mercredi 30 septembre 2015

Dans la cordillère des Andes

Jour 9

29 septembre 2015
Au déjeuner ce matin on a échangé avec un vieux couple d'Israëliens habitant à Jérusalem .
Si je dit vieux, c'est parce qu'ils étaient vraiment plus vieux que nous, et eux aussi voyage comme nous. Sac à dos et à très petit budget. 
Se sont de grands voyageurs ils ont voyagés partout dans le monde. 
Ils nous ont donné le goût de voyager en Chine, ils y sont allés trois fois, sac à dos, et c'est très facile, les moyens de transport sont très moderne.
Bon bien en parlant de moyen de transport, il faut qu'on pense à aller prendre notre autobus.
Nous voilà reparti, direction le terminal de bus.
Pour nous rendre à destination il nous faut prendre un bus pour Ambarto, prendre un autre bus pour Guaranda et un autre pour Salinas.
Pas trop difficile pour trouver le premier bus. En arrivant au terminal, il y a des crieurs qui annonce la destination des autobus.
"Ambato, Ambato" ça c'est pour nous, on nous fait signe d'embarquer tout de suite pas de temps à perdre, le bus part dans 10 minutes.
Nous reprenons le trajet inverse de notre venu à Baños, le paysage est toujours aussi merveilleux, des montagnes, des vallées, des rivières, on ne s'en lasse pas.



1:30hre. plus tard nous voilà arrivés à Ambato.
Tout le monde descend.
Mais! il n'y a pas de station de bus ici. 
Pas de problème, qu'on nous dit, pour prendre le bus pour Guaranda, continué tout droit tourné à gauche c'est quelque part par là.
Nous voilà reparti avec nos sacs à dos, direction? 
A peu près par là!
Je demande la direction pour l'arrêt d'autobus a deux personnes et c'est toujours tout droit. 
"C'est bon signe! On est dans la bonne direction"
A une jeune fille qui est debout sur le trottoir, je demande oû se trouve l'arrêt 
d'autobus pour Guaranda?
Elle me dit c'est ici.
Mais y a pas d'enseigne pour l'indiquer, y a rien???
Comment faite vous pour savoir que c'est ici?
Elle hausse les épaules et dit seulement "on le sait!"


Elle embarque dans un bus pour Riobamba et nous dit d'attendre oû on est.
Je dois dire que jusqu'à date, les gens en général son avenant et prêt à nous aider.
Les chauffeurs de bus sont à notre écoute et nous le disent lorsque c'est le temps de débarquer.
Et nous voilà reparti dans notre second bus, direction Guaranda.
Avant de sortir de la ville, on a droit à la visite, dans le bus, des vendeurs ambulants, chips, crème glacé, liqueurs, banane, etc, etc, etc..........et témoins de Jéhovah.
Hé oui, on a eu droit à un endoctrinement pendant 10 minutes, j'en dirai pas plus sur le sujet.
Enfin sorti de la ville. 
On se met à monter et tourner dans tous les sens. La route est belle mais sinueuse. Par chance l'autobus est confortable et notre chauffeur c'est pas un cowboy. 
Je sais qu'on vas se répéter, mais seigneur! que les paysages sont beaux. 




Plus on avance, moins c'est habité, mais plus on avance, plus beau sont les paysages.
Nous commençons à ressentir l'altitude, les oreilles nous bloques, c'est le temps de sucer un petit bonbon au coca.
Arrivé sur les hauteurs il n'y a plus d'arbres, les montagnes sont dénudées et nous voyons paître des lamas. 



La route nous fait passer à environs 10 kilomètres du Chimborazo le plus gros volcan de l'Equateur. Malheureusement son sommet est dissimulé sous les nuages.


Là c'est vrai Manon qu'on est loin de chez-nous.
"Senior, Salinas". C'est ici que l'on doit descendre.
C'est l'intersection pour se rendre au village de Salinas, 20 kilomètres plus loin.


Comme dit Manon "là on est loin de chez-nous".
Selon les gens qui attendent, l'autobus devrait passer dans 45 minutes.
Un petit camion Toyota arrête et demande qui veut aller à Salinas?
Pourquoi pas! On veut bien.
Lorsque l'on s'approche du camion, on constate qu'il y a déjà plusieurs jeunes étudiants dans la boîte arrière.
Pour le chauffeur, y a pas de problème, y a encore de la place.



Manon est assis sur le plancher et moi je suis debout sur le pare-choc arrière.
Tiens toi bien, nous voilà parti pour faire 20 kilomètres dans cette positions.
<< Qui dit que je ne fais pas de sport extrême? >>
Les jeunes on trouvé ça bien drôle.
Mais il était temps qu'on arrive.
Oû on peu trouver à coucher ici?
Il n'y a qu'un seul endroit l'hôtel le Refuge, nous gens nous indique la route nous y rendre, il faut monter la rue et.....ouf, elle n'est pas facile. 

On marche lentement, très lentement. Nous somme à 3,550 mètres d'altitude, je vais devoir mâcher quelque feuilles de coca.....
Au Refuge c'est tranquille, il n'y a pas de touriste à part nous. 
Nous avons une très belle "grande" chambre avec balcon et la plus belle vue sur le village.
Pour l'instant une petite, non, une grande pause est nécessaire.
Nous sortirons plus tard pour un tour du village, on vous en parle demain.


1 commentaire:

  1. Oui la Chine est belle mais faudra éviter les grandes villes ! Après j'espère pour vous que tous les chinois ne sont pas comme les Shanghaiens...

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