mardi 22 septembre 2015

C'est un départ.

Hé oui, nous voilà reparti. Pas capable de rester en place. Cette fois-ci c'est une balade en Amérique du Sud. Nous arriverons à Quito en Equateur, et par la suite nous prévoyons nous diriger lentement vers le Pérou, traverser la Bolivie, pour arriver au Chili. C'est de la que nous commencerons notre descente vers la terre de feu, en passant par la Patagonie pour émerger a Ushuaia en Argentine, la ville la plus austral du monde. De la nous prévoyons remonter le pays, traverser l'Uruguay pour arriver au Brésil ou nous terminerons notre balade. 
Combien de temps serons nous parti?
Nous espérons pouvoir faire cette petite balade en 6 mois.
Comme vous pouvez voir ce n'est pas une itinéraire très détaillé, sujet a changement, et c'est ça qu'on aime. 
Le cachet aventure du voyage, c'est cette partie inconnue.
Ne pas savoir d'avance, découvrir au fil de notre route qu'il faut prévoir....l'imprévisible. 
La seul certitude c'est la date et l'endroit de notre arrivé en Equateur.
Pour la suite, c'est au gré de nos pulsions.
Notre planification se fait seulement deux jours avant et nous voyageons avec les moyens que nous offre le pays du moment.
Pour se qui est de l'hébergement, nous allons privilégier les chambres chez l'habitant, cela favorisera le contact, et évidemment....c'est moins cher.

Le plus difficile dans les voyages, c'est de faire le premier pas pour franchir le seuil de la porte.





Jour 1

22 septembre 2015

Debout a 05:00hre nous quittons notre motel pour l'aéroport de Montreal.
C'est là que commence la partie la moins interessante du voyage, les attentes interminable dans les aéroport.
Ceux qui prennent l'avion le savent, arriver 3hre avant le départ, faire la file pour le comptoir à billets, faire la file pour passer les portes de contrôle, faire la file pour le contrôle des bagages à mains, et nouveauté pour moi cette année......les culottes a terre.
Un agent de sécurité (tsé celui qui se tiens de l'autre côté des portes électroniques avec un bâton qui fait bip bip) bon bin celui-là, me demande de le suivre dans un isoloir, il me demande de baisser mon pantalon, fallait si attendre, il désire voir mon......attèle qui protège mon genoux.
(J'aime mieux ça par ce que moi chu pas trop bon pour une danse a $10.)
Vas falloir que je m'y fasse, ça pas fini de sonner dans les aéroports.
J'ai un attèle fait de té..ta......nium (quelque chose comme ça) au genoux gauche, pis leurs machines détecte le....nium. 
Pour ceux qui ne le savent pas, c'est juste que mon genoux a un peu d'usure.
(Pis non, c'est pas a cause de l'âge....ça doit être le trop d'entraînement).
Se qui fait que j'avais le choix entre ça ou une canne de pépère, vous imaginez bien que le choix n'a pas été trop difficile.
Mais leur isoloir c'est simplement quatre panneaux dans le centre d'un grand corridor à la vue de tous.
Les panneaux ne sont pas tellement haut, se qui fait que ma tête et les épaules dépassent.
Voyez vous la scène, les gens nous voient debout dans un isoloir, tout un coup, je disparaît pour baisser mon pantalon, je me redresse et c'est au tour de l'agent de disparaître des regards, mais lui reste un peu plus longtemps penché. 
Ça fait sourire des gens.....surtout Manon qui me demande (d'un air sarcastique) se qu'on faisait dans l'isoloir?
.........Comme si tu le savais pas.
Nous quittons Montreal à 09:30hre à destination de Panama, où nous y effectuons un transfert et une heure plus tard nous repartons pour arriver à 17:15 à Quito en Equateur.
Une petite balade d'avion facile. C'est juste à côté, quoi!
C'est pas comme l'an passé ça nous avait pris deux jour pour se rendre en Asie.
Mais on est content quand même d'être arrivé.
Le vol d'approche vers l'aéroport de Quito était magique, nous survolions les montagnes, nous avions une vue magnifique.
Après les formalités d'usage a l'aéroport, nous achetons deux billets de bus pour se rendre au centre ville de Quito.
Il faut compter une heure pour nous rendre, et la balade est "écoeurante".
Ce n'est que montagnes a perte de vue tout au tour de nous, la route descend, monte, tourne, et remonte nous longeons de profond précipices, le paysage est époustouflant. 
Pis dire qu'on viens juste d'arriver. 
On viens juste de quitter l'aéroport.
J'aurais bien aimé prendre des photos pour vous montrer cette route de montagne, mais la noirceur tombe rapidement.
Nous entrons en ville sous les lampadaires, toutes les maison semble construite en ciment. Comme dit Manon, ça ressemble beaucoup à Cuba.
Mais à Cuba, y a pas autant de côtes.
Le bus nous débarque au "parque bicentinario" ici nous devons prendre un taxi qui nous conduira à notre "casa" dans la vieille ville.
Pas facile à trouver le Blue door house, mais on a un bon chauffard.
Les gens sont gentils, malgré notre réservation, il ne semblait pas nous attendre!
Pas de problème, on nous a remis une chambre avec petite dînette, tout se qui a de plus rudimentaire, mais très sympathique.
César le père de Aleandro (le propriétaire) a tenu à venir avec nous a l'épicerie et nous a expliqué les rues à emprunter demain pour visiter la ville historique.
Je sais pas si vous savez, mais je vous ai tu dit qu'il y a des côtes ici. Pis pas des petites, je sens qu'on vas se muscler les jambes. On vas faire du trek en ville.
Bon c'est assez pour ce soir, nous sommes fatigué, pis on veut être en forme pour demain, je vais commencer a prendre des photos pour vous gâter un peu.

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