Jour 10
1er octobre 2015
Hier soir on a été prendre une marche et souper au centre du village.
Y faisait frette a titi, 10 celcius, c'est pas Chaud.
On a été chanceux de trouver un resto d'ouvert, tout est fermé, pis y a pas grand chose.
Nous sommes revenus avant la noirceur, sachant qu'au "El Refugio" il y a un foyer avec un bon feu pour se réchauffer.
Pour se qui est de la nuit, malgré le froid (il n'y a pas de chauffage dans les chambres) nous avons très bien dormi.
Quatre bonnes couvertures biens épaisses sur un lit confortable, quoi demander de mieux. De plus c'était le calme plat, aucun bruit, il n'y a pratiquement personne et ils sont tous dans leur chambre.
A 09:00hre c'est moi qui avait la responsabilité de fermer les lumières, étant le dernier à quitter la salle de séjour.
Ce matin après le petit déjeuner, nous sommes retourner nous étendre.
Je sais pas si c'est l'altitude, mais on ressent de la fatigue, on a le souffle court au moindre effort et un léger petit mal de tête.
Ce n'est que vers 10:00hre que nous avons quitté notre refuge pour visiter le village.
En 1970 Salinas était un village oublié et marginalisé avec une mortalité infantile de 45% et un analphabétisme de 85%, sans route d´accès, sans eau courante, lumière ni téléphone. Les habitants vivaient dans des huttes de terre et de paille.
C'est un père italien qui en 1971 poussa les gens à acheter des équipements et à se former en coopérative, pour transformer le lait et monter des fromageries.
(Dit en passant, leur Gouda est délicieux).
Depuis 40 ans, Salinas vit une expérience de développement communautaire unique en Equateur et demeure un exemple pour tout le pays.
Centrée au départ sur la transformation du lait en fromage, d'autre coopérative sont né dont le textile, l'artisanat, la charcuterie, la chocolaterie.
Mais en se promenant dans ce petit village, nous découvrons pas des gens vivants dans l'opulence, ça nous donne pas l'apparence d'un village qui a réussi.
Il semblerait que tous les adultes travaillent et les jeunes sont aux études.
La communauté est surtout peuplé par les aborigènes Tomabelas.
Peuple de montagnards, ces indiens sont reconnus comme étant réservés et timides mais très souriants et chaleureux.
La promenade dans les rues nous les font découvrir, ainsi que ce village pittoresque.
Surprenant de croiser dans ces rues de pierres et de terre, des ânes et des lamas encore utilisés comme moyen de transport.
Et j'oubliais.....la multitude de chien faisant parti du décor.
Il semble que chaque famille possède un ou plusieurs chiens, qui erres librements dans les rues.
Après les classes et en fin d'après-midi, tous se rassemble dans le square face à l'église.
C'est ici qu'il se joue de sérieuse parties de.....volley-ball!
Ils jouent en équipe de 3 et faut avouer qu'ils sont bon.
Pour ceux que ça intéresse, une journée de classe débute à 07:00hre pour se terminer à 13:00hre.
Au levé ce matin, le soleil était chaud et radieux. Mais en peu de temps le ciel c'est couvert de nuages et le temps est devenu plus frais, ce soir encore il vas faire "frette".
Au bout d'une petite rue nous voyons une pancarte sur laquelle est grossièrement inscrit " ruta ecologica" et un petit sentier qui sillonne sur la montagne.
La vue du haut de ce sentier nous permet de jeter un autre regard sur ce village entourer de montagnes.
(Je ne vous dit pas combien de temps ça nous a pris pour monter, on a fait plusieurs pause pour récupérer).
Nous aimons beaucoup ce petit village, sont côté rustique.
Mais nous devons le quitter.
Demain nous allons fort possiblement continuer notre route vers le sud.
Notre destination reste à décider.
Un petit conseil si vous venez ici un jour, prévoyez de l'argent liquide, il n'y a pas de banque, pas de guichet automatique et n'accepte pas les cartes de quelque sorte que ce soit. Faut compter nos cennes!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire