Jour 108
9 janvier 2016
C'est ce matin que nous quittons Puerto Natales, nous continuons notre route vers le sud.
Nous avons seulement trois heures de routes a faites pour rejoindre Punta Arenas.
En sortant de la ville, immédiatement la "pampa" nous enveloppe, nous ressentons l'immensité et la solitude de ces grands espaces.
Étrangement! c'est silencieux dans le bus, il n'est pas plein, rapidement les gens s'endorment.
On se laisse facilement bercer par la route, a croire que voyager fatigue.
A l'approche de Punta Arenas, apparaît devant nous, une vaste étendue d'eau.
C'est le détroit de Magellan.
Ce passage permettant aux navires de relier l'océan Atlantique au Pacifique.
Les seuls moments ou j'avais entendus parler du détroit de Magellan, c'est lors de mes cours de géographie voilà un bon bout de temps, je dirais même un maudit bon bout de temps.
Et voila, là, il est devant nous, ce détroit découvert par Magellan en 1520 appellé en espagnol : estrecho de Magallanes.
C'est la qu'on prend conscience qu'on est rendu pas mal loin.
Punta Arenas est la capitale de la province de Magallanes et Antartica.
C'est une ville de 131,000 habitants, c'est surprenant de retrouver une si grande ville dans un coin aussi reculé.
Maintenant il nous reste à trouver une chambre.
Après avoir parcouru les rues et avoir vérifié à trois endroits, notre choix n'est arrêté sur le magnifique Hostal Al Fin del Mundo.
C'est le seul qui nous donnait accès à une cuisine, en plus du déjeuner inclus.
Nous avons une chambre avec un lit double, 2 très petites tables de chevet, aucun bureau, aucune chaise, pas de TV, mais.....un petit balcon avec vue sur la rue, WOW.
Le tout pour la modique somme de 40,000 pesos ($76.00).
Plus nous descendons en Amérique du Sud, plus les prix montent.
J'espère que lorsque nous allons monter, les prix vont descendre!
Maintenant que nous avons trouvé oû loger, il nous faut penser tout de suite à notre moyen de transport, comment on vas se rendre à Ushuaia.
Le centre d'information nous dirige vers la compagnie de bus "Bus-Sur".
Nous aurions aimé traverser le détroit de Magellan pour débarquer à Provenir sur l'île de la terre de feu, de cette façon nous aurions sauvé du temps de voyagement, mais il y a deux petits problèmes.
Le premier c'est le traversier, il n'est pas toujours certain de partir, il est à la merci du détroit qui s'agite sous les vents.
Et le second, c'est qu'à Provenir, qui est une petite bourgade, il n'y a pas de bus pour continuer, nous devons faire du pouce.
Pas certain qu'a notre âge, ça nous tente de faire du pouce!
Alors on a choisi la solution la plus sûr, et la plus longue, le bus.
Nous sommes samedi et nous aurions aimé partir lundi, malheureusement il n'y a plus de place avant mercredi.
Bon on se dirige vers une autre compagnie et nous réussissons à avoir deux sièges pour mardi matin, duré du voyage 13 heures.
D'ici à mardi, on ne s'excitera pas trop.
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