux avec percé de soleil.
Ça prend pas de temps que ça réchauffe de marcher en montant.
Quand on regarde derrière nous, on voit la baie et la ville d'Ushuaia et devant nous les montagnes qui nous nargues.
La première partie se fait dans une piste de ski (sans neige comme de raison, nous sommes en été).
Habituellement cette partie peut se faire avec le télésiège de la piste de skie.
Mais avec la chance qu'on a, il est est brisé.
Pour la deuxième partie, nous quittons la piste de ski, empruntons un petit sentier qui nous fait traverser une lisière boisée et débouchons sur une grande surface rocheuse, dénudés de toute végétation.
D'ici là vue sur la montagne est magnifique.
Mais, il faut bien s'habiller, le vent est très fort et glacial.
Pour se rendre à la troisième étape, nous avons un bon bout de chemin à parcourir et pas moyen de s'abriter, pas le moindre petit arbrisseau.
Malgré nos gants, nous avons les doigts qui ont tendance à geler.
Nous entamons la montée de la troisième et la plus dur des étapes.
Les vents ne nous aident pas beaucoup.
Manon décidé de rebrousser chemin, elle a les doigts gelé.
Je continu donc ma monté seul avec un couple de chilien derrière moi.
Je demande à la dame de prendre une photo de moi, il y a tellement de vent que pendant qu'elle prend la photo, son mari la retiens par les épaules.
Arrivé dans la partie enneigé, mes amis me quitte et retournent sur leurs pas.
La fin du sentier n'est plus tellement loin, je suis seul sur cette partie de la montagne.
Après 20 minutes de montée, je suis enfin arrivé aux pieds du glacier Martial.
Se n'est pas un glacier imposant comme l'immense Perito Moreno.
Mais son emplacement sur les hauteurs dans la montagne, le défi du sentier a gravir, les décors qu'il nous permet de découvrir, ce fut l'un des plus beaux moment de ce voyage.
Je suis seul sur les hauteurs avec un vent agressif, j'essaie de filmer avec ma caméra.
Impossible, je bouge tellement, j'installe mon trépied mais le vent fait basculer le tout.
J'ai de la difficulté à marcher droit tellement il est violent.
Mais, croyez le ou non!
Subitement, comme si la montagne voulait me prendre en pitié, le vent tombe.
Je me dit je vais profiter de cette accalmie!
Mais non! Ce n'est pas un accalmie. Je vous dit! Les vents agressifs, ne sont pas revenus.
Je suis redescendu sous une Légère brise rejoindre Manon aux pieds de la montagne.
Nous avons passé une journée magique.
Ushuaia n'aurait pas été complet sans cette journée.
Il nous reste 5 km à parcourir pour retourner au centre ville.
Pourquoi prendre un taxi?
On a fait du pouce et le premier véhicule nous à embarquer, aussi facile que ça.
Au centre ville, on a trouvé un beau petit café-bar et pour se récompenser, on s'est payé chacun bon café chaud.
Arrive le temps du souper, Manon désire manger un bon hamburger.
Oui je vous jure! C'est Manon qui voulait manger un hamburger avec frites.
Vous me connaissez, je me serais contenté d'une sandwich ou une salade, mais j'ai pas voulu lui faire de la peine, c'était quand même ça fête......hier.
Deux hamburgers avec frites 356 pesos ($38.59)
Vous comprenez pourquoi on se faisait des sandwich!
Je peu-tu vous dire qu'on se feras pas prier pour dormir ce soir.
Demain nous quittons la "terre de feu" direction Buenos Aires.....en avion.

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